Box-office US du week-end du 04/08/2023 : Barbie bouffe tout cru le Stath' et ses mégalodons !

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Face à une Barbie qui ne cesse de récolter du billet vert (53M$/459,3M$), et un Oppenheimer qui performe tout aussi bien (28,7M$/228,5M$), En Eaux très troubles démarre plus timidement que son aîné En Eaux troubles (30M$ contre 45,4M$).
Bon démarrage pour Ninja Turtles : Teenage Years (28M$).


S'il était écrit que cette suite ne nagerait pas bien loin dans l'océan qualitatif, on espérait au moins que le Stath' nous ferait barboter un minimum dans le petit bain du kiffe, une petite bouée du fun bien serrée autour du bidon.
Que nenni, à la différence d'un premier opus qui faisait déjà, difficilement, le café, En Eaux très troubles de Ben Wheatley flaire la pisse et ne vaut même pas une brasse dans les salles obscures, le film se payant même un premier week-end inférieur au premier opus : 30M$ contre 45,4M$, assez timide pour un budget de 129M$ - hors campagne promotionnelle.
Mais co-production chinoise oblige, le B.O. international devrait lui permettre de gentiment être rentable - déjà 142M$.

Autre grosse nouveauté de la semaine, Ninja Turtles : Teenage Years ne fait pas trop de vagues et se dirige tranquillement vers les portes du succès.
Avec 28M$ de recettes sur ses trois premiers jours - 51,7M$ à l'international -, le film ne devrait pas avoir beaucoup de mal à rembourser son maigre investissement (70M$, hors campagne promotionnelle), et permettre à la Paramount d'engranger quelques billets verts, après la petite déconvenue Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1.

À noter la jolie petite sortie de Passages d'Ira Sachs, en salles depuis le 28 juin par chez nous, et qui démarre avec 64,069$ sur ses propres terres après trois jours, sur un arc de... trois salles seulement.
Une moyenne de 21,356$ par salles (la plus belle moyenne de la semaine), c'est presque le double de Barbie en ce moment même !

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On se doutait que le duel entre Oppenheimer et Barbie tournerait court, en grande partie parce que les deux films ont deux cibles sensiblement opposées (et que le second est, totalement, un film de saison), mais aussi et surtout parce que l'un des deux arbore un montage nettement moins imposant - 3h01min contre 1h55min.
Il n'empêche que le carton du film de Greta Gerwig reste impressionnant, et que le succès du nouveau long-métrage de Christopher Nolan, reste tout aussi impressionnant.

Désormais estampillé meilleur démarrage de l'année sur ses terres, meilleur démarrage de toute l'histoire pour un film réalisé par une femme, ainsi que premier long-métrage réalisé en solo par une femme, à dépasser la barre symbolique du milliard de dollars de recettes, Barbie caracole toujours en tête ce week-end avec 459,3M$ de recettes sur ses dix-sept premiers jours, et un ratio tout aussi énorme à l'international : 1,033 milliard de $.
De quoi multiplier déjà par 7 (pour le moment) son investissement, annoncé à 145M$ - hors campagne promotionnelle.

Oppenheimer lui, se paye le meilleur démarrage de la filmographie de Nolan, hors sa trilogie du Dark Knight.
Avec 228,5M$ sur ses terres, et pas moins de 552,9M$ sur la même période, le film n'a lui aussi aucun mal à s'avérer une affaire fructueuse pour Universal Pictures (on parle de 100M$ de budget, là encore hors campagne promotionnelle), qui les enchaîne cette année.

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Le Manoir Hanté, estampillé divertissement familial de l'été du côté de la firme aux grandes oreilles Disney, se paye une sacrée déconvenue avec un second week-end encore plus en deçà des attentes, que celui de son arrivée en salles.
Pas aidé par des critiques mitigées (pour être poli) et un désintérêt profond du public, le film récolte 42M$ après dix jours (sur 3700 salles), soit déjà bien loin de la rentabilité imposée par son budget mignon : 150M$, hors campagne promotionnelle.
Et ce n'est pas son B.O. international - 52,6M$ - sur la même période, qui changera la donne...

Un revers que ne connaîtra pas l'excellent La Main des jumeaux Philippou, qui se paye un beau box-office outre-Atlantique : 22,1M$, soit déjà quasiment cinq fois de son investissement (4,5M$), sur un ratio de salles bien inférieur aux gros mastodontes du moment - 2600 salles.

