Box-office US du week-end du 14/07/2023 : Ethan Hunt prend solidement les commandes

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Même avec un premier week-end un poil en deçà des attentes, Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 réalise le second meilleur démarrage de la saga, juste derrière Fallout, et prend les commandes du B.O. (56,2M$/80M$ sur cinq jours), devant un Sound of Freedom qui profite toujours d'un bon buzz (27M$/85,4M$).

Insidious : The Red Door (13M$/58M$), dépasse lui, déjà les 100M$ à l'international (122,5M$).

À une heure où tous les blockbusters où presque, se ramassent la tronche, Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, sans aucun doute le meilleur divertissement d'action de la saison, débarque avec un premier week-end certes en deçà des espérances - 56,2M$/80M$ sur cinq jours et 4300 salles -, mais qui incarne, paradoxalement, la seconde meilleure entrée de la saga sur ses terres, un poil devant Rogue Nation (55,5M$ sur trois jours), et juste derrière Fallout (61M$ sur trois jours).

À l'international en revanche, le film se paye un démarrage solide - 235M$ -, laissant espérer qu'il incarne une locomotive à combustion lente comme Top Gun : Maverick, et qu'il fasse bien plus que rembourser son budget maousse costaud (290M$, hors campagne promotionnelle), malgré l'arrivée des deux mastodontes Barbie et Oppenheimer le week-end prochain.

On croit en toi et en cette mission difficile, Tom...

S'il incarne, sans trop de difficulté, le meilleur opus de la saga passé le diptyque original de James Wan, Insidious : The Red Door, estampillé premier long-métrage de Patrick Wilson, n'en reste pas moins une gentille déconvenue.
Ce qui ne semble pas l'empêcher pour autant de casser la baraque, puisque le film se paye un meilleur démarrage que prévu, tant il a même réussi à rentabiliser son investissement sur ses terres, en à peine trois jours.

Avec désormais 58M$ (sur 3100, 1500 de moins que le dernier Indy à son arrivée) pour seulement 16M$ de budget - hors campagne promotionnelle -, et pas moins de 122M$ de recettes au B.O. mondial sur dix jours, le film se paye un démarrage canon et devrait gentiment motiver Blumhouse et Screem Gems à la faire (de manière totalement absurde) perdurer...

Autre grosse nouveauté du week-end dernier, le bien buzzé Sound of Freedom avec Jim Caviezel, profite d'un immense buzz positif et s'offre un second week-end canon avec un cumul de 85,4M$ (sur 3200 salles), lui qui n'en a coûté que 14,2M$.
Un démarrage plus timide cela dit pour l'excellent Joy Ride d'Adele Lim, avec 10,6M$ sur 2800 salles et la même période.

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Indy fait la gueule et il a de quoi, tant Indiana Jones et le Cadran de la Destinée n'attire pas des masses sur ses terres.

Avec 145,3M$ tout rond sur ses terres après dix-sept jours d'exploitation (302,3M$ à l'international sur la même période), le film se paye un démarrage timide aux vues de son budget colossal (295M$ hors campagne promotionnelle), mais surtout en comparaison de l'opus précédent, Le Royaume du Crâne de Cristal, qui avait démarré à plus de 100M$, rien que sur son premier week-end.

Triste pot de départ pour notre héros...

Sortie dans sa foulée, Ruby, l’ado kraken, se gamelle mignon et sort déjà du Top 10, avec tout juste 14,4M$ de recettes, après avoir démarré sur une grosse grille de 3400 salles, sacré revers pour Dreamworks Animation...

Il fallait au moins que le film accroche les 700M$ pour que The Flash ait une suite : le public a parlé, le film se paye un démarrage encore plus catastrophique que Black Adam, avec 106,8M$ sur ses terres après cinq semaines, et un petit ratio de 263,6M$ à l'international.
Une catastrophe qui pourrait gentiment coûter 200M$ (minimum) à un tandem Warner Bros. Discovery/DC pour qui le temps s'annonce long d'ici Superman : Legacy...

À peine meilleur (il a coûté autant : 200M$), Élémentaire de Peter Sohn bouffe lui aussi le bitume et se paye le moins bon démarrage de toute la firme Pixar, avec un petit ratio de 125,2M$ sur la même période (311,6M$ à l'international), moins bien même que Le Voyage d'Arlo et En Avant (sorti en plein Covid-19).
Côté perte, la firme aux grandes oreilles devrait perdre au minimum 100M$ dans cette affaire...

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De son côté, Asteroid City lui, confirme sa bonne santé malgré sa sortie en VOD, et récolte 26,3M$ sur un arc de 1100 salles et sur la même période d'exploitation (mais avec une semaine sur une dizaine de salles), soit trois fois moins que la concurrence.

Il devrait, à priori, rembourser ses 25M$ de budget - 43,4M$ à l'international sur le même période.

Le Challenge de Gene Stupnitsky avec Jennifer Lawrence, s'en sort tout aussi bien pour une comédie R-Rated - 46,5M$ après quatre semaines sur 2000 salles (77,5M$ à l'international, après un mois également).

S'il est déjà acté qu'il ne pétera pas le milliard comme Transformers : La Face Cachée de la Lune et Transformers : L'âge de L'extinction, Transformers : Rise of the Beasts, pas forcément folichon, fait néanmoins mieux que le magique Bumblebee (le plus faible démarrage de la saga avec 21,6M$, mais aussi et surtout une sortie hivernale), mais à une carrière tout de même timide : 152,7M$ après six semaines, alors qu'il atteint les 420,9M$ au B.O. mondial.

Timide pour un budget de 200M$ - hors campagne promotionnelle -, là où Bumblebee et ses 468M$ de recettes pour 135M$ de budget, n'était pas une si mauvaise affaire finalement.
Pas de quoi motiver la Paramount à remettre un billet sur la saga à l'avenir...

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S'il caracole déjà dans les Top de tous les cinéphiles où presque depuis sa sortie, Spider-Man : Across The Spider-Verse n'appellait pas forcément à être un immense carton en salles, Into The Spider-Verse, tout aussi génial, n'avait pas vraiment fait péter le B.O. à sa sortie.

Bonne surprise, le film déjoue les pronostics et se paye une carrière canon à 368,7M$ sur ses terres après sept semaines (663,4M$ au B.O. mondial sur la même période), soit quasiment trois fois plus que son aîné durant les fêtes de fin d'année 2018.

Les 375,5M$ en fin de parcours de Into The Spider-Verse, ont gentiment été explosés...

Contre toute attente, et même s'il n'a pas franchit la barre symbolique des 100M$ sur ses terres à son arrivée, La Petite Sirène de Rob Marshall, plutôt bien porté par une critique majoritairement positive, se paye une carrière vraiment bonne à la maison avec 293,9M$ après huit semaines, là où il a un ratio plus timide à l'international (547,4M$ pour 250M$ de budget).

On va être loin des standards des live-action du catalogue Disney mais au milieu d'une concurrence plutôt féroce, cela aurait pu être pire.

Source

1. Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 (1) $56,200,000/$80,003,550 (total USA)
2. Sound of Freedom (2) $27,000,000/$85,498,581 (total USA)
3. Insidious : The Red Door (2) $13,000,000/$58,085,554 (total USA)

4. Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (3) $12,000,000/$145,359,865 (total USA)

5. Élémentaire (5) $8,700,000/$125,289,287 (total USA)
6. Spider-Man : Across The Spider-Verse (7) $6,050,000/$368,797,609 (total USA)
7. Transformers : Rise of the Beasts (6) $3,420,000/$152,764,587 (total USA)

8. Le Challenge (4) $3,300,000/$46,590,171 (total USA)
9. Joy Ride (2) $2,575,000/$10,616,997 (total USA)
10. La Petite Sirène (8) $2,350,000/$293,916,557 (total USA)