[CRITIQUE] : Bookworm
Réalisateur : Ant Timpson
Acteurs : Elijah Wood, Nell Fisher, Morgana O'Reilly, Michael Smiley,...
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : -
Genre : Aventure, Comédie, Famille.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Après l'hospitalisation de sa mère, le père de Mildred, 12 and, Strawn Wise, un magicien américain vient s'occuper d'elle. Dans l'espoir de divertir l'adolescente studieuse, Strawn emmène Mildred camper dans la nature de la Nouvelle-Zélande à la recherche de la bête mythologique connue sous le nom de Panthère de Canterbury.
Critique :
Qui n'aime pas Elijah Wood ?
La question est simple, facile, et n'appelle qu'à une seule et unique réponse : personne, tant le bonhomme est peut-être, assurément même (allez, ne soyons pas objectifs, on l'aime vraiment beaucoup), l'un des seconds couteaux les plus attachants d'une production Hollywoodienne qui n'a jamais réellement su le mettre en valeurs où qu'à de trop rares exceptions - même s'il faut admettre qu'il n'a pas toujours eu des choix heureux.
Découvert lorsqu'il traitait limité Marty McFly de ringard dans Retour vers le futur, avant de devenir l'un des rôles titres de l'une des sagas les plus populaires de l'histoire du cinéma (Le Seigneur des Anneaux), que d'un petit écran où il n'a finalement jamais été assez présent - comme le grand -, malgré quelques choix plutôt avisés (Wilfred, Dirk Gently, détective holistique, Yellowjackets), il est désormais plus où moins abonné à des productions de seconde zone, voire du circuit indépendant ricain.
C'est de retour en terres néo-zélandaises (en attendant les prochains films LOTR d'Andy Serkis ?), qu'il nous revient avec un chouette petit bout d'aventure fantaisiste et sincère, Bookworm d'Ant Timpson (Come to daddy, déjà avec Wood), où il campe un magicien raté de Las Vegas/père absent (mais aussi anxieux et méchamment lâche), Strawn Wise, d'une petite gamine précoce de onze ans, Mildred, qui revient justement dans son existence en s'envolant à l'autre bout du monde, pour s'occuper d'elle et la suivre dans une balade folle à travers la nature sauvage de Nouvelle-Zélande, à la recherche d'une panthère rare et de la jolie récompense qui va avec sa découverte (ce qui aidera cette dernière pour payer les frais médicaux de sa mère, brutalement tombée dans le coma).
Tout est dans le pitch et pourtant, impossible de ne pas se laisser séduire par ce divertissement familial étonnamment doux et ironique (mais qui n'a pas peur de la noirceur, et encore moins de la sienne), certes fauché comme les blés mais thématiquement pas si éloigné de Come to Daddy (une nouvelle exploration décalée de la paternité, ici nouée autour de la naissance maladroite d'un lien père/fille fort et sensible), à ceci près qu'il troque ses élans sanglants avec une fantaisie folk Waititi-esque - en moins irritante et plus adorable, cela dit.
Hunt for the Wilderpeople n'est jamais loin (et non Dora l'exploratrice, comme le cri avec un poil de malhonnêteté, son affiche), même dans son aspect un brin répétitif (et sa progression à faire vibrer les cordes sensibles avec peu d'ingrédients), mais c'est suffisamment chouette et charmant pour ne pas laisser insensible.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Elijah Wood, Nell Fisher, Morgana O'Reilly, Michael Smiley,...
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : -
Genre : Aventure, Comédie, Famille.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h44min.
Synopsis :
Après l'hospitalisation de sa mère, le père de Mildred, 12 and, Strawn Wise, un magicien américain vient s'occuper d'elle. Dans l'espoir de divertir l'adolescente studieuse, Strawn emmène Mildred camper dans la nature de la Nouvelle-Zélande à la recherche de la bête mythologique connue sous le nom de Panthère de Canterbury.
Critique :
Hunt for the Wilderpeople n'est jamais loin à la vision de #Woodworm, chouette petit bout d'aventure sincère à la fantaisie folk Waititi-esque, vissée sur l'attachante relation entre une gamine précoce et un père magicien raté qu'elle n'a jamais connu - un excellent Elijah Wood. pic.twitter.com/eSnZ0Sy4je
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 8, 2024
Qui n'aime pas Elijah Wood ?
La question est simple, facile, et n'appelle qu'à une seule et unique réponse : personne, tant le bonhomme est peut-être, assurément même (allez, ne soyons pas objectifs, on l'aime vraiment beaucoup), l'un des seconds couteaux les plus attachants d'une production Hollywoodienne qui n'a jamais réellement su le mettre en valeurs où qu'à de trop rares exceptions - même s'il faut admettre qu'il n'a pas toujours eu des choix heureux.
Copyright Vertical Entertainment |
Découvert lorsqu'il traitait limité Marty McFly de ringard dans Retour vers le futur, avant de devenir l'un des rôles titres de l'une des sagas les plus populaires de l'histoire du cinéma (Le Seigneur des Anneaux), que d'un petit écran où il n'a finalement jamais été assez présent - comme le grand -, malgré quelques choix plutôt avisés (Wilfred, Dirk Gently, détective holistique, Yellowjackets), il est désormais plus où moins abonné à des productions de seconde zone, voire du circuit indépendant ricain.
C'est de retour en terres néo-zélandaises (en attendant les prochains films LOTR d'Andy Serkis ?), qu'il nous revient avec un chouette petit bout d'aventure fantaisiste et sincère, Bookworm d'Ant Timpson (Come to daddy, déjà avec Wood), où il campe un magicien raté de Las Vegas/père absent (mais aussi anxieux et méchamment lâche), Strawn Wise, d'une petite gamine précoce de onze ans, Mildred, qui revient justement dans son existence en s'envolant à l'autre bout du monde, pour s'occuper d'elle et la suivre dans une balade folle à travers la nature sauvage de Nouvelle-Zélande, à la recherche d'une panthère rare et de la jolie récompense qui va avec sa découverte (ce qui aidera cette dernière pour payer les frais médicaux de sa mère, brutalement tombée dans le coma).
Copyright Vertical Entertainment |
Tout est dans le pitch et pourtant, impossible de ne pas se laisser séduire par ce divertissement familial étonnamment doux et ironique (mais qui n'a pas peur de la noirceur, et encore moins de la sienne), certes fauché comme les blés mais thématiquement pas si éloigné de Come to Daddy (une nouvelle exploration décalée de la paternité, ici nouée autour de la naissance maladroite d'un lien père/fille fort et sensible), à ceci près qu'il troque ses élans sanglants avec une fantaisie folk Waititi-esque - en moins irritante et plus adorable, cela dit.
Hunt for the Wilderpeople n'est jamais loin (et non Dora l'exploratrice, comme le cri avec un poil de malhonnêteté, son affiche), même dans son aspect un brin répétitif (et sa progression à faire vibrer les cordes sensibles avec peu d'ingrédients), mais c'est suffisamment chouette et charmant pour ne pas laisser insensible.
Jonathan Chevrier