[CRITIQUE] : Detective Conan : L'étoile à 1 million de dollars
Réalisatrice : Chika Nagaoka
Acteurs : avec les voix de Minami Takayama, Rikiya Koyama, Wakana Yamazaki,...
Distributeur : Eurozoom
Budget : -
Genre : Animation, Action, Aventure, Romance.
Nationalité : Japonais.
Durée : 1h50min.
Synopsis :
Hakodate, région d'Hokkaido. Une carte de Kaito Kid est retrouvée dans les entrepôts du groupe Onoe. En même temps, un cadavre tailladé d'une croix à la poitrine est découvert dans le quartier des entrepôts de Hakodate. La piste mène l'enquête au "vendeur de mort", un Américain d'origine japonaise opérant comme marchand d'armes dans le bassin asiatique. Place à une chasse au trésor épique !
Critique :
Avec un beau ratio de vingt-sept OAV indépendants en autant d'années où presque (seule l'année 2020, pandémie oblige, n'avait pas été servie), le prolifique Détective Conan issu de l'imaginaire de Gōshō Aoyama avait pourtant dû attendre son vingt-quatrième effort pour atteindre nos salles obscures, La Balle Écarlate, dont l'accueil n'avait pas forcément été mémorable.
Qu'à cela ne tienne, depuis le mauvais sort à été rompu et le bonhomme ronronne chaque été dans nos salles obscures, avec une nouvelle aventure.
Après La Fiancée de Shibuya en 2022, échoué à Susumu Mitsunaka (animateur sur les jolis Les Enfants du Temps et Mary et la fleur de la sorcière), qui avaient le bon ton de ratisser large à la différence de l'opus précédent, en incarnant une sorte d'aventure ludique et jamais totalement hermétique (même si elle convoque des références évidentes à la mythologie originelle), Le sous-marin noir signé Yuzuru Tachikawa en 2023, se faisait lui une ouverture plus hermétique et grand guignolesque, sensiblement plus tournée vers les fans du shônen et des enquêtes (souvent) invraisemblables de Shinichi Kudo, un détective lycéen rajeuni à la suite de l'ingestion d'une mystérieuse drogue qui l'a fait rajeunir au stade d'enfant haut comme trois pommes - et dont la genèse est très intelligemment inséré au coeur de la narration.
Place à cette année à L'étoile à 1 million de dollars chapeauté par la réalisatrice rompue à la saga Chika Nagaoka (Le Poing de saphir bleu, La Belle Écarlate), où Conan apparaît un temps comme un second couteau (Kaitō Kid lui vole clairement la vedette sur le peu de scènes qu'on lui offre) au coeur d'une odyssée dans la veine de la précédente - toujours un peu trop tournée vers les aficionados -, cocktail pas toujours détonnant mais distrayant entre l'enquête criminelle et la chasse au trésor, flanquée à Hakodate.
Vrai objet sériel (pas si éloigné in fine du définitivement plus réussi La Belle Écarlate), dans ses qualités ludiques comme dans ses imperfections de plus en plus évidentes (une animation bâclée, une intrigue bordélique mais à l'attrait historique soigné, dont la résolution est dégainée à la va-vite,...), L'étoile à 1 million de dollars, porté une énergie et un enthousiasme furieusement communicatifs, fait encore illusion même si la lassitude commence gentiment à pointer le bout de son nez.
Vivement l'été 2025 ?
Acteurs : avec les voix de Minami Takayama, Rikiya Koyama, Wakana Yamazaki,...
Distributeur : Eurozoom
Budget : -
Genre : Animation, Action, Aventure, Romance.
Nationalité : Japonais.
Durée : 1h50min.
Synopsis :
Hakodate, région d'Hokkaido. Une carte de Kaito Kid est retrouvée dans les entrepôts du groupe Onoe. En même temps, un cadavre tailladé d'une croix à la poitrine est découvert dans le quartier des entrepôts de Hakodate. La piste mène l'enquête au "vendeur de mort", un Américain d'origine japonaise opérant comme marchand d'armes dans le bassin asiatique. Place à une chasse au trésor épique !
Critique :
Malgré le retour à sa barre de Chika " La Belle Écarlate " Nagaoka, #DetectiveConanLÉtoileA1MillionDeDollars s'inscrit dans la veine mitigée et un brin bordélique du sous-marin noir, cocktail pas toujours détonnant mais distrayant entre l'enquête criminelle et la chasse au trésor pic.twitter.com/ejxlSKmNlS
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) June 21, 2024
Avec un beau ratio de vingt-sept OAV indépendants en autant d'années où presque (seule l'année 2020, pandémie oblige, n'avait pas été servie), le prolifique Détective Conan issu de l'imaginaire de Gōshō Aoyama avait pourtant dû attendre son vingt-quatrième effort pour atteindre nos salles obscures, La Balle Écarlate, dont l'accueil n'avait pas forcément été mémorable.
Qu'à cela ne tienne, depuis le mauvais sort à été rompu et le bonhomme ronronne chaque été dans nos salles obscures, avec une nouvelle aventure.
Copyright Eurozoom |
Après La Fiancée de Shibuya en 2022, échoué à Susumu Mitsunaka (animateur sur les jolis Les Enfants du Temps et Mary et la fleur de la sorcière), qui avaient le bon ton de ratisser large à la différence de l'opus précédent, en incarnant une sorte d'aventure ludique et jamais totalement hermétique (même si elle convoque des références évidentes à la mythologie originelle), Le sous-marin noir signé Yuzuru Tachikawa en 2023, se faisait lui une ouverture plus hermétique et grand guignolesque, sensiblement plus tournée vers les fans du shônen et des enquêtes (souvent) invraisemblables de Shinichi Kudo, un détective lycéen rajeuni à la suite de l'ingestion d'une mystérieuse drogue qui l'a fait rajeunir au stade d'enfant haut comme trois pommes - et dont la genèse est très intelligemment inséré au coeur de la narration.
Place à cette année à L'étoile à 1 million de dollars chapeauté par la réalisatrice rompue à la saga Chika Nagaoka (Le Poing de saphir bleu, La Belle Écarlate), où Conan apparaît un temps comme un second couteau (Kaitō Kid lui vole clairement la vedette sur le peu de scènes qu'on lui offre) au coeur d'une odyssée dans la veine de la précédente - toujours un peu trop tournée vers les aficionados -, cocktail pas toujours détonnant mais distrayant entre l'enquête criminelle et la chasse au trésor, flanquée à Hakodate.
Copyright Eurozoom |
Vrai objet sériel (pas si éloigné in fine du définitivement plus réussi La Belle Écarlate), dans ses qualités ludiques comme dans ses imperfections de plus en plus évidentes (une animation bâclée, une intrigue bordélique mais à l'attrait historique soigné, dont la résolution est dégainée à la va-vite,...), L'étoile à 1 million de dollars, porté une énergie et un enthousiasme furieusement communicatifs, fait encore illusion même si la lassitude commence gentiment à pointer le bout de son nez.
Vivement l'été 2025 ?
Jonathan Chevrier