[CRITIQUE] : GTmax
Réalisateur : Olivier Schneider
Acteurs : Ava Baya, Jalil Lespert, Jérémie Laheurte, Riadh Belaïche, Thibaut Evrard, Gérard Lanvin, Clémentine Célarié,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action.
Nationalité : Français.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Soélie, une jeune prodige de motocross, voit ses rêves de réussite brisés suite à un accident. Elle se consacre désormais à entraîner son frère, Michael. Quand celui-ci est recruté par des pilotes en scooter Tmax pour un braquage de haut vol à Paris, Soélie doit surmonter ses peurs pour le sauver.
Critique :
Oui, Gérard Lanvin n'a définitivement plus rien à prouver et, passé un walk of shame assez éprouvant sur les deux dernières décennies où on ne retiendra que quelques éclaircie (Bon Rétablissement !, À bout portant, Les Lyonnais et Le Fils à Jo), gageons que le bonhomme a l'intime droit de se permettre d'aller gratter son chèque où il le veut, que ce soit dans une comédie populaire pachydermique fleurant bon l'appel nostalgique d'une époque pas si lointaine où elle nous faisait rire de bon cœur, où même dans un actionner bas du front marketé Europa Corp du pauvre (en gros, toute production Marchalisée, par Olivier Marchal lui-même où ses simili-clones sans âme).
C'est un brin au carrefour de l'actionner féroce mais à la jauge limitée et du drame familial mou du moteur, qu'on le retrouve en second couteau de luxe dans GTmax, estampillé premier long-métrage du comédien et coordinateur de cascades Olivier Schneider, définitivement pas la plus dégueulasse des productions de la firme au Toudoum Netflix (le remake du Salaire de la peur et Nice Girls - une mission à Nice, sont les exemples récents les plus catastrophiques), même si son efficacité dans l'action peine méchamment à surclasser les errances de son écriture, et encore plus les maladresses de la partition générale de sa distribution.
Véritable cocktail déséquilibré entre le premier Fast & Furious (Schneider a bossé sur le sixième opus, pas un hasard) et le brillant Burn Out de Yann Gozlan qui laisse toute idée de réalisme/cohérence au placard, pour viser une certaine forme d'ivresse de la vitesse plutôt entraînante lorsqu'elle lâche réellement les chevaux, la narration - prétexte - s'attache à la plongée du côté obscur d'une ancienne championne de motocross qui a vu ses espoirs de carrière brisés suite à un accident, obligée de rejoindre le crime organisé pour sauver le business familial mais aussi et surtout popotin de son jeune et fougueux frangin, enrôler pour mener un braquage de haut vol dans les rues de la capitale.
Du cousu de fil blanc donc, à la prévisibilité certaine et qui ne suscite pas plus que de raison l'intérêt pour des personnages caricaturaux et mal brossés (les dialogues sont inspides, l'émotion est au ras des pâquerettes, la direction d'acteurs est presque inexistante) mais qui dans l'action, même répétitive et mécanique (voire incohérente avec sa propre vision de la géographie parisienne), dégaine suffisamment d'adrénaline pour vaincre en partie une frustration qui lui colle furieusement aux pneus.
On a vu pire donc, mais on a surtout vu beaucoup mieux.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Ava Baya, Jalil Lespert, Jérémie Laheurte, Riadh Belaïche, Thibaut Evrard, Gérard Lanvin, Clémentine Célarié,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action.
Nationalité : Français.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Soélie, une jeune prodige de motocross, voit ses rêves de réussite brisés suite à un accident. Elle se consacre désormais à entraîner son frère, Michael. Quand celui-ci est recruté par des pilotes en scooter Tmax pour un braquage de haut vol à Paris, Soélie doit surmonter ses peurs pour le sauver.
Critique :
Cocktail déséquilibré entre la formule calibrée du 1er Fast & Furious, le rip-off malade de Burn Out et le drame familial mou du moteur, #GTmax vise l'ivresse de la vitesse mais cale au moindre virage, à peine sauvé par une action un poil entraînante quand elle lâche les chevaux pic.twitter.com/o4UJNR8rfn
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 24, 2024
Oui, Gérard Lanvin n'a définitivement plus rien à prouver et, passé un walk of shame assez éprouvant sur les deux dernières décennies où on ne retiendra que quelques éclaircie (Bon Rétablissement !, À bout portant, Les Lyonnais et Le Fils à Jo), gageons que le bonhomme a l'intime droit de se permettre d'aller gratter son chèque où il le veut, que ce soit dans une comédie populaire pachydermique fleurant bon l'appel nostalgique d'une époque pas si lointaine où elle nous faisait rire de bon cœur, où même dans un actionner bas du front marketé Europa Corp du pauvre (en gros, toute production Marchalisée, par Olivier Marchal lui-même où ses simili-clones sans âme).
Copyright William Dupuy/Netflix |
C'est un brin au carrefour de l'actionner féroce mais à la jauge limitée et du drame familial mou du moteur, qu'on le retrouve en second couteau de luxe dans GTmax, estampillé premier long-métrage du comédien et coordinateur de cascades Olivier Schneider, définitivement pas la plus dégueulasse des productions de la firme au Toudoum Netflix (le remake du Salaire de la peur et Nice Girls - une mission à Nice, sont les exemples récents les plus catastrophiques), même si son efficacité dans l'action peine méchamment à surclasser les errances de son écriture, et encore plus les maladresses de la partition générale de sa distribution.
Véritable cocktail déséquilibré entre le premier Fast & Furious (Schneider a bossé sur le sixième opus, pas un hasard) et le brillant Burn Out de Yann Gozlan qui laisse toute idée de réalisme/cohérence au placard, pour viser une certaine forme d'ivresse de la vitesse plutôt entraînante lorsqu'elle lâche réellement les chevaux, la narration - prétexte - s'attache à la plongée du côté obscur d'une ancienne championne de motocross qui a vu ses espoirs de carrière brisés suite à un accident, obligée de rejoindre le crime organisé pour sauver le business familial mais aussi et surtout popotin de son jeune et fougueux frangin, enrôler pour mener un braquage de haut vol dans les rues de la capitale.
Copyright William Dupuy/Netflix |
Du cousu de fil blanc donc, à la prévisibilité certaine et qui ne suscite pas plus que de raison l'intérêt pour des personnages caricaturaux et mal brossés (les dialogues sont inspides, l'émotion est au ras des pâquerettes, la direction d'acteurs est presque inexistante) mais qui dans l'action, même répétitive et mécanique (voire incohérente avec sa propre vision de la géographie parisienne), dégaine suffisamment d'adrénaline pour vaincre en partie une frustration qui lui colle furieusement aux pneus.
On a vu pire donc, mais on a surtout vu beaucoup mieux.
Jonathan Chevrier