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[CRITIQUE] : Land of Bad


Réalisateur : William Eubank
Acteurs : Russell Crowe, Liam Hemsworth, Luke Hemsworth, Milo Ventimiglia, Ricky Whittle,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h50min

Synopsis :
Le pilote de drone de l'armée de l'air, Reaper, est engagé dans une mission d'opérations spéciales de la Delta Force dans le sud des Philippines mais la mission tourne mal...



Critique :



Russell Crowe n'a définitivement plus rien à prouver, tellement que le bonhomme est entré dans un stade de sa carrière où il n'en a, littéralement, plus rien à branler.
Il faut dire, le bonhomme a enlevé les freins de sa Vespa du fun et il ose tout, vraiment tout, quitte à souvent se casser la binette mais qu'importe, puisque le plaisir est là.

Tel un Totoff Lambert qui aurait mangé cela dit plus d'un Totoff Lambert (la musculature de Maximus est restée dans les années 2000), il enchaîne les rôles les plus opposés qui soit et semble s'éclater comme jamais.

Sarah Enticknap/The Avenue

D'un Zeus fatigué et à l'accent à tuer au couteau du côté du MCU, à celui d'un prêtre exorciseur/marabou-foufou dans le Rome des 80s, en passant par un photographe de guerre au Vietnam, un chauffard psychopathe qui n'aime pas qu'on lui coupe la route, où même un Dr. Henry Jekyll du pauvre face à Tom Cruise; la trajectoire récente qu'il poursuit est totalement imprévisible, mais pas moins fascinante à suivre.

Nouvelle preuve en date avec Land of Bad d'un William Eubank habitué au giron horrifique (et aux bandes pas folichonnes : Underwater, Paranormal Activity : Next of Kin), proto-Portés Disparus/Delta Force tout droit sortie des 80s/90s mais sans Chuck Norris, où les nouveaux frangins Baldwin d'Hollywood, les Hemsworth (sans Chris, le meilleur élément de la fratrie), campent des barbouzes lancés dans une mission de sauvetage aux Philippines, avec un tonton Crowe pépouze en mode Yoda militaire, leur servant de bodyguard/guide avec son drone, depuis son petit bureau climatisé de Las Vegas,  quand il ne va pas faire ses courses à l'épicerie (la meilleure partition du film, sans débat).

Signature Entertainment

Prétexte, l'intrigue dont on se moque sensiblement de l'issue pourvu qu'elle s'échine un minimum à nous divertir (ça réserve juste ce qu'il faut d'explosions et de testostérone plus où moins prononcée, mais ca ne vole pas plus haut qu'un Expendables 4 bien déjà lessivé), n'a malheureusement ni l'épure, ni l'efficacité brute de ses illustres aînés, même s'il reste solide dans son action et qu'il partage avec eux un triomphalisme purement américain à en faire frémir tous les fans de James Braddock.

DTV modeste et simpliste as hell, shooté comme un téléfilm de luxe sans réelle valeur ajoutée (malgré une photo aérienne d'Agustin Claramunt), Land of Bad fait plutôt bien le café mais titille maladroitement notre nostalgie sans nous en donner l'ivresse régressive.
On va rester encore un peu sur nos DVD du Chuck...


Jonathan Chevrier


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