Sébastien Vaniček à la réalisation du prochain film Evil Dead ?

MATTEU MAESTRACCI/ FRANCEINFO/ RADIO FRANCE

L'Amérique nous pique nos frenchies épisode 10473829, mais ne boudons pas notre plaisir, même pour une saga qui stagne en enchaînant les spin-offs.

Mise à jour du 08/02/2024 :

Sébastien Vaniček s'est entretenu avec le site Konbini (entretien réalisé par Arthur Cios), sur sa vision du film.

Morceau choisi.

« J’ai dit au studio que je voulais faire un film méchant, un film qui fait mal, dont tu sors éprouvé. Je vais mettre tout ce que j’ai d’horreur à l’intérieur, ce sera cathartique, et si je n’ai pas niqué ma carrière et que je peux continuer à faire des films derrière, je passerai à autre chose que l’horreur ! En tout cas, ce film sentira la France, je ne lâcherai jamais ce pays, je compte bien l’amener avec moi.Si tout va bien, on pourrait démarrer le tournage fin 2024-début 2025, pour une sortie que j’espère pour Halloween 2025. »

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Clairement des nouveaux visages d'une horreur à la française qui se porte mieux que bien, Sébastien Vaniček avait gentiment bousculé nos écrans il y a une poignée de semaines, avec un premier effort furieusement efficace : Vermines (notre double critique ici), à la fois cauchemar arachnophobe et film de siège, fusion entre Attack The Block, Arachnophobia et un doigt de Gremlins, un bijou de roller coaster anxiogène et jubilatoire où les codes du fantastique servent habilement de véhicule à des questions politico-sociales essentielles.

Une petite bombe qui a fait du bruit depuis sa sélection à la dernière Mostra, à tel point que Sam Raimi himself, offre une jolie perspective d'avenir au cinéaste et à son co-scénariste Florent Bernard.
En effet, le site Deadline annonce ce soir que le duo sera à la tête du cinquième film Evil Dead, un nouveau spin-off encore (évidemment) à l'état de développement, toujours avec (évidemment bis) Ghost House Pictures de Sam Raimi et Robert Tapert, à la barre.

Si, sur le papier, l'idée vend sensiblement du pâté, gageons que plus d'un cinéaste français se sont cassés les dents en traversant l'Atlantique, et au rayon des franchises compliqués à aborder, Evil Dead et son refus de réellement avancer depuis la trilogie originale (une série qui flatte la nostalgie et l'aura de Bruce Campbell, un remake génial mais sans suite, un spin-off sympathique mais lui aussi sans suite),se classe gentiment entre les mauvais cadeaux Hellraiser et Vendredi 13.

Wait and see donc, mais on suivra l'avancée du projet de très près, tout en espérant la plus grande des réussites pour le bonhomme...