[CRITIQUE] : Les Rois du rallye
Réalisateur : Ross Venokur
Acteurs : avec les voix de Maxime Van Santfoort, Jimmy O. Yang, Lionel Bourguet,...
Distributeur : Alba Films
Budget : -
Genre : Aventure, Animation, Comédie, Famille.
Nationalité : Américain, Britannique, Émirati.
Durée : 1h33min.
Synopsis :
Gi, un jeune pilote, fait le pari qu’il pourra battre le champion en titre, le machiavélique Archie Vaingloriol, à la plus grande course de rallye. Avec l'aide d'un ancien pilote devenu mécanicien, il devra affronter les pièges de ses adversaires et gagner la course pour sauver son village.
Critique :
Dans un été cinéma d'animation majoritairement vampirisé par les grosses productions made in America - Vice-Versa 2, Moi, moche et méchant 3 et Garfield : Héros malgré lui -, quelques éclaircies sont tout de même venue pointer le bout de leur nez, histoire d'offrir une contre-proposition essentielle : le magnifique L'arbre à contes du trio Rashin Kheyrieh, Mohammad-Reza Abedi et Alla Vartanyan, Goodbye Monster de Jianming Huang, Petit Panda en Afrique de Richard Claus et Karsten Kiilerich ou encore Anzu, Chat-fantôme de Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita.
À cette jolie liste il fallait également ajouter Les Rois du rallye de Ross Venokur (le rip-off de Shrek, Charming: Un Prince Trop Charmant), petit bout d'animation certes lui aussi ricain mais sans la force de frappe promotionnelle de ses cousins du moment, qui vient donner un peu de confort aux spectateurs en manque de divertissements tout en moteurs bruyants et vrombissants - oui, les aventures turbo-débiles de la Familia de Dom nous manque un peu.
Pas forcément conçu pour péter dans la soie de l'originalité (on pourrait presque y voir un calque à peine masqué et en mode mockbuster, du Hercules sauce Disney, qui aura d'ailleurs tout prochainement droit à son adaptation en prises de vue réelles), mais porté par un pitch suffisamment taillé à la serpe pour titiller l'intérêt des amateurs de séries B faciles, pour y amener leurs petites têtes blondes (plusieurs pilotes tentent de remporter la victoire au cœur du plus grand rallye du monde, quatre jours de course nichées le long de la célèbre route commerciale de la soie, dont un jeune héros qui voit en sa victoire le seul moyen de sauver son village), le film se fait une aventure comico-vroom-vroom qui pèche peut-être un peu trop autant dans sa linéarité que dans sa volonté de plaire à tous les publics - quitte à se mettre un peu de côté les plus jeunes dans son accumulation de références populaires.
Mais son animation colorée, son bestiaire de personnages haut en couleurs (à défaut d'être un minimum développé) et son humour complice, couplés à quelques idées plutôt inventives (cette séquence dessinée au crayon et en noir et blanc, qui cite directement, B.O. en prime, le clip Take on me de A-Ha), font de Les Rois du rallye une séance si ce n'est recommandable, au moins gentiment agréable.
Et c'est déjà pas (si) mal...
Jonathan Chevrier
Acteurs : avec les voix de Maxime Van Santfoort, Jimmy O. Yang, Lionel Bourguet,...
Distributeur : Alba Films
Budget : -
Genre : Aventure, Animation, Comédie, Famille.
Nationalité : Américain, Britannique, Émirati.
Durée : 1h33min.
Synopsis :
Gi, un jeune pilote, fait le pari qu’il pourra battre le champion en titre, le machiavélique Archie Vaingloriol, à la plus grande course de rallye. Avec l'aide d'un ancien pilote devenu mécanicien, il devra affronter les pièges de ses adversaires et gagner la course pour sauver son village.
Critique :
Dans un été sans les aventures turbo-débiles et défiant les lois de la gravité, de la Familia de Dom, #LesRoisDuRallye se fait un sympathique petit pansement animé, une aventure comico-vroom-vroom coloré et inventive même si elle pèche un peu trop dans sa linéarité. pic.twitter.com/ERN9jHyVdO
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 26, 2024
Dans un été cinéma d'animation majoritairement vampirisé par les grosses productions made in America - Vice-Versa 2, Moi, moche et méchant 3 et Garfield : Héros malgré lui -, quelques éclaircies sont tout de même venue pointer le bout de leur nez, histoire d'offrir une contre-proposition essentielle : le magnifique L'arbre à contes du trio Rashin Kheyrieh, Mohammad-Reza Abedi et Alla Vartanyan, Goodbye Monster de Jianming Huang, Petit Panda en Afrique de Richard Claus et Karsten Kiilerich ou encore Anzu, Chat-fantôme de Yoko Kuno et Nobuhiro Yamashita.
Copyright 2022 REP Productions 6 Limited |
À cette jolie liste il fallait également ajouter Les Rois du rallye de Ross Venokur (le rip-off de Shrek, Charming: Un Prince Trop Charmant), petit bout d'animation certes lui aussi ricain mais sans la force de frappe promotionnelle de ses cousins du moment, qui vient donner un peu de confort aux spectateurs en manque de divertissements tout en moteurs bruyants et vrombissants - oui, les aventures turbo-débiles de la Familia de Dom nous manque un peu.
Pas forcément conçu pour péter dans la soie de l'originalité (on pourrait presque y voir un calque à peine masqué et en mode mockbuster, du Hercules sauce Disney, qui aura d'ailleurs tout prochainement droit à son adaptation en prises de vue réelles), mais porté par un pitch suffisamment taillé à la serpe pour titiller l'intérêt des amateurs de séries B faciles, pour y amener leurs petites têtes blondes (plusieurs pilotes tentent de remporter la victoire au cœur du plus grand rallye du monde, quatre jours de course nichées le long de la célèbre route commerciale de la soie, dont un jeune héros qui voit en sa victoire le seul moyen de sauver son village), le film se fait une aventure comico-vroom-vroom qui pèche peut-être un peu trop autant dans sa linéarité que dans sa volonté de plaire à tous les publics - quitte à se mettre un peu de côté les plus jeunes dans son accumulation de références populaires.
Copyright 2022 REP Productions 6 Limited |
Mais son animation colorée, son bestiaire de personnages haut en couleurs (à défaut d'être un minimum développé) et son humour complice, couplés à quelques idées plutôt inventives (cette séquence dessinée au crayon et en noir et blanc, qui cite directement, B.O. en prime, le clip Take on me de A-Ha), font de Les Rois du rallye une séance si ce n'est recommandable, au moins gentiment agréable.
Et c'est déjà pas (si) mal...
Jonathan Chevrier