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Box-office US du week-end du 13/06/2025 : Harold et Krokmou s'envolent en tête du B.O.

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Sans trembler, Dragons prend solidement les commandes du B.O (85,7M$) à un Stitch toujours en forme (15,5M$/366,3M$), là où Materialists (12M$) grille sur le poteau Ethan Hunt (10,3M$/166,3M$), pour lui piquer la dernière place du podium.


Si beaucoup peuvent intimement - et à raison - douter de la légitimité de son entreprise, à une heure où la firme aux grandes oreilles dilapident gentiment son catalogue animé en live-action tous plus désincarnés les uns que les autres, Dragons, remake en prises de vues réelles du film éponyme de Dean DeBlois par Dean DeBlois, aux critiques plus où moins positives, semble néanmoins réussir son pari du côté du public.
Avec pas moins de 83,7M$ de recettes sur ses trois premiers jours - 197,8M$ au global - et pas moins de 4356 salles, le film se paye sans forcer le meilleur démarrage de la saga, pas un mal vu qu'il en est également le plus coûteux - on parle d'un budget estimé à 150M$, hors campagne promotionnelle.

Néanmoins, il ne devrait pas avoir de mal à incarner une belle affaire rentable pour Universal Studios, à l'image de l'autre grosse nouveauté de la semaine : Materialists, qui se paye le troisième meilleur démarrage de l'histoire du box-office pour un film A24.
Fort d'un solide trio vedette Dakota Johnson, Chris Evans et Pedro Pascal, le film de Celine Song chope même la dernière place du podium à Ethan Hunt, et avec 12M$ de recettes sur 3675 salles - 15,5M$ au global -, le film est fièrement lancé sur la voie de la rentabilité, lui dont le budget n'excède pas les 20M$ (hors campagne promotionnelle).

Copyright Atsushi Nishijima

Il était certain que tout spin-off de la lucrative franchise John Wick qu'il soit, Ballerina de Len Wiseman n'allait pas atteindre les cimes de la franchise mère dès le premier film, même avec une Ana De Armas qui déboîte mignon son prochain.
Reste que s'il a sensiblement plus de punch que le dernier Karate Kid - c'est déjà ça -, 41,8M$ sur 3409 salles pour ses dix premiers jours, et un ratio de 91,5M$ au global, il n'y a pas pour autant de quoi sabrer le champagne vu son budget conséquent (80M$, hors campagne promotionnelle)...
Mais avec son bon buzz positif, il pourrait sensiblement limiter la casser et terminer sa carrière aux alentours des 150/160M$, soit pile poil son seuil de rentabilité.

De son côté, le magnifique Life of Chuck de Mike Flanagan, dont on ne sait pas le budget certes, aura au moins le petit plaisir de s'offrir une excellente seconde semaine, à l'image de son démarrage canon la semaine dernière (216 031$ sur 16 salles seulement, et une moyenne de 13 501$ de recettes par salles), puisqu'il voit son arc de salles gentiment grimper - de 16 à 1072 -, comme son ratio de billets verts : 2,4M$ (2,8M$ au global).

Copyright Neon

Tout nouvel opus - improbable - d'une franchise populaire soit-il, Karate Kid : Legends, conçu uniquement sur le succès (mérité) d'une Cobra Kai qui ne devrait logiquement pas où peu être citée, n'était pas fondamentalement armé pour lutter avec les gros morceaux Stitch et Ethan Hunt, même avec Jackie Chan et un Ralph Macchio sur le retour, en vedette.
Il n'empêche que le film de Jonathan Entwistle, pas aidé par une rafale de critiques mi-mitigées, mi-négatives, arrive quand même à aller glaner du billet vers au cœur du Top 10 en troisième semaine, avec désormais 44,1M$ sur 3008 salles après dix-sept jours (89,9M$ au global), qui lui assure une rentabilité sans trop forcer (on parle d'un budget de 45M$ hors campagne promotionnelle, et donc d'un ratio de rentabilité aux alentours de 90M$).

Après une première semaine dans un petit arc de salles, The Phoenician Scheme fait toujours grimper son ratio en troisième semaine de salles (de 6 à 1678, il est désormais distribué sur 1731 écrans) comme son ratio de billets verts : 12,8M$ après dix-sept jours donc (26,9M$ au global).
Pas si mal pour un film qui aurait coûté environ 30M$ - hors campagne promotionnelle.

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C'était une certitude qu'aussi opportuniste qu'il soit, Lilo & Stitch version live-action allait caracoler en tête à sa sortie, tout en récoltant du billet vert en masse, même face à un dernier (!?) Mission : Impossible ayant fait le plein de confiance et de hype sur la dernière Croisette, pas vraiment échaudé par des critiques sensiblement mitigées.
Mais le K.O. n'était finalement pas si éclatant que cela le week-end de leur sortie, puisque si le film de Dean Fleischer-Camp se payait un démarrage canon à la maison (183M$ après trois jours et sur 4410 salles) comme au global (341,7M$ après cinq jours), laissant à penser que le milliard de dollars de recettes ne devrait être qu'une formalité, Mission : Impossible - The Final Reckoning arrivait à s'offrir le meilleur démarrage de la saga à la maison (77M$ après trois jours et sur 3857 salles) comme partout sur le globe (204M$ au global, la aussi sur 5 jours).

Trois semaines plus tard, l'écart est abyssale : Lilo & Stitch est déjà en direction des 400M$ à la maison (366,3M$ sur 3675 salles) et dépasse les 850M$ au global (858,3M$), là où The Final Reckoning dépasse trop tranquillement les 150M$ à la maison (166,3
M$ sur 2942 salles), et accroche tout juste les 500M$ au global (506,8M$).
Pas si mal en comparaison du septième opus, pour un film qui aurait coûté au bas mot 400M$ - hors campagne promotionnelle -, et dont le seuil de rentabilité devrait être évalué autour des 800M$.
On croit en toi Tom, mais ça risque d'être une sacrée mission impossible pour glaner autant de billets verts...

Copyright Paramount Pictures

Sans révolutionner une formule gagnante à laquelle il n'offre que quelques petites nuances, Destination Finale Bloodlines du tandem Zach Lipovsky et Adam B. Stein ravive la flamme de la saga DF tout autant que l'intérêt des fans pour celle-ci, à tel point qu'il s'offre même une carrière en salles presque au-delà des espérances.
Avec un ratio de 130,6M$ après cinq semaines sur 2138 salles et pas moins de 271,7M$ au global, le film se paye le meilleur ratio de la saga au box-office maison et à l'international, lui qui avait déjà remboursé, dès son premier week-end de sortie, son budget un poil onéreux de 50M$.
Autant dire que la franchise s'assure déjà la mise en route d'un septième film dans un futur proche...

Passé un Black Panther : Wakanda Forever loin d'être fifou - pour être poli -, Ryan Coogler opère un virage à 180°du côté de chez la Warner, avec une bisserie surnaturelle friquée (90M$ au compteur) et à l'ancienne, qui a su habilement conjuguer succès critique et public donc.
Sans trembler, Sinners garde chèrement sa place dans le TOP 10 en neuvième semaine, avec un joli ratio de 275,4M$ à la maison sur 951 salles ce week-end.
Une sacrée prouesse, d'autant que son ratio global grimpe à 361,1M$, ce qui le fait survoler tranquillement son seuil de rentabilité, aux alentours des 180M$ (hors campagne promotionnelle).
La Warner peut sabrer le champagne, après le flop de Mickey 17 le mois dernier, elle enchaîne les hits grâce à son giron horrifique...


Source




1. Dragons (1) $83,700,000/$83,700,000 (total USA)
2. Lilo & Stitch (4) $15,500,000/$366,371,809 (total USA)
3. Materialists (1) $12,000,423/$12,000,423 (total USA)

4. Mission : Impossible - The Final Reckoning (4) $10,300,379/$166,316,000 (total USA) 
5. Ballerina (2) $9,400,000/$41,832,471 (total USA)
6. Karate Kid : Legends (3) $5,000,040/$44,153,000 (total USA)
7. Destination Finale Bloodlines (5) $3,900,290/$130,648,000 (total USA)

8. The Phoenician Scheme (3) $3,073,190/$12,800,000 (total USA)
7. Life of Chuck (2) $2,144,250/$2,441,423 (total USA) 
10. Sinners (9) $1,470,000/$275,484,237 (total USA)