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Box-Office US du week-end du 16/08/2024 : Alien : Romulus déloge Deadpool & Wolverine du trône de leader du B.O.

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Tranquillement, Alien : Romulus se paye le second meilleur démarrage de la saga (41,5M$), et devance un Deadpool & Wolverine qui a franchit la barre symbolique des 500M$ à la maison (29M$/545,8M$) et un Jamais Plus - It Ends with us qui s'approche déjà, étonnamment,  des 100M$ après dix jours d'exploitation (24M$/97,7M$).


Fort de critiques étonnamment élogieuses, Alien : Romulus, septième film de la franchise Alien chapeauté par Fede Alvarez, s'offre un solide démarrage sur ces terres, tellement qu'il se paye le meilleur second premier week-end de la saga, derrière Prometheus (52M$).
Avec 41,5M$ sur 3885 salles, et pas moins de 108,2M$ à l'international, le film prend tranquillement les commandes et ne devrait pas trop traîner à rembourser son investissement (80M$ de budget, hors campagne promotionnelle), de quoi laisser présager un avenir radieux (et tout en fan service ?) pour la saga du côté de la firme aux grandes oreilles...
Seule grosse nouveauté du week-end, il fait évidemment mieux que Mon ami le petit manchot de David Schürmann (1M$ sur 1080 salles) et Coraline, qui arrive à joliment attirer les spectateurs pour sa ressortie spéciale 15ème anniversaire (8,5M$ sur 1535 salles).

C'était couru d'avance, mais Marvel peut quand-même gentiment se frotter les mains.
Estampillé seul film de 2023 pour un MCU qui balance gentiment au placard sa phase du Multiverse, Deadpool & Wolverine de Shawn Levy casse la baraque même si tous ses secrets sont déjà sur la toile.
Avec 545,8M$ de recettes sur ses propres terres après quatre semaines d'exploitation - sur un arc 3960 salles -, le film s'est offert le meilleur démarrage de l'histoire pour un film classé R, mais aussi le huitième meilleur démarrage tout classement confondu, juste derrière Jurassic World (208M$), bien loin de Deadpool premier du nom (132M$) en 2016, et de sa suite en 2018 (125M$); mais également le meilleur démarrage de l'année outre-Atlantique, avec 50M$ de plus que Vice-Versa 2 (155M$).

Grâce à lui, le MCU est officiellement devenu la seule franchise de l'histoire du cinéma à dépasser les 30 milliards de dollars de recettes.
Une arrivée canon qui se note aussi à l'international, puisque le film s'offre un joli ratio de 1,142 milliard de $ sur la même période.
Carton maousse costaud donc, lui dont le budget plafonne à 200M$, alors que Disney aurait dépensé la somme rondelette de 100M$ pour en faire sa promotion - selon le site Variety -, plaçant dès lors son seuil de rentabilité à, au moins, 600M$.
Une formalité déjà remplie en une dizaine de jours...

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Sans forcer, il conserve la seconde place du podium devant les deux " grosses " nouveautés de la semaine passée : la romance It Ends with us de Justin Baldoni avec Blake Lively, gros carton aussi bien maison (97,7M$ sur 3739 salles, pour 25M$ de budget hors campagne promotionnelle) qu'à l'international (179,9M$, également après dix jours d'exploitation), mais aussi et surtout Borderlands de Eli Roth, adaptation catastrophique du jeu vidéo éponyme, qui se gamelle sévère avec 13,5M$ sur un arc de 3125 salles (18,5M$ à l'international), pour un budget estimé à 115M$ - hors campagne promotionnelle.
C'était prévisible certes, mais la douche reste quand-même glaciale.
Le thriller Cuckoo de Tilman Singer lui, avec Hunter Schafer, Dan Stevens et Jessica Henwick, s'en sort bien mieux - 5,3M$ sur 1402 salles, et un budget avoisinant les 7M$.

Après trois semaines d'exploitation, le pas vraiment alléchant Harold et le crayon magique de Carlos Saldanha avec Zachary Levi, confirme qu'il se gamelle mignon avec 15,7M$ de recettes sur 1829 salles (pour 40M$ de budget, hors campagne promotionnelle), là où Trap, dernier long-métrage en date de M. Night Shyamalan s'en sort un peu mieux même s'il chute déjà du Top 5.
Avec un assez bon ratio de 35,2M$ sur ses terres sur un arc de 2436 salles, et un budget avoisinant les 30M$ (hors campagne promotionnelle), le film, qui atteint les 62,3M$ à l'international en a peine vingt jours, pourrait bien in fine être une bonne affaire pour la Warner.

Méchamment redouté, Twisters, reboot/suite du (très) chouette disaster movie des 90s Twister de Jan De Bont, était annoncé comme un petit flop sur ses terres à la vue de son budget costaud : 200M$ hors campagne promotionnelle.
Seulement, les analystes se sont méchamment mis le doigt dans l'œil et ont un peu trop mésestimé le pouvoir attractif de la next big thing d'Hollywood qu'est devenu Glen Powell, puisque le film de Lee Isaac Chung caracole déjà à un joli ratio de 238,4M$ sur 3483 salles, après cinq semaines d'exploitation.
Pas mal, lui qui atteint dans le même temps, 333,4M$ à l'international.
Alors certes, le seuil de rentabilité (400M$ minimum) est encore un peu loin, mais c'est une bonne nouvelle pour un projet dont on ne donnait pas cher de la peau il y a encore quelques semaines...

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Avec six films au compteur dont deux spin-offs, la franchise Moi, moche et méchant ronronne d'un point de vue qualitatif mais s'avère toujours aussi fédératrice dans les salles obscures.
Avec 340,4
M$ sur ses terres après sept semaines - sur un arc de 2788 salles -, Moi, moche et méchant 4, qui s'est offert le meilleur démarrage de la franchise sur ses terres, une bonne tête devant Les Minions (115,7M$), 
se porte tout aussi bien à l'international, avec un bon ratio de 847,3M$.

Au-delà d'être un temps le meilleur démarrage de l'année, loin devant Dune : Deuxième Partie (82,5M$) mais aussi et surtout le plus gros hit de 2024 (aux US comme dans le monde), Vice-Versa 2 de Kelsey Mann a également réussit la prouesse d'être le deuxième meilleur démarrage de l'histoire de la firme à la lampe Pixar, juste derrière Les Indestructibles 2 (182M$), mais aussi le meilleur démarrage à l'international pour un film d'animation américain, juste devant La Reine des Neiges 2 (140M$ vs 135M$).

Et depuis, les records ne cessent de tomber.
Avec 642,1M$ sur ses terres après dix semaines - sur 1850 salles -, et 1,625 milliard de $ à l'international, le film n'a eu aucun mal à rembourser son confortable budget - 200M$ - ni à devenir le plus gros carton de l'année, en attendant le ratio final de l'autre épouvantail de la firme aux grandes oreilles, Deadpool & Wolverine.
Mieux, il est allé chercher sans forcer les 1,243 milliards de $ de recettes globales des Indestructibles 2, et est devenu tranquillement le plus gros succès de l'histoire de la firme à la lampe.
1. Alien : Romulus (1) $41,500,000/$41,500,000 (total USA)
2. Deadpool & Wolverine (4) $29,000,000/$545,816,895 (total USA)
3. Jamais Plus - It Ends with us (2) $24,000,000/$97,784,697 (total USA)

4. Twisters (5) $15,000,000/$222,271,580 (total USA)
5. Coraline (Ressortie spéciale 15ème anniversaire) $8,391,479/$8,391,479 (total USA)
6. Moi, moche et méchant 4 (7) $6,000,000/$340,402,155 (total USA)
7. Trap (3) $3,435,000/$35,214,485 (total USA)

8. Vice-Versa 2 (10) $3,200,000/$642,194,883 (total USA)
9. Stree 2 (1) $2,570,000/$2,570,000 (total USA)
10. Borderlands (2) $2,350,000/$13,542,237 (total USA)



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