[CRITIQUE] : La Famille Hennedricks
Réalisatrice : Laurence Arné
Acteurs : Laurence Arné, Dany Boon, Ferdinand Redouloux, Jehan Renard,...
Distributeur : Gaumont Distribution
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h38min.
Synopsis :
Quand son fils Henri menace de partir vivre chez son père, Justine l’embarque de force dans un road trip sur la côte Atlantique avec son nouveau compagnon Ludo et son beau-fils Joseph. Au programme des vacances : unir sa famille recomposée coûte que coûte ! Mais très vite l’aventure déraille et Justine déchante. Pourtant, de ce chaos naît progressivement un groupe de musique, « Les Hennedricks », dans lequel chacun libère sa folie. Cette nouvelle complicité permettra-t-elle à la famille atypique de trouver enfin son harmonie ?
Critique :
Ne faisons pas (trop) preuve de mauvaise foi : tout le monde - même nous - attendait presque avec un certain sadisme, l'arrivée du premier long-métrage Laurence Arné, juste histoire de le dézinguer en bon et du forme comme toute bonne comédie populaire pantouflarde made in France qui se respecte (à une ou deux exceptions près, quand les cinéastes ne décident pas de se moquer de nos poires avec des productions à la limite du tolérable).
Il faut dire, la comédie est, sans doute, le genre cinématographique aussi bien le plus difficile à aborder, que le plus ingrat, et encore plus au sein d'un septième art hexagonal où il est facile (s'en est même un sport, pour les spectateurs les plus bas du front d'entre-nous, et sans même avoir vu les films parce que lolilol) de tirer sur une ambulance sans roues, sans vitres et sans moteur.
Car s'il est difficile de faire rire tout le monde, ça l'est d'autant plus d'être drôle, et encore plus (définitivement trop de plus dans cette phrase) à une époque où le politiquement correct se fait de plus en plus despotique.
En ce sens, La Famille Hennedricks ne prend absolument aucun risque en calquant sa formule sur celle éculée de la comédie familialo-gentillette shooté aux bons sentiments sauce Dany Boon (avec un doigt d'indé US), assez logique au fond avec la présence du comédien et réalisateur en son casting, qui reprend sans forcer son costume de Mr. Magoo romantiromantico-candide, patriarche d'une famille recomposée lancée dans un road trip estival qui va vite tourné au chaos et à la création d'un groupe musical.
Du simili-John Carney bien de chez nous en somme (impossible de ne pas penser un peu, à son joli Flora and Son), qui ne quitte jamais la route balisée de la comédie tendre et attachante cousue de fil blanc, tout autant qu'elle ne peut jamais vraiment s'appuyer sur une écriture solide, ni n'est jamais totalement sûre de sa force humoristique.
Dommage, tant l'abattage des comédiens et l'énergie engagée aurait pu faire de La Famille Hennedricks une séance bien moins anecdotique.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Laurence Arné, Dany Boon, Ferdinand Redouloux, Jehan Renard,...
Distributeur : Gaumont Distribution
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h38min.
Synopsis :
Quand son fils Henri menace de partir vivre chez son père, Justine l’embarque de force dans un road trip sur la côte Atlantique avec son nouveau compagnon Ludo et son beau-fils Joseph. Au programme des vacances : unir sa famille recomposée coûte que coûte ! Mais très vite l’aventure déraille et Justine déchante. Pourtant, de ce chaos naît progressivement un groupe de musique, « Les Hennedricks », dans lequel chacun libère sa folie. Cette nouvelle complicité permettra-t-elle à la famille atypique de trouver enfin son harmonie ?
Critique :
Comédie familial shootée aux bons sentiments, #LaFamilleHennedricks ne quitte jamais la route balisée du feel good movie tendre et cousu de fil blanc, dommage qu'il ne puisse pas s'appuyer sur une écriture solide, ni sur sa force humoristique, pour rouler au-delà de l'anecdotique pic.twitter.com/1bt8QuqiDW
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) June 28, 2024
Ne faisons pas (trop) preuve de mauvaise foi : tout le monde - même nous - attendait presque avec un certain sadisme, l'arrivée du premier long-métrage Laurence Arné, juste histoire de le dézinguer en bon et du forme comme toute bonne comédie populaire pantouflarde made in France qui se respecte (à une ou deux exceptions près, quand les cinéastes ne décident pas de se moquer de nos poires avec des productions à la limite du tolérable).
Copyright Julien Panié - 2024 The Film - Bonnes Sœurs Productions - Gaumont - France 2 |
Il faut dire, la comédie est, sans doute, le genre cinématographique aussi bien le plus difficile à aborder, que le plus ingrat, et encore plus au sein d'un septième art hexagonal où il est facile (s'en est même un sport, pour les spectateurs les plus bas du front d'entre-nous, et sans même avoir vu les films parce que lolilol) de tirer sur une ambulance sans roues, sans vitres et sans moteur.
Car s'il est difficile de faire rire tout le monde, ça l'est d'autant plus d'être drôle, et encore plus (définitivement trop de plus dans cette phrase) à une époque où le politiquement correct se fait de plus en plus despotique.
En ce sens, La Famille Hennedricks ne prend absolument aucun risque en calquant sa formule sur celle éculée de la comédie familialo-gentillette shooté aux bons sentiments sauce Dany Boon (avec un doigt d'indé US), assez logique au fond avec la présence du comédien et réalisateur en son casting, qui reprend sans forcer son costume de Mr. Magoo romantiromantico-candide, patriarche d'une famille recomposée lancée dans un road trip estival qui va vite tourné au chaos et à la création d'un groupe musical.
Copyright Julien Panié - 2024 The Film - Bonnes Sœurs Productions - Gaumont - France 2 |
Du simili-John Carney bien de chez nous en somme (impossible de ne pas penser un peu, à son joli Flora and Son), qui ne quitte jamais la route balisée de la comédie tendre et attachante cousue de fil blanc, tout autant qu'elle ne peut jamais vraiment s'appuyer sur une écriture solide, ni n'est jamais totalement sûre de sa force humoristique.
Dommage, tant l'abattage des comédiens et l'énergie engagée aurait pu faire de La Famille Hennedricks une séance bien moins anecdotique.
Jonathan Chevrier