Le bien buzzé mais surtout bien financé Sound of Freedom avec Jim Caviezel, continue sa route en enchaînant les billets verts (même si les salles seraient vides, l'argent lui, est bien réel) malgré les accusations entourant ses producteurs, et s'offre un cinquième week-end dans le Top 10, et un cumul de 163,4M$ (sur 3400 salles), lui qui n'en a coûté que 14,2M$.

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À une heure où tous les blockbusters où presque, se ramassent la tronche, Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1, sans aucun doute le meilleur divertissement d'action de la saison, tire un brin la tronche avec un troisième week-end déjà en deçà des espérances - 6,4M$/151M$ sur vingt-quatre jours et 2400 salles -, lui qui incarnait pourtant, paradoxalement, la seconde meilleure entrée de la saga sur ses terres, un poil devant Rogue Nation (55,5M$ sur son premier week-end), et juste derrière Fallout (61M$ sur son premier week-end).

À l'international en revanche, le film se paye un démarrage solide - 493,8M$, sur la même période -, laissant espérer qu'il incarne une locomotive à combustion lente comme Top Gun : Maverick, et qu'il fasse bien plus que rembourser son budget maousse costaud (290M$, hors campagne promotionnelle), malgré l'arrivée des deux mastodontes Barbie et Oppenheimer.
On croit en toi et en cette mission difficile, Tom...

Indy fait la gueule et il a de quoi, tant Indiana Jones et le Cadran de la Destinée n'attire pas des masses sur ses terres.
Avec 170,6M$ tout rond sur ses terres sur six semaines d'exploitation (368,4M$ à l'international sur la même période), le film se paye une carrière timide aux vues de son budget colossal (294,7M$ hors campagne promotionnelle), mais surtout en comparaison de l'opus précédent, Le Royaume du Crâne de Cristal, qui avait démarré à plus de 100M$, rien que sur son premier week-end.
Triste pot de départ pour notre héros...

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S'il incarne, sans trop de difficulté, le meilleur opus de la saga passé le diptyque original de James Wan, Insidious : The Red Door, estampillé premier long-métrage de Patrick Wilson, n'en reste pas moins une gentille déconvenue.
Ce qui ne semble pas l'empêcher pour autant de casser la baraque, puisque le film se paye un meilleur démarrage que prévu, tant il a même réussi à rentabiliser son investissement sur ses terres, en à peine trois jours.

Avec désormais 80,6M$ pour seulement 16M$ de budget - hors campagne promotionnelle -, et pas moins de 182,4M$ de recettes au B.O. mondial après quatre semaines, le film se paye une belle carrière et devrait gentiment motiver Blumhouse et Screem Gems à la faire (de manière totalement absurde) perdurer...

À peine meilleur que The Flash, désormais disponible en VOD outre-Atlantique (il a coûté autant : 200M$), Élémentaire de Peter Sohn bouffe lui aussi le bitume et se paye le moins bon démarrage de toute la firme Pixar, avec un petit ratio de 148,2M$ sur sept semaines (423,6M$ à l'international), moins bien même que Le Voyage d'Arlo et En Avant (sorti en plein Covid-19).
Côté perte, la firme aux grandes oreilles devrait perdre au minimum 100M$ dans cette affaire...

Source

1. Barbie (3) $53,000,000/$459,381,000 (total USA)
2. En Eaux très troubles (1) 30,000,000$/30,000,000$ (total USA)
3. Oppenheimer (3) $28,700,000/$228,568,620 (total USA)

4. Ninja Turtles : Teenage Years (1) 28,000,000$/28,000,000$ (total USA)
5. Le Manoir hanté (2) $8,971,000/$42,020,808 (total USA)
6. Sound of Freedom (5) $7,031,662/$163,472,260 (total USA)
7. Mission : Impossible - Dead Reckoning Partie 1 (4) $6,450,000/$151,002,770 (total USA)

8. La Main (2) $6,272,232/$22,135,092 (total USA)
9. Indiana Jones et le Cadran de la Destinée (6) $1,521,000/$170,640,059 (total USA)
10. Élémentaire (8) $1,211,000/$148,298,938 (total USA)