Box-office US du week-end du 24/01/2025 : Marky Mark perd ses cheveux mais prend les commandes

Lionsgate

Marky Mark a beau être chauve, avec Mad Mel il prend gentiment les commandes du B.O. (12M$) a un Mufasa aux griffes toujours accrochées à la seconde place (8,7M$/221M$), tandis que la comédie façon Friday au féminin, One of them days avec le tandem Keke Palmer/SZA, chute à la dernière place du podium cette semaine (8M$/25M$).

Sans péter dans la soie de l'originalité, Vol à haut risque d'un Mad Mel Gibson qui ne bouscule pas trop la maestria de sa caméra, incarne une sympathique bisserie à l'ancienne, à l'image d'un Marky Mark Wahlberg qui y cabotine comme un sagouin en tueurs à gages chauve et sauvage.
Seule grosse nouveauté au sein d'un week-end où la ghost story de Steven Soderbergh, Presence, n'a pas forcément passionné les foules (3,4M$ sur un arc de 1750 salles, pour 2M$ de budget, le film est déjà quasiment rentable), le film prend tranquillement les commandes avec un ratio de 12M$ sur 3161 salles.
Produit à hauteur de 25M$ - hors campagne promotionnelle -, il va devoir aller chercher les 50M$ de recettes globales pour être rentable, ce qui n'est pas une affaire gagnée d'avance...

La semaine dernière, force est d'admettre que l'on n'aurait pas vraiment une pièce sur la comédie One of them days avec le tandem Keke Palmer/SZA et pourtant, le film Lawrence Laumont tirait son épingle du jeu malgré une grille de sortie moins conséquente que la concurrence, et prenait les commandes avec un joli ratio de 11,6M$.
Cette semaine, le film chute un brin mais garde une influence très forte (-32,2% de perte seulement comparé à son premier week-end), et atteint les 25M$ sur 2675 salles.

Courtesy of Sony Pictures Releasing

Soit huit millions de plus que Wolf Man, LA grosse sortie du week-end passé qui s'est payé un accueil critique glacial - mais mérité.
Avec 17,8M$ sur ses terres avec une grille de salles confortable - 3354 -, le film, dont le budget est plafonné à 7M$ hors campagne promotionnelle (c'est du Blumhouse ++), et 27,6M$ en comptant les recettes à travers le globe, ne casse pas la baraque mais incarne déjà, néanmoins, une jolie affaire rentable pour la firme de Jason Blum et Universal Pictures.

Sans grosse sortie dans son escarcelle à son arrivée, le plutôt solide actionner Criminal Squad : Pantera de Christian Gudegast, suite de l'excellent Criminal Squad qui louchait gentiment sur Heat (là, on vire sensiblement plus proche de la saga Fast & Furious), prenait tranquillement les commandes mais commence gentiment mais sûrement à se gameller depuis, malgré un bon ratio de 31,8M$ sur 2108 salles.
Pas de quoi s'inquiéter encore, mais avec des recettes globales pour le moment à 40,4M$ sur dix-sept jours, et un budget plafonné à 40M$, et donc un seuil de rentabilité établi à 80M$, ce bon vieux Gege Butler n'est pas encore prêt à se payer un vrai hit en salles...

Même si son arrivée en salles était, saison différente oblige, en deçà des chiffres du précédent opus (72,1M$), Sonic 3, le film se paye une carrière bien au-dessus des espérances (il est déjà au-delà des recettes maison du second film), puisqu'il claque un joli 226M$ de recettes après six semaines - 446,5M$ en recettes globales - et un arc de 3097 salles (pas mal, pour un budget estimé à 122M$, hors campagne promotionnelle, et donc un seuil de rentabilité établi à 244M$), lui qui s'était déjà offert le deuxième meilleur démarrage pour un film PG sorti au mois de décembre, depuis Le Monde de Narnia : La Sorcière blanche, le lion et l'armoire magique en 2005.
Sacré hold-up pour une franchise dont le quatrième opus est déjà officiellement en production, et dont la sortie est prévue pour 2027.

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Mais si Sonic rit, c'est Mufasa et la firme aux grandes oreilles qui comptent résolument plus les billets verts, puisque le pas folichon Mufasa : Le Roi Lion de Barry Jenkins, qui ne pète pas vraiment les records à la différence de son ainé - qui avait franchit sans forcer le milliard de recettes -, s'offre certes un moins bon ratio à la maison que le hérisson sur la même période (221M$ sur un arc de 3420 salles), mais au ratio globale, il grimpe jusqu'aux portes des 600M$ - 626,6M$ - après six semaines donc, de quoi sabrer le champagne tout de même pour un film dont le budget plafonne à 200M$, hors campagne promotionnelle, et un seuil de rentabilité établi à 400M$ minimum.

Une ultime bonne affaire quand-même pour Disney, dans les comptes 2024.
Et de bonne affaire, la seconde aventure de Vaiana en est une folle.
Toujours calée au pied du Top 5 après avoir passé ses trois premières semaines d'exploitation sur le trône de leader, Vaiana 2 tient toujours en respect la concurrence en s'offrant un ratio maousse costaud de 450M$ après neuf semaines sur 2550 salles, et pas moins de 1,026 milliard de $, si on compte les recettes à l'international.

C'est simple, il continue brillamment sur sa lancée après s'être offert le meilleur démarrage de tous les temps sur un week-end de cinq jours, pour un week-end de Thanksgiving et même le meilleur week-end ever pour un film Disney (sur cinq jours comme sur trois jours, avec 135,5M$ de recettes sur ses terres, soient 5M$ de plus que La Reine des Neiges 2 et ses 130,5M$).
Tout continue de rouler en ce moment pour la firme aux grandes oreilles, après les razzias de Vice Versa 2 et Deadpool & Wolverine...

Source

1. Vol à haut risque (1) $12,000,000/$12,000,000 (total USA)
2. Mufasa : Le Roi Lion (6) $8,700,000/$221,073,045 (total USA)
3. One of them days (2) $8,000,115/$25,091,000 (total USA)

4. Sonic 3, le film (6) $5,500,000/$226,096,131 (total USA)
5. Vaiana 2 (9) $4,300,000/$450,040,500 (total USA)
6. Presence (1) $3,415,000/$3,415,000 (total USA)
7. Wolf Man (2) $3,400,290/$17,810,000 (total USA) 

8. Un Parfait Inconnu (5) $3,100,000/$62,946,833 (total USA)
9. Criminal Squad : Pantera (3) $3,000,000/$31,850,577 (total USA)
10. The Brutalist (6) $2,873,057/$9,333,947 (total USA)