[CRITIQUE] : Meg Rising 2
Réalisateur : Brendan Petrizzo
Avec : Eric Roberts, Caroline Williams, Jessica Chancellor, Diana Prince, Scott Chambers,…
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Action, Science-fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h22min
Synopsis :
Après avoir affronté des requins préhistoriques, un navire de guerre porte secours à une plateforme pétrolière attaquée par des mégalodons titanesques.
Critique :
À quoi bon se farcir un bon gros faux nanar (puisque totalement pensé de A à Z pour être cheap et infâme) tout droit sortie du catalogue des tâcherons - parfois inspirés - opportunistes de chez The Asylum, si ce n'est pour revoir la trogne cabossée et géniale d'un comédien que l'on adore, et avec lequel on a grandit.
Avec Meg Rising 2, pas de feu Tom Sizemore (qui était la seule et unique intérêt du film précédent), ni un Michael " je me noie sans Tarantino " Madsen jamais trop vieux pour ses conneries, qui répond à l'appel cette fois, mais bien un Eric Roberts qui tourne définitivement plus vite que son ombre (plus de 800 films au compteur, et sans le cheat code MCU de Samuel L. Jackson en plus), et qui ne regarde vraiment plus sur quel plateau il met les pieds.
Pas de quoi tortiller de la fesse gauche, il est, et de loin, avec ses deux secondes montre en main à l'écran (on exagère un peu... mais pas trop non plus), la seule et unique attraction de ce nouvel opus d'une franchise amorcée à la sortie de The Meg de Jon Turtletaub avec Jason Statham - et voulant profiter de la sortie de la suite, signée Ben Wheatley et dégainée en salles l'été dernier.
Échoué non plus à Brian " Jurassic Domination " Nowak mais bien à de Brendan " Devil's Triangle " Petrizzo (au fond, tu t'en fous et nous aussi parce que cela ne change strictement rien), cette suite reprend directement là où Meg Rising premier du nom s'était terminé (le capitaine Lynch/Sizemore est mort, le megalodon pas gentil et tout moche aussi), et calque plus où moins la même structure que son aîné (en multipliant par cinq la menace, avec même un megalodon femelle enceinte, parce que... ta gueule), à savoir une bonne heure de brassage de vent à coups de dialogues faisandés - entre deux attaques pas finaude -, avant le feu d'artifices/bain de sang final aux effets spéciaux définitivement plus cartoonesques que cheap.
Dommage donc que Petrizzo trouve la force stellaire de faire pire que son aîné avec plus de pépètes et d'outil à disposition (cinq megalodons bordel), tant ses quelques mises à mort assez ridicules pour divertir entre deux, trois petits roupillons, et son casting d'habitués tentant de vendre les ralentissements mignons d'une intrigue jamais crédible et bavarde au possible, suffisent presque à notre bonheur (c'est de l'ironie, calmez-vous).
C'est de la merde donc, comme tout bon mockbusters d'Asylum qui se respecte, mais sans eux, comment ferait NRJ12 sans la firme pour combler ses troisièmes parties de soirée ?
Jonathan Chevrier
Avec : Eric Roberts, Caroline Williams, Jessica Chancellor, Diana Prince, Scott Chambers,…
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Action, Science-fiction.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h22min
Synopsis :
Après avoir affronté des requins préhistoriques, un navire de guerre porte secours à une plateforme pétrolière attaquée par des mégalodons titanesques.
Critique :
Exit la présence éclair de feu Tom Sizemore, bonjour celle aussi creuse d'un Eric Roberts venu gonfler ses stats IMDB, voilà l'unique attrait de #MegRising2, qui trouve le moyen d'être encore moins fun que son aîné, avec non pas un mais 5 mégalodons dans la besace. The Asylum... pic.twitter.com/8cYJH2HFX0
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 9, 2024
À quoi bon se farcir un bon gros faux nanar (puisque totalement pensé de A à Z pour être cheap et infâme) tout droit sortie du catalogue des tâcherons - parfois inspirés - opportunistes de chez The Asylum, si ce n'est pour revoir la trogne cabossée et géniale d'un comédien que l'on adore, et avec lequel on a grandit.
Avec Meg Rising 2, pas de feu Tom Sizemore (qui était la seule et unique intérêt du film précédent), ni un Michael " je me noie sans Tarantino " Madsen jamais trop vieux pour ses conneries, qui répond à l'appel cette fois, mais bien un Eric Roberts qui tourne définitivement plus vite que son ombre (plus de 800 films au compteur, et sans le cheat code MCU de Samuel L. Jackson en plus), et qui ne regarde vraiment plus sur quel plateau il met les pieds.
Pas de quoi tortiller de la fesse gauche, il est, et de loin, avec ses deux secondes montre en main à l'écran (on exagère un peu... mais pas trop non plus), la seule et unique attraction de ce nouvel opus d'une franchise amorcée à la sortie de The Meg de Jon Turtletaub avec Jason Statham - et voulant profiter de la sortie de la suite, signée Ben Wheatley et dégainée en salles l'été dernier.
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Échoué non plus à Brian " Jurassic Domination " Nowak mais bien à de Brendan " Devil's Triangle " Petrizzo (au fond, tu t'en fous et nous aussi parce que cela ne change strictement rien), cette suite reprend directement là où Meg Rising premier du nom s'était terminé (le capitaine Lynch/Sizemore est mort, le megalodon pas gentil et tout moche aussi), et calque plus où moins la même structure que son aîné (en multipliant par cinq la menace, avec même un megalodon femelle enceinte, parce que... ta gueule), à savoir une bonne heure de brassage de vent à coups de dialogues faisandés - entre deux attaques pas finaude -, avant le feu d'artifices/bain de sang final aux effets spéciaux définitivement plus cartoonesques que cheap.
Dommage donc que Petrizzo trouve la force stellaire de faire pire que son aîné avec plus de pépètes et d'outil à disposition (cinq megalodons bordel), tant ses quelques mises à mort assez ridicules pour divertir entre deux, trois petits roupillons, et son casting d'habitués tentant de vendre les ralentissements mignons d'une intrigue jamais crédible et bavarde au possible, suffisent presque à notre bonheur (c'est de l'ironie, calmez-vous).
C'est de la merde donc, comme tout bon mockbusters d'Asylum qui se respecte, mais sans eux, comment ferait NRJ12 sans la firme pour combler ses troisièmes parties de soirée ?
Jonathan Chevrier