[CRITIQUE] : Breathe
Réalisateur : Stefon Bristol
Acteurs : Jennifer Hudson, Quvenzhané Wallis, Milla Jovovich, Sam Worthington, Common,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h28min.
Synopsis :
Maya et sa fille sont obligées de vivre sous terre après que la Terre ait été rendue inhabitable par un manque d'oxygène. Seuls de brefs voyages à la surface sont possibles grâce à une combinaison à oxygène ultramoderne fabriquée par le mari de Maya, Darius, qu'elle présume mort. Lorsqu'un couple mystérieux arrive, prétendant connaître Darius, Maya accepte de les laisser entrer dans leur bunker, mais sont-ils vraiment ce qu'ils semblent être ?
Critique :
Il faut l'admettre, est tout de même vachement généreuse Milla Jovovich, puisque quand elle ne tourne pas de mauvais actionners devant la caméra de son réal de mari Paul WS Anderson, elle le fait chez les autres avec une bonhomie qui force intimement le respect, tant elle roule tranquillement sa bosse dans le giron d'une production Hollywoodienne ou elle se paye même, parfois, quelques présences plus ou moins remarqués - mais pas remarquables - dans les salles obscures.
Parce qu'il ne faut pas trop se perdre non plus dans la déconnade, même quelques jours après un 1er avril ou tout est permis, c'est par la case DTV/streaming (Prime Vidéo donc) qu'on la retrouve à nouveau armée cette fois avec Breathe, thriller post-apopo salement familier aux personnages taillés à la serpe, signé par un Stefon Bristol (le sympatoche mais limité See you Yesterday) clairement sous influences, et flanqué dans une Terre - littéralement - encore plus irrespirable que lorsque les comptes à pastilles de X se lance dans des (faux) débats sauce pop culture... attends, on s'explique.
Dérèglement climatique et pollution oblige, la planète est devenue inhabitable en raison d'un manque d'oxygène (mais pas d'hygiène, stay classy Amérique), ce qui oblige une mère et sa fille à vivre sous terre, et à n'opérer que de brefs voyages à la surface pour se sustenter, grâce à une combinaison à oxygène ultramoderne fabriquée par le mari/père des deux survivantes - ça tombe vachement bien.
Évidemment, tout va mal jusqu'à ce que tout empire encore un peu plus, avec l'arrivée d'un couple de Thénardier du futur (Milla et un Sam Worthington qu'on aurait aimé ailleurs, tant il cachetonne comme un sagouin), qui prétend connaître le disparu, et aimerait bien choper sa combinaison parce que bon, fait chaud.
Voilà, voilà, circulez il n'y a quasiment rien d'autre à voir si ce n'est cet affrontement feutré/frappé et tout en incohérence (au point que The Walking Dead apparaît en comparaison, à du Shakespeare), au cœur d'un cadre assez réduit (un bunker et ses alentours), dynamité au Xanax et embaumé dans un filtre orange/jaune-pisse spécial Roland Garros, ou la question n'est pas tant de savoir qui va survivre, mais si ta box internet va te faire le cadeau de planté avant le générique de fin (spoilers : non).
C'est même pas bon et c'est même très con jusqu'à un final d'une naïveté confondante (cerise sur le gâteau d'un montage affligeant qui rend illisible même la plus banale des séquences), mais le plus drôle c'est que Prime Vidéo a, assurément, bien pire à proposer dans son cata(tout est dit)logue.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Jennifer Hudson, Quvenzhané Wallis, Milla Jovovich, Sam Worthington, Common,...
Distributeur : Amazon Prime Vidéo France
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h28min.
Synopsis :
Maya et sa fille sont obligées de vivre sous terre après que la Terre ait été rendue inhabitable par un manque d'oxygène. Seuls de brefs voyages à la surface sont possibles grâce à une combinaison à oxygène ultramoderne fabriquée par le mari de Maya, Darius, qu'elle présume mort. Lorsqu'un couple mystérieux arrive, prétendant connaître Darius, Maya accepte de les laisser entrer dans leur bunker, mais sont-ils vraiment ce qu'ils semblent être ?
Critique :
Thriller post-apopo furieusement sous influences, dynamité au Xanax et embaumé dans un filtre jaune-pisse sauce terre battue de Roland Garros,#Breathe malgré un pitch accrocheur, ne vaut in fine que pour son couple Milla Jovovich/Sam Worthington, qui cabotinent comme des sagouins pic.twitter.com/P2OkDAhVMm
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) April 8, 2024
Il faut l'admettre, est tout de même vachement généreuse Milla Jovovich, puisque quand elle ne tourne pas de mauvais actionners devant la caméra de son réal de mari Paul WS Anderson, elle le fait chez les autres avec une bonhomie qui force intimement le respect, tant elle roule tranquillement sa bosse dans le giron d'une production Hollywoodienne ou elle se paye même, parfois, quelques présences plus ou moins remarqués - mais pas remarquables - dans les salles obscures.
Parce qu'il ne faut pas trop se perdre non plus dans la déconnade, même quelques jours après un 1er avril ou tout est permis, c'est par la case DTV/streaming (Prime Vidéo donc) qu'on la retrouve à nouveau armée cette fois avec Breathe, thriller post-apopo salement familier aux personnages taillés à la serpe, signé par un Stefon Bristol (le sympatoche mais limité See you Yesterday) clairement sous influences, et flanqué dans une Terre - littéralement - encore plus irrespirable que lorsque les comptes à pastilles de X se lance dans des (faux) débats sauce pop culture... attends, on s'explique.
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Dérèglement climatique et pollution oblige, la planète est devenue inhabitable en raison d'un manque d'oxygène (mais pas d'hygiène, stay classy Amérique), ce qui oblige une mère et sa fille à vivre sous terre, et à n'opérer que de brefs voyages à la surface pour se sustenter, grâce à une combinaison à oxygène ultramoderne fabriquée par le mari/père des deux survivantes - ça tombe vachement bien.
Évidemment, tout va mal jusqu'à ce que tout empire encore un peu plus, avec l'arrivée d'un couple de Thénardier du futur (Milla et un Sam Worthington qu'on aurait aimé ailleurs, tant il cachetonne comme un sagouin), qui prétend connaître le disparu, et aimerait bien choper sa combinaison parce que bon, fait chaud.
Voilà, voilà, circulez il n'y a quasiment rien d'autre à voir si ce n'est cet affrontement feutré/frappé et tout en incohérence (au point que The Walking Dead apparaît en comparaison, à du Shakespeare), au cœur d'un cadre assez réduit (un bunker et ses alentours), dynamité au Xanax et embaumé dans un filtre orange/jaune-pisse spécial Roland Garros, ou la question n'est pas tant de savoir qui va survivre, mais si ta box internet va te faire le cadeau de planté avant le générique de fin (spoilers : non).
C'est même pas bon et c'est même très con jusqu'à un final d'une naïveté confondante (cerise sur le gâteau d'un montage affligeant qui rend illisible même la plus banale des séquences), mais le plus drôle c'est que Prime Vidéo a, assurément, bien pire à proposer dans son cata(tout est dit)logue.
Jonathan Chevrier