[CRITIQUE] : Alienoid - L'Affrontement - Fucking Cinephiles - Le meilleur du cinéma par les plus BadAss des cinéphiles !

Réalisateur : Choi Dong-hoon
Acteurs : Ryu Jun-yeol, Kim Tae-ri, Kim Woo-hWoo-bin, Hanee Lee,...
Distributeur : Condor Distribution
Budget : -
Genre : Action, Fantastique, Science-fiction.
Nationalité : Sud-coréen.
Durée : 2h02min.

Synopsis :
Lorsque les aliens ont envahi la terre; Ean, jeune protectrice, s’est rendue dans le passé pour tenter d’inverser le cours de l’histoire. Aidée d’Initiés aux pouvoirs légendaires, la jeune femme doit désormais retourner à notre époque pour affronter l’Alien Originel lors d’une ultime bataille décisive pour sauver l’humanité.

Critique :

Quand bien même il est frappé des mêmes tares que son aîné, #AlienoidLAffrontement n'en est pas moins lui aussi, un gros tacos trois viandes avec salade, tomates et oignons, un pur divertissement total à l'énergie délirante qui a le bon ton de ne jamais trop se prendre au sérieux pic.twitter.com/iBO0V6YQn7
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 29, 2024

Ce qu'il y a de bien avec l'exploitation en salles de le diptyque Alienoid par Condor Distribution, c'est que l'on a pas forcément eu trop à attendre pour voir débarquer la suite des Protecteurs du futur, L'Affrontement, puisque à peine cinq mois séparent l'arrivée, exceptionnelle du premier (sur deux jours seulement, avant son arrivée dans les bacs), et celle plus large du second, dans des salles loin d'être obscures.

Tant mieux donc, parce que Choi Dong-hoon semble une nouvelle fois avoir mis les petits plats dans les grands avec son audacieuse et tentaculaire épopée science-fictionnelle (second film que l'on aurait très bien pu appelé Retour vers le futur, quitte à jouer du clin d'œil plutôt sympa), véritable boîte de pandore encore plus généreuse et bordélique que son aîné, tant elle brille autant - voire peut-être encore un peu plus - des mêmes qualités que le premier film, que de ses défauts les plus lisibles (l'écriture comme le montage, sont à nouveau très fragiles, même si le second est définitivement plus digeste avec vingt minutes de bout de gras en moins).

Confirmant sans faillir que l'histoire qu'il cherche à nous conter est décemment trop grande pour lui, Dong-hoon nous ressert alors le même cocktail de références débridées et jubilatoires (l'actionner à l'ancienne, la comédie burlesque, la SF moderne et même le western purement américain), et ce dès une introduction menée tambours battants (passé un récapitulatif costaud mais salutaire des événements précédents, histoire de ne larguer personne en cours de route même s'il laisse quelques détails de côté), qui reprend là où l'action des Protecteurs du futur s'était arrêtée - soit un put*** de cliffhanger -, avant de s'emballer dans un enchaînement de morceaux de bravoure savamment chorégraphiés et aux SFX (majoritairement) affûtés.

Raccrochant plutôt habilement les wagons pour mieux concocter une fin décente et cohérente (pas un mal vu l'écriture confuse et surchargée des deux opus), même si sa fâcheuse tendance à sur-expliquer les choses prennent ici une mesure un poil irritante; Alienoid - L'Affrontement n'en est pas moins un maxi best-of Big Mac, frites et coca compris, un divertissement total à l'énergie délirante qui a le bon ton de ne jamais trop se prendre au sérieux, mais surtout de ne jamais prendre son spectateur pour une buse.
Et oui, ça fait vraiment du bien.

Jonathan Chevrier