[CRITIQUE] : Jamais sans mon psy
Réalisateur : Arnaud Lemort
Avec : Christian Clavier, Baptiste Lecaplain, Claire Chust, Cristiana Réali,..
Distributeur : UGC Distribution / TF1 Studio
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h31min
Synopsis :
Le Dr Béranger est un célèbre psychanalyste à qui tout réussit. Sa vie serait parfaite s’il n’y avait pas ce patient très angoissé et extrêmement collant : Damien Leroy. Pour enfin s’en débarrasser, il lui fait croire que le seul moyen de guérir est de trouver le grand amour. Mais alors qu’il s’apprête à fêter ses 30 ans de mariage, sa fille lui annonce qu’elle a enfin trouvé l’homme de sa vie qui n’est autre que… Damien. La fête va virer au cauchemar.
Critique :
Dans l'univers of madness de la production française où il règne en maître, aux côtés d'un Didier Bourdon dont les choix cinématographiques sont tout aussi catastrophiques, on en oublierait presque parfois que Christian Clavier s'attache - réellement - à de chouettes films ces dernières années, comédien populaire capable de se fondre sans faire tâche - tout comme ses camarades Gérard Jugnot et Josiane Balasko - dans les productions humoristiques des jeunes générations de la comédie hexagonale, dans une sorte de passage de témoin aussi sincère qu'amusé.
Babysitting 2 de Philippe Lacheau (oui), Un sac de billes de Christian Duguay, Kaamelott : Premier Volet d'Alexandre Astier où encore Irréductible de Jérôme Commandeur, les bons exemples sont bien réels, mais ils ne peuvent décemment pas inverser la tendance qu'il a à s'auto-saborder avec une frénésie presque morbide.
Et s'il on était déjà prêt à sabrer mignon sa dernière comédie en date (on l'avait laissé sur un sacré doublé Les Vengeances de Maître Poutifard et Cocorico), Pas sans mon psy, pour laquelle il retrouvait le réalisateur de (cauchemar) Ibiza, Arnaud Lemort, force est d'admettre que sa vision s'avère in fine loin d'être aussi catastrophique que redouté, même si elle ne vient pas totalement bousculer l'équilibre de la force négative pour autant.
Porté par un pitch gentiment prétexte aux situations comico-faciles (un psychanalyste, pensant se débarrasser de l'un de ses patients, hypocondriaque ultime, en l'invitant à trouver l'âme sœur, le voit de retour quelques mois plus tard dans sa vie, en fiancé de sa propre fille... le karma quoi), le film ne pète décemment pas dans la soie de l'originalité mais s'en amuse presque, en proto-Mon beau-père et moi qui voit Clavier tenter par tous les moyens (quitte à lâcher du pognon et à rappeler le super-ex de sa progéniture) de se débarrasser de son futur gendre Baptiste Lecaplain - au capital sympathie toujours intact sur grand écran -, en enchaînant les plans machiavéliques tous plus où moins liés à ses (nombreuses) névroses.
Tout ne fonctionne pas toujours évidemment, et plusieurs gags tombent (franchement) à plat dans leur potacherie un peu trop décomplexée, mais difficile de totalement cracher sur la popote pour autant, Clavier faisant suffisamment le job (en charentaises, le rôle du père vachard étant devenu une seconde peau pour lui, depuis la trilogie Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu) tandis que l'enthousiasme non feint de la distribution - notamment du côté des seconds couteaux -, vient sensiblement masquer les limites d'une bande qui aurait pu gentiment se vautrer dans le navrant.
Pas moins générique ni indéfendable que les autres donc, mais sans aucun doute un poil plus plaisante à suivre, et c'est déjà (vraiment) pas mal...
Jonathan Chevrier
Avec : Christian Clavier, Baptiste Lecaplain, Claire Chust, Cristiana Réali,..
Distributeur : UGC Distribution / TF1 Studio
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h31min
Synopsis :
Le Dr Béranger est un célèbre psychanalyste à qui tout réussit. Sa vie serait parfaite s’il n’y avait pas ce patient très angoissé et extrêmement collant : Damien Leroy. Pour enfin s’en débarrasser, il lui fait croire que le seul moyen de guérir est de trouver le grand amour. Mais alors qu’il s’apprête à fêter ses 30 ans de mariage, sa fille lui annonce qu’elle a enfin trouvé l’homme de sa vie qui n’est autre que… Damien. La fête va virer au cauchemar.
Critique :
Tout ne fonctionne pas toujours et plusieurs gags tombent (franchement) à plat dans leur potacherie décomplexée, mais difficile de totalement cracher sur la popote familière que vend #JamaisSansMonPsy, loin d'être la plus indéfendable des comédies du Clavier-verse of madness. pic.twitter.com/fGBiK1jzct
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 13, 2024
Dans l'univers of madness de la production française où il règne en maître, aux côtés d'un Didier Bourdon dont les choix cinématographiques sont tout aussi catastrophiques, on en oublierait presque parfois que Christian Clavier s'attache - réellement - à de chouettes films ces dernières années, comédien populaire capable de se fondre sans faire tâche - tout comme ses camarades Gérard Jugnot et Josiane Balasko - dans les productions humoristiques des jeunes générations de la comédie hexagonale, dans une sorte de passage de témoin aussi sincère qu'amusé.
Babysitting 2 de Philippe Lacheau (oui), Un sac de billes de Christian Duguay, Kaamelott : Premier Volet d'Alexandre Astier où encore Irréductible de Jérôme Commandeur, les bons exemples sont bien réels, mais ils ne peuvent décemment pas inverser la tendance qu'il a à s'auto-saborder avec une frénésie presque morbide.
Copyright David Koskas |
Et s'il on était déjà prêt à sabrer mignon sa dernière comédie en date (on l'avait laissé sur un sacré doublé Les Vengeances de Maître Poutifard et Cocorico), Pas sans mon psy, pour laquelle il retrouvait le réalisateur de (cauchemar) Ibiza, Arnaud Lemort, force est d'admettre que sa vision s'avère in fine loin d'être aussi catastrophique que redouté, même si elle ne vient pas totalement bousculer l'équilibre de la force négative pour autant.
Porté par un pitch gentiment prétexte aux situations comico-faciles (un psychanalyste, pensant se débarrasser de l'un de ses patients, hypocondriaque ultime, en l'invitant à trouver l'âme sœur, le voit de retour quelques mois plus tard dans sa vie, en fiancé de sa propre fille... le karma quoi), le film ne pète décemment pas dans la soie de l'originalité mais s'en amuse presque, en proto-Mon beau-père et moi qui voit Clavier tenter par tous les moyens (quitte à lâcher du pognon et à rappeler le super-ex de sa progéniture) de se débarrasser de son futur gendre Baptiste Lecaplain - au capital sympathie toujours intact sur grand écran -, en enchaînant les plans machiavéliques tous plus où moins liés à ses (nombreuses) névroses.
Copyright David Koskas |
Tout ne fonctionne pas toujours évidemment, et plusieurs gags tombent (franchement) à plat dans leur potacherie un peu trop décomplexée, mais difficile de totalement cracher sur la popote pour autant, Clavier faisant suffisamment le job (en charentaises, le rôle du père vachard étant devenu une seconde peau pour lui, depuis la trilogie Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu) tandis que l'enthousiasme non feint de la distribution - notamment du côté des seconds couteaux -, vient sensiblement masquer les limites d'une bande qui aurait pu gentiment se vautrer dans le navrant.
Pas moins générique ni indéfendable que les autres donc, mais sans aucun doute un poil plus plaisante à suivre, et c'est déjà (vraiment) pas mal...
Jonathan Chevrier