[CRITIQUE] : Prise au jeu
Réalisatrice : Trish Sie
Avec : Gina Rodriguez, Tom Ellis, Damon Wayans Jr., Liza Koshy,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h43min.
Synopsis :
Journaliste sportive new-yorkaise, Mack imagine des jeux de drague avec son meilleur ami Adam et leur bande. S’ils ont tous connu d’innombrables aventures sans lendemain, ils doivent respecter une règle très stricte : pas d’engagement à long terme ! Lorsque Mack, contre toute attente, tombe amoureuse de sa dernière cible, le charmant reporter de guerre Nick, elle se met à repenser les règles du jeu. Tandis que la frontière se brouille entre travail et plaisir, amitié et amour, Mack doit apprendre le prix à payer pour passer d’aventures sans lendemain à une relation sérieuse.
Critique :
Tout cinéphile au cœur d'artichaut peu concevoir d'être une bonne poire, un public facile, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut le prendre pour une banane - instant Marty McFly/5 fruits et légumes par jour.
Players - Prise au jeu par chez nous - laisse un temps planer l'idée que l'on est en face d'une sympathique romcom, presque un joli petit premier rendez-vous cinématographique, de ceux qui ne sont certes pas parfait mais où tout se passe bien et où tout semble ne pas trop calqué sur les dernières élucubrations Netflixesque du genre.
Sauf que très vite, le film de Trish Sie pousse le bouchon comme rarement, tant il a tout du pire de la romcom sirupeuse et mal torchée sauce Hallmark TV, plombé par une mise en scène manquant cruellement de rythme, ainsi que par une écriture risible et totalement désincarnée (qui ne nous fait jamais nous soucier une seule seconde de ses personnages unidimensionnels, et encore moins de leur odyssée laborieuse vers l'illumination romantique), presque tout autant au fond, que la partition générale amorphe de sa distribution, qui semble encore moins croire au film que son auditoire - Gina Rodriguez et Damon Wayans Jr. font ce qu'ils peuvent avec le peu qu'ils ont.
On y suit donc les atermoiements de Mack, une journaliste sportive new-yorkaise qui imagine des jeux de drague avec son BFF Adam et leur clique, jeux pour lequel ils doivent respecter une règle très stricte : zéro d’engagement à long terme. Évidemment, Mack va transgresser cette règle en tombant amoureuse du charmant reporter de guerre Nick, et cela va bouleverser autant ses certitudes, que le jeu stupidement bien huilé et candide de sa bande.
Comédie romantique (très) étrange à la fois pas assez divertissante pour garder constante l'attention de son auditoire ni suffisamment pertinente pour justifier sa prise en grippe molle du genre, rip-off inachevé et limité de Hitch jusqu'à un dénouement si prévisible qu'il saccage toute idée de nuance, Players se fait une bande romantico-ringarde et sans aucune once d'ingéniosité, du pur cheesy/mielleux tout droit sortie du ventre mou du genre au coeur des années 2000.
De la pure séance jetable et sans surprise made in Netflix, tout simplement.
Jonathan Chevrier
Avec : Gina Rodriguez, Tom Ellis, Damon Wayans Jr., Liza Koshy,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h43min.
Synopsis :
Journaliste sportive new-yorkaise, Mack imagine des jeux de drague avec son meilleur ami Adam et leur bande. S’ils ont tous connu d’innombrables aventures sans lendemain, ils doivent respecter une règle très stricte : pas d’engagement à long terme ! Lorsque Mack, contre toute attente, tombe amoureuse de sa dernière cible, le charmant reporter de guerre Nick, elle se met à repenser les règles du jeu. Tandis que la frontière se brouille entre travail et plaisir, amitié et amour, Mack doit apprendre le prix à payer pour passer d’aventures sans lendemain à une relation sérieuse.
Critique :
Romcom pas assez divertissante pour garder constante l'attention de son auditoire, rip-off inachevé et limité de #Hitch jusqu'à un dénouement si prévisible qu'il saccage toute idée de nuance,#PriseAuJeu se fait une bande cheesy et romantico-ringarde sans aucune once d'ingéniosité pic.twitter.com/F6JvfST821
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) February 16, 2024
Tout cinéphile au cœur d'artichaut peu concevoir d'être une bonne poire, un public facile, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut le prendre pour une banane - instant Marty McFly/5 fruits et légumes par jour.
Players - Prise au jeu par chez nous - laisse un temps planer l'idée que l'on est en face d'une sympathique romcom, presque un joli petit premier rendez-vous cinématographique, de ceux qui ne sont certes pas parfait mais où tout se passe bien et où tout semble ne pas trop calqué sur les dernières élucubrations Netflixesque du genre.
Copyright K.C. