Box-office US du week-end du 29/11/2024 : Vaiana revient et fracasse tout sur son passage
Avec un long week-end de cinq jours, Vaiana 2 fait péter les records (221M$) et prend les commandes à un Wicked toujours en forme (80M$/262,4M$), là où Gladiator 2 résiste bien, même s'il fédère moins (30,7M$/111,2M$).
Les spécialistes ont beau arguer que la fréquentation en salles sont un poil en berne, il y a quelque chose de rassurant dans le fait que les spectateurs viennent faire mentir les prédictions et pour le coup, pour ce long week-end de cinq jours spécial Thanksgiving, les recettes furent au-delà des espérances : 420M$, soit 104M$ de recettes de plus que le précédent record de 2018, 316M$.
Les spécialistes ont beau arguer que la fréquentation en salles sont un poil en berne, il y a quelque chose de rassurant dans le fait que les spectateurs viennent faire mentir les prédictions et pour le coup, pour ce long week-end de cinq jours spécial Thanksgiving, les recettes furent au-delà des espérances : 420M$, soit 104M$ de recettes de plus que le précédent record de 2018, 316M$.
Et au rayon des grands gagnants, Vaiana 2 fracasse méchamment la concurrence en s'offrant un ratio maousse costaud de 221M$ sur 4200 salles, et pas moins de 386,3M$ si on compte les recettes à l'international.
C'est simple, il s'offre le meilleur démarrage de tous les temps sur un week-end de cinq jours, pour un week-end de Thanksgiving et même le meilleur week-end ever pour un film Disney (sur cinq jours comme sur trois jours, avec 135,5M$ de recettes sur ses terres, soient 5M$ de plus que La Reine des Neiges 2 et ses 130,5M$).
Tout roule cette année, pour la firme aux grandes oreilles après les razzias de Vice Versa 2 et Deadpool & Wolverine...
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Alors oui, évidemment, quand bien même les médias US ont tentés de vendre leur opposition comme un simili-Barbenheimer - " Glicked " -, il était acquis vu la saison, que ni Wicked ni Gladiator 2 allaient faire exploser les compteurs ensemble, et que l'un des deux films s'en sortirait mieux que l'autre - Wicked vu les estimations et le classement rated R du dernier Scott.
Et ça n'a pas manqué, tant la première partie de la comédie musicale de John M. Chu chope déjà 262,4M$ sur ses dix premiers jours et un arc de 3888 salles, ce qui en fait le plus gros démarrage de tous les temps pour une comédie musicale, et sans forcer l'un des meilleurs démarrages de l'année.
Avec 359,2M$ de recettes globale en contant l'international, et un budget estimé entre 145 et 150M$ pour cette première partie (idem pour la seconde, ce qui fait un seuil de rentabilité établi à entre 290 et 300M$ par film), là aussi, comme chez Disney, tout est bon pour Universal Pictures.
Gladiator 2 s'en sort plutôt bien aussi in fine, avec un bon ratio de 111,2M$ sur 3580 salles, ce qui fait grimper son ratio globale à 320M$ de recettes après dix-sept jours d'exploitation.
On est encore loin de son seuil de rentabilité (444M$, pour un budget estimé à 222M$, hors campagne promotionnelle), mais le film, vu l'investissement massif sur sa promotion, devrait continuer d'attirer en masse les spectateurs à travers le globe, d'ici les prochaines semaines.
Et ça n'a pas manqué, tant la première partie de la comédie musicale de John M. Chu chope déjà 262,4M$ sur ses dix premiers jours et un arc de 3888 salles, ce qui en fait le plus gros démarrage de tous les temps pour une comédie musicale, et sans forcer l'un des meilleurs démarrages de l'année.
Avec 359,2M$ de recettes globale en contant l'international, et un budget estimé entre 145 et 150M$ pour cette première partie (idem pour la seconde, ce qui fait un seuil de rentabilité établi à entre 290 et 300M$ par film), là aussi, comme chez Disney, tout est bon pour Universal Pictures.
Gladiator 2 s'en sort plutôt bien aussi in fine, avec un bon ratio de 111,2M$ sur 3580 salles, ce qui fait grimper son ratio globale à 320M$ de recettes après dix-sept jours d'exploitation.
On est encore loin de son seuil de rentabilité (444M$, pour un budget estimé à 222M$, hors campagne promotionnelle), mais le film, vu l'investissement massif sur sa promotion, devrait continuer d'attirer en masse les spectateurs à travers le globe, d'ici les prochaines semaines.
Pas de quoi valider un troisième opus espéré par Scott, pour autant...
Bonhoeffer de Todd Komarnicki, reste l'invité surprise du Top 10 avec 9,1M$ de recettes après dix jours, sur 1800 salles - il est attendu par chez nous, pour le 22 janvier prochain.
C'est l'histoire d'un four annoncé avant même que le clap du début de tournage ne se fasse retentir, mais que la bêtise (la folie à ce niveau) d'une major a rendu réelle avec une décontraction qui frise franchement le respect.
Produire une comédie de Noël à 250M$ - hors campagne promotionnelle - avec un tandem Dwayne Johnson/Chris Evans en vedette, le tout avec une distribution chaotique à l'international, et une sortie dégainée en plein milieu du mois de novembre : c'est la prouesse réalisée par Amazon MGM Studios avec Red One de Jake Kasdan, tentative malade de reproduire le double casse (incompréhensible) du diptyque Jumanji, en reprenant les mauvaises éléments de sa recette.
Gadin promis, gadin tenu donc, puisque après dix-sepr jours d'exploitation, le film, encore sans date de sortie dans l'hexagone, récolte un maigre ratio de 76M$ de recettes sur 3432 salles, mais surtout de 148,6M$ à l'international.
Un flop déjà consommé, lui qui n'arrivera jamais - sauf miracle de Noël - à atteindre son seuil de rentabilité, estimé au minimum à 500M$...
Opus de conclusion d'une trilogie dont le plébiscite public nous laissera toujours pantois, Venom : The Last Dance laisse tout de même poindre une forme de lassitude - où de lucidité, c'est selon - de la part des spectateurs, lui qui s'est payé un démarrage plus faible (51M$) que le premier opus (80,2M$), mais aussi et surtout d'un Let There Be Carnage pourtant sortie dans des salles obscures mondiales encore durement frappées par le Covid-19 (90M$).
Avec 137,8M$ après six semaines sur un bon arc de 1716 salles, le film s'offre néanmoins une carrière canon à l'international : 468,1M$ en recettes globales, ce qui en fait un blockbuster déjà rentable, lui dont le maigre budget - 120M$, hors campagne promotionnelle -, plaçait son seuil de rentabilité assez bas - 240M$.
Même si elle reste toujours derrière le tandem Brock/Venom depuis sa sortie, la comédie familiale The Best Christmas Pageant Ever de Dallas Jenkins, se paye une carrière suffisamment solide pour être déjà rentable : 32M$ de recettes sur 1779 salles après trois semaines d'exploitation, pour un budget de 10M$ - enfin un film rentable pour Lionsgate.
De son côté, Heretic de Scott Beck et Bryan Woods, sorti une bonne semaine après Halloween donc, fait un poil moins bien en récoltant 26,8M$ (36,7M$ au global) sur une grille de salles il est vrai moins généreuse - 660 salles.
Pas de quoi faire la grimace en somme, vu que son budget serait inférieur à 10M$ - il sort en salles ce mercredi en France.
Premier à son arrivée, le magnifique Le Robot Sauvage de Chris Sanders aka le dernier né de chez Dreamworks, reste toujours accroché au Top 10 neuf semaines plus tard.
Une bonne santé qui lui permet d'atteindre le joli ratio de 142,4M$ sur 883 salles après dix semaines, lui dont le budget n'excède pas les 80M$ (78M$, hors campagne promotionnelle, soit un seuil de rentabilité établit aux alentours de 150/160M$ de recettes).
Il dépasse même tranquillement la barre symbolique des 320M$ - 321,6M$ - grâce à son ratio à l'international.
Source
Bonhoeffer de Todd Komarnicki, reste l'invité surprise du Top 10 avec 9,1M$ de recettes après dix jours, sur 1800 salles - il est attendu par chez nous, pour le 22 janvier prochain.
Copyright Paramount Pictures Germany |
C'est l'histoire d'un four annoncé avant même que le clap du début de tournage ne se fasse retentir, mais que la bêtise (la folie à ce niveau) d'une major a rendu réelle avec une décontraction qui frise franchement le respect.
Produire une comédie de Noël à 250M$ - hors campagne promotionnelle - avec un tandem Dwayne Johnson/Chris Evans en vedette, le tout avec une distribution chaotique à l'international, et une sortie dégainée en plein milieu du mois de novembre : c'est la prouesse réalisée par Amazon MGM Studios avec Red One de Jake Kasdan, tentative malade de reproduire le double casse (incompréhensible) du diptyque Jumanji, en reprenant les mauvaises éléments de sa recette.
Gadin promis, gadin tenu donc, puisque après dix-sepr jours d'exploitation, le film, encore sans date de sortie dans l'hexagone, récolte un maigre ratio de 76M$ de recettes sur 3432 salles, mais surtout de 148,6M$ à l'international.
Un flop déjà consommé, lui qui n'arrivera jamais - sauf miracle de Noël - à atteindre son seuil de rentabilité, estimé au minimum à 500M$...
Opus de conclusion d'une trilogie dont le plébiscite public nous laissera toujours pantois, Venom : The Last Dance laisse tout de même poindre une forme de lassitude - où de lucidité, c'est selon - de la part des spectateurs, lui qui s'est payé un démarrage plus faible (51M$) que le premier opus (80,2M$), mais aussi et surtout d'un Let There Be Carnage pourtant sortie dans des salles obscures mondiales encore durement frappées par le Covid-19 (90M$).
Avec 137,8M$ après six semaines sur un bon arc de 1716 salles, le film s'offre néanmoins une carrière canon à l'international : 468,1M$ en recettes globales, ce qui en fait un blockbuster déjà rentable, lui dont le maigre budget - 120M$, hors campagne promotionnelle -, plaçait son seuil de rentabilité assez bas - 240M$.
Courtesy of Amazon MGM Studios |
Même si elle reste toujours derrière le tandem Brock/Venom depuis sa sortie, la comédie familiale The Best Christmas Pageant Ever de Dallas Jenkins, se paye une carrière suffisamment solide pour être déjà rentable : 32M$ de recettes sur 1779 salles après trois semaines d'exploitation, pour un budget de 10M$ - enfin un film rentable pour Lionsgate.
De son côté, Heretic de Scott Beck et Bryan Woods, sorti une bonne semaine après Halloween donc, fait un poil moins bien en récoltant 26,8M$ (36,7M$ au global) sur une grille de salles il est vrai moins généreuse - 660 salles.
Pas de quoi faire la grimace en somme, vu que son budget serait inférieur à 10M$ - il sort en salles ce mercredi en France.
Premier à son arrivée, le magnifique Le Robot Sauvage de Chris Sanders aka le dernier né de chez Dreamworks, reste toujours accroché au Top 10 neuf semaines plus tard.
Une bonne santé qui lui permet d'atteindre le joli ratio de 142,4M$ sur 883 salles après dix semaines, lui dont le budget n'excède pas les 80M$ (78M$, hors campagne promotionnelle, soit un seuil de rentabilité établit aux alentours de 150/160M$ de recettes).
Il dépasse même tranquillement la barre symbolique des 320M$ - 321,6M$ - grâce à son ratio à l'international.
Source
1. Vaiana 2 (1) $135,500,000/$221,000,000 (total USA)
2. Wicked (2) $80,000,000/$262,425,510 (total USA)
3. Gladiator 2 (2) $30,700,000/$111,207,811 (total USA)
4. Red One (3) $12,895,000/$76,054,720 (total USA)
5. The Best Christmas Pageant Ever (4) $3,275,000/$32,000,049 (total USA)
6. Bonhoeffer (2) $2,403,859/$9,747,689 (total USA)
7. Venom : The Last Dance (6) $2,200,000/ $137,863,186 (total USA)
8. Heretic (4) $956,797/$26,820,699 (total USA)
9. Le Robot Sauvage (10) $670,000/$142,495,315 (total USA)
10. A Real Pain (5) $665,000/$6,121,193 (total USA)