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Box-office US du week-end du 30/08/2024 : L'I.A. maléfique de Blumhouse et Ronald Reagan moins forts que Deadpool et Wolverine

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Sans trembler face aux petites nouveautés du week-end, Deadpool & Wolverine (15,1M$/599,5M$) conserve les commandes du B.O. devant Alien : Romulus (9,3M$/88,7M$), et un Jamais Plus - It Ends with us qui retrouve le podium (7,4M$/133,7M$).


Dans un petit week-end où seuls quelques nouveautés ont pointés le bout de leur nez, que ce soit le biopic Reagan de Sean McNamara avec Dennis Quaid en vedette (7,4M$ sur 2754 salles), où le pas si dégueux L'I.A. du mal de Chris Weitz (un petit ratio de 3,7M$ sur 3003 salles, 6,7M$ à l'international pour 12M$ de budget), 
Deadpool & Wolverine de Shawn Levy continue de casser la baraque et conserve même encore un peu son trône de leader, même si tous ses secrets sont déjà sur la toile.

Avec 599,5M$ de recettes sur ses propres terres après six semaines d'exploitation - sur un arc 3630 salles ce week-end -, le film s'était déjà offert le meilleur démarrage de l'histoire pour un film classé R, mais aussi le huitième meilleur démarrage tout classement confondu, juste derrière Jurassic World (208M$), bien loin de Deadpool premier du nom (132M$) en 2016, et de sa suite en 2018 (125M$); mais également le meilleur démarrage de l'année outre-Atlantique, avec 50M$ de plus que Vice-Versa 2 (155M$).

Grâce à lui, le MCU est officiellement devenu la seule franchise de l'histoire du cinéma à dépasser les 30 milliards de dollars de recettes.
Une carrière canon qui se note aussi à l'international, puisque le film s'offre un joli ratio de 1,262 milliard de $ sur la même période.
Carton maousse costaud donc, lui dont le budget plafonne à 200M$, alors que Disney aurait dépensé la somme rondelette de 100M$ pour en faire sa promotion - selon le site Variety -, plaçant dès lors son seuil de rentabilité à, au moins, 600M$.
Une formalité déjà remplie en une dizaine de jours...

Grosses nouveautés de la semaine passée, l'excellent Blink Twice, premier long-métrage de Zoë Kravitz et le désespérant The Crow de Rupert Sanders, prennent encore un peu plus la sauce qu'autre chose, quand bien même le premier était un pari assez osé sur le papier.
Si le film de Kravitz ne devrait pas être un gros four pour la Warner, lui qui récolte 15,3M$ sur un gros arc de salles 3067 salles (23,2M$ à l'international sur douze jours, pour un budget de 20M$ - et donc un seuil de rentabilité établit à minimum 40M$), c'est en revanche une sacré douche froide pour les nouvelles aventures d'Éric Draven, qui révolte un peu plus de 8M$ (8,1M$) sur 2752 salles.

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Et à l'international, ce n'est pas mieux : 13,2M$ sur la même période...
Trop faible pour un budget qui avoisinerait les 60M$, hors campagne promotionnelle.
Un flop à la hauteur de Borderlands de Eli Roth, adaptation catastrophique du jeu vidéo éponyme, qui se gamelle sévère avec 15,4M$ après un mois d'exploitation, sur un arc désormais de 179 salles (24,2M$ à l'international), pour un budget estimé à 115M$ - hors campagne promotionnelle.
C'était prévisible certes, mais la douche reste quand-même glaciale alors que le film tente de se refaire une cerise par le biais de la VOD.

Fort de critiques étonnamment élogieuses, Alien : Romulus, septième film de la franchise Alien chapeauté par Fede Alvarez, s'offre une solide carrière sur ces terres, tellement qu'il s'est offert le meilleur second premier week-end de la saga à son arrivée, juste derrière Prometheus et ses 52M$.
Avec 88,7M$ sur 3120 salles après trois semaines, et pas moins de 285,6M$ à l'international, le film perd de peu les commandes du B.O mais rembourse déjà son investissement (80M$ de budget, hors campagne promotionnelle), de quoi laisser présager un avenir radieux (et tout en fan service ?) pour la saga du côté de la firme aux grandes oreilles...

Il reste devant le petit carton " bad buzzé " du moment, Jamais Plus - It Ends with us de Justin Baldoni avec Blake Lively, hit aussi bien maison (133,7M$ sur 3551 salles après un mois, pour 25M$ de budget hors campagne promotionnelle) qu'à l'international (285,8M$), là où Trap, dernier long-métrage en date de M. Night Shyamalan s'en sort franchement pas aussi bien tant il chute déjà du Top 10 après un mois d'exploitation, mais n'est pas si à plaindre que ça sur ses recettes globales.
Avec un ratio moyen de 39,8M$ sur ses terres sur un arc de 732 salles désormais, et un budget avoisinant les 30M$ (hors campagne promotionnelle), le film, qui atteint les 73,2M$ à l'international, est donc, malgré tout, une affaire rentable pour la Warner.

Le film est disponible depuis ce week-end en VOD, comme le méchamment redouté, Twisters, reboot/suite du (très) chouette disaster movie des 90s Twister de Jan De Bont, était annoncé comme un petit flop sur ses terres à la vue de son budget costaud : 200M$ hors campagne promotionnelle.
Seulement, les analystes se sont méchamment mis le doigt dans l'œil et ont un peu trop mésestimé le pouvoir attractif de la next big thing d'Hollywood qu'est devenu Glen Powell, puisque le film de Lee Isaac Chung récolte un joli ratio de 258M$ sur 3005 salles, après sept semaines d'exploitation.
Pas mal, lui qui atteint dans le même temps, 358,3$ à l'international.
Alors certes, le seuil de rentabilité (310M$ minimum) est franchi de peu hors de ses terres, mais c'est une bonne nouvelle pour un projet dont on ne donnait pas cher de la peau il y a encore quelques semaines...

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Avec six films au compteur dont deux spin-offs, la franchise Moi, moche et méchant ronronne d'un point de vue qualitatif mais s'avère toujours aussi fédératrice dans les salles obscures.
Avec 354,1
M$ sur ses terres après neuf semaines - sur un arc actuellement de 2698 salles -, Moi, moche et méchant 4, qui s'est offert le meilleur démarrage de la franchise sur ses terres, une bonne tête devant Les Minions (115,7M$), 
se porte tout aussi bien à l'international, avec un bon ratio de 915,3M$.

Au-delà d'être un temps le meilleur démarrage de l'année, loin devant Dune : Deuxième Partie (82,5M$) mais aussi et surtout le plus gros hit de 2024 (aux US comme dans le monde), Vice-Versa 2 de Kelsey Mann a également réussit la prouesse d'être le deuxième meilleur démarrage de l'histoire de la firme à la lampe Pixar, juste derrière Les Indestructibles 2 (182M$), mais aussi le meilleur démarrage à l'international pour un film d'animation américain, juste devant La Reine des Neiges 2 (140M$ vs 135M$).

Et depuis, les records ne cessent de tomber.
Avec 651,2M$ sur ses terres après douze semaines - et désormais sur un arc de 2660 salles -, et 1,667 milliard de $ à l'international, le film n'a eu aucun mal à rembourser son confortable budget - 200M$ - ni à devenir le plus gros carton de l'année, en attendant le ratio final de l'autre épouvantail de la firme aux grandes oreilles, Deadpool & Wolverine.
Mieux, il est allé chercher sans forcer les 1,243 milliards de $ de recettes globales des Indestructibles 2, et est devenu tranquillement le plus gros succès de l'histoire de la firme à la lampe.

1. Deadpool & Wolverine (6) $15,184,000/$599,525,117 (total USA)
2. Alien : Romulus (3) $9,324,000/$88,764,631 (total USA)
3. Jamais Plus - It Ends with us (4) $7,425,000/$133,718,800 (total USA)

4. Reagan (1) $7,400,720/$7,400,720 (total USA)
5. Twisters (6) $7,160,000/$258,031,935 (total USA)
6. Blink Twice (2) $4,687,000/$15,340,550 (total USA)
7. The Forge (2) $4,600,000/$14,313,273 (total USA)

8. Moi, moche et méchant 4 (9) $4,080,000/$354,110,490 (total USA)
9. L'I.A. du mal (1) $3,700,000/$3,700,000 (total USA)
10. Vice-Versa 2 (12) $2,770,000/$650,009,541 (total USA)



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