[CRITIQUE] : Golo & Ritchie
Réalisateurs : Martin Fougerol et Ahmed Hamidi
Avec : Golo, Ritchie,...
Distributeur : Apollo Films
Avec : Golo, Ritchie,...
Distributeur : Apollo Films
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h14min
Synopsis :
Golo et Ritchie ont grandi dans le même quartier, celui de la Grande Borne à Grigny. Leur amitié est unique : Ritchie est atteint d’un trouble du spectre de l’autisme mais pour Golo, cela ne fait aucune différence. Alors quand Ritchie est renvoyé de son centre éducatif, Golo lui lance un défi : quitter le quotidien de la cité pour traverser la France à vélo. Une aventure humaine sensible pour ces deux amis hors du commun.
Critique :
Parfois plus encore que le drame, le road movie est le genre cinématographique le plus propice à laisser parler les émotions d'une histoire et de ses personnages, sans doute parce que la simplicité évidente qu'il convoque (aller d'un point A à un point B), lui permet d'aller strictement à l'essentiel, de laisser vivre et vibrer sa narration au gré des points clés et autres rebondissements d'un périple à la fois physique et intime.
L'essence même, au fond, de l'influence apporté au genre par le cinéma américain (et, en grande partie, par la figure tutélaire qu'est John Ford), délicatement bâti sur les aspirations et les désirs - bons comme mauvais - de protagonistes promis à une vraie catharsis émotionnelle.
Et puis, après tout, Robert Louis Stevenson ne disait-il pas que " l'important, ce n'est pas la destination, mais le voyage en lui-même "?
C'est en partie sur cette ligne simple et fédératrice que se construit l'improbable Golo & Ritchie de Martin Fougerol et Ahmed Hamidi (que l'on peut autant voir, au fond, comme un documentaire que comme une fiction), dont les deux protagonistes ne seront pas du tout étrangers à tous ceux qui ont l'habitude de scroller sur Snapchat, TikTok et/où Instagram, le premier mettant souvent en scène le second, atteint d'une forme légère d’autisme, dans de courtes séquences assez drôles et ce sans que cette mécanique ne paraisse opportuniste où malsaine - Ritchie est hilarant parce que l'on rigole avec lui et non de lui.
Leur déambulation cinématographique, évidemment légère - dans tous les sens du terme -, comme quasiment toutes les aventures cinématographiques de personnalités/influenceurs issues des plateformes s'essayant au grand écran, reprend le même type d'humour féroce, dans un mouvement à la fois bienveillant et tolérant (voire même pas exempt d'émotion), totalement articulé sur leur alchimie naturelle et un concept pas moins familier qu'un autre (un tour de France en tandem et tout en rencontres).
Ça ne prétend pas révolutionner quoique ce soit du haut de ses soixante-dix minutes à peine tassées, mais ça dégage une sympathie joliment communicative.
Jonathan Chevrier
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h14min
Synopsis :
Golo et Ritchie ont grandi dans le même quartier, celui de la Grande Borne à Grigny. Leur amitié est unique : Ritchie est atteint d’un trouble du spectre de l’autisme mais pour Golo, cela ne fait aucune différence. Alors quand Ritchie est renvoyé de son centre éducatif, Golo lui lance un défi : quitter le quotidien de la cité pour traverser la France à vélo. Une aventure humaine sensible pour ces deux amis hors du commun.
Critique :
Ça ne prétend jamais révolutionner quoique ce soit du haut de ses 70min à peine tassées, et c'est sans doute pourquoi #GoloEtRitchie, extension légère et à peine plus élaborée que leur galerie de vignettes sur les RS, dégage une sympathie et une bienveillance joliment accrocheuse pic.twitter.com/WLgrEr1ZFW
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 15, 2024
Parfois plus encore que le drame, le road movie est le genre cinématographique le plus propice à laisser parler les émotions d'une histoire et de ses personnages, sans doute parce que la simplicité évidente qu'il convoque (aller d'un point A à un point B), lui permet d'aller strictement à l'essentiel, de laisser vivre et vibrer sa narration au gré des points clés et autres rebondissements d'un périple à la fois physique et intime.
Copyright Apollo Films |
L'essence même, au fond, de l'influence apporté au genre par le cinéma américain (et, en grande partie, par la figure tutélaire qu'est John Ford), délicatement bâti sur les aspirations et les désirs - bons comme mauvais - de protagonistes promis à une vraie catharsis émotionnelle.
Et puis, après tout, Robert Louis Stevenson ne disait-il pas que " l'important, ce n'est pas la destination, mais le voyage en lui-même "?
C'est en partie sur cette ligne simple et fédératrice que se construit l'improbable Golo & Ritchie de Martin Fougerol et Ahmed Hamidi (que l'on peut autant voir, au fond, comme un documentaire que comme une fiction), dont les deux protagonistes ne seront pas du tout étrangers à tous ceux qui ont l'habitude de scroller sur Snapchat, TikTok et/où Instagram, le premier mettant souvent en scène le second, atteint d'une forme légère d’autisme, dans de courtes séquences assez drôles et ce sans que cette mécanique ne paraisse opportuniste où malsaine - Ritchie est hilarant parce que l'on rigole avec lui et non de lui.
Copyright Apollo Films |
Leur déambulation cinématographique, évidemment légère - dans tous les sens du terme -, comme quasiment toutes les aventures cinématographiques de personnalités/influenceurs issues des plateformes s'essayant au grand écran, reprend le même type d'humour féroce, dans un mouvement à la fois bienveillant et tolérant (voire même pas exempt d'émotion), totalement articulé sur leur alchimie naturelle et un concept pas moins familier qu'un autre (un tour de France en tandem et tout en rencontres).
Ça ne prétend pas révolutionner quoique ce soit du haut de ses soixante-dix minutes à peine tassées, mais ça dégage une sympathie joliment communicative.
Jonathan Chevrier