[CRITIQUE] : 14 jours pour aller mieux
Réalisateur : Edouard Pluvieux
Acteurs : Maxime Gasteuil, Romain Lancry, Zabou Breitman, Lionel Abelanski,...
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h36min.
Synopsis :
Maxime, cadre ambitieux et cartésien, ne pense qu'à sa carrière et à son futur mariage avec Nadège, la fille de son patron. Au bord du burn-out, seul à ne pas s'en rendre compte, il se retrouve embarqué par son futur beau-frère Romain au beau milieu de son pire cauchemar... Un stage de bien-être encadré par Clara et Luc, un couple de « clairvoyants », avec des stagiaires plus lunaires les uns que les autres.14 jours pour aller mieux, au cours desquels ses principes et préjugés vont être soumis au régime zénitude et bienveillance !
Critique :
La comédie est, sans doute, le genre cinématographique aussi bien le plus difficile à aborder, que le plus ingrat, et encore plus au sein d'un septième art hexagonal où il est facile (s'en est même un sport, pour les spectateurs les plus bas du front d'entre-nous, et sans même avoir vu les films parce que lolilol) de tirer sur une ambulance sans roues, sans vitres et sans moteur.
Car s'il est difficile de faire rire tout le monde, ça l'est d'autant plus d'être drôle, et encore plus (définitivement trop de plus dans cette phrase) à une époque où le politiquement correct se fait de plus en plus despotique.
Ne donnant pas fondamentalement envie et ce, dès une affiche qui semblait recycler tous les red flags de la mauvaise promotion de la comédie bien de chez nous, 14 jours pour aller mieux, estampillé second long-métrage d'Édouard Pluvieux (Amis Publics), avait tout de la séance difficilement défendable, et encore moins attrayante.
Pas de bol (surprise...), sa vision ne fait que confirmer cette mauvaise impression - sans pour autant incarner une purge sans non, attention -, tout en réussissant la prouesse assez rare, d'annihiler le peu de capital sympathie de son immense galerie de seconds couteaux/guests (Michel Boujenah, Bernard Farcy, Chantal Lauby, Redouane Bougheraba,...), notamment une trop rare Zabou Breitman, savoureusement piquante.
Porté par un pitch pas plus ingrat ni plus prétentieux qu'un autre (un cadre ambitieux et cartésien au bord du burn-out, est embarqué avec un beauf qu'il déteste, au sein d'un stage de bien-être gentiment lunaire et tout en zénitude déglinguée, condition ultime pour sauver son futur mariage avec la fille de son patron), c'est dans son humour, à la déliquescence progressive, que le film perd lentement mais sûrement de son cachet mais aussi de son intérêt.
Laborieux même s'il permet parfois de décocher un ou deux sourires complices, 14 jours pour aller mieux ne vaut in fine que pour l'abattage de l'attachant Romain Lancry, qui mériterait un peu plus de lumière au sein de la production hexagonale.
C'est maigre donc, rachitique même.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Maxime Gasteuil, Romain Lancry, Zabou Breitman, Lionel Abelanski,...
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h36min.
Synopsis :
Maxime, cadre ambitieux et cartésien, ne pense qu'à sa carrière et à son futur mariage avec Nadège, la fille de son patron. Au bord du burn-out, seul à ne pas s'en rendre compte, il se retrouve embarqué par son futur beau-frère Romain au beau milieu de son pire cauchemar... Un stage de bien-être encadré par Clara et Luc, un couple de « clairvoyants », avec des stagiaires plus lunaires les uns que les autres.14 jours pour aller mieux, au cours desquels ses principes et préjugés vont être soumis au régime zénitude et bienveillance !
Critique :
Pas forcément désagréable mais franchement laborieux dans la gestion de son humour à la déliquescence progressive, même s'il permet parfois de décocher un ou deux sourires complices, #14JoursPourAllerMieux ne vaut in fine que pour le joli abattage de l'attachant Romain Lancry. pic.twitter.com/3tKoBFiV6v
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) March 7, 2024
La comédie est, sans doute, le genre cinématographique aussi bien le plus difficile à aborder, que le plus ingrat, et encore plus au sein d'un septième art hexagonal où il est facile (s'en est même un sport, pour les spectateurs les plus bas du front d'entre-nous, et sans même avoir vu les films parce que lolilol) de tirer sur une ambulance sans roues, sans vitres et sans moteur.
Car s'il est difficile de faire rire tout le monde, ça l'est d'autant plus d'être drôle, et encore plus (définitivement trop de plus dans cette phrase) à une époque où le politiquement correct se fait de plus en plus despotique.
Copyright 2024 LAS PALMERAS – NOLITA CINEMA – M6 FILMS – WILD BUNCH – PRINCESSE BÉLI – ELEPHANT STORY – ELEPHANT ADVENTURES |
Ne donnant pas fondamentalement envie et ce, dès une affiche qui semblait recycler tous les red flags de la mauvaise promotion de la comédie bien de chez nous, 14 jours pour aller mieux, estampillé second long-métrage d'Édouard Pluvieux (Amis Publics), avait tout de la séance difficilement défendable, et encore moins attrayante.
Pas de bol (surprise...), sa vision ne fait que confirmer cette mauvaise impression - sans pour autant incarner une purge sans non, attention -, tout en réussissant la prouesse assez rare, d'annihiler le peu de capital sympathie de son immense galerie de seconds couteaux/guests (Michel Boujenah, Bernard Farcy, Chantal Lauby, Redouane Bougheraba,...), notamment une trop rare Zabou Breitman, savoureusement piquante.
Porté par un pitch pas plus ingrat ni plus prétentieux qu'un autre (un cadre ambitieux et cartésien au bord du burn-out, est embarqué avec un beauf qu'il déteste, au sein d'un stage de bien-être gentiment lunaire et tout en zénitude déglinguée, condition ultime pour sauver son futur mariage avec la fille de son patron), c'est dans son humour, à la déliquescence progressive, que le film perd lentement mais sûrement de son cachet mais aussi de son intérêt.
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Laborieux même s'il permet parfois de décocher un ou deux sourires complices, 14 jours pour aller mieux ne vaut in fine que pour l'abattage de l'attachant Romain Lancry, qui mériterait un peu plus de lumière au sein de la production hexagonale.
C'est maigre donc, rachitique même.
Jonathan Chevrier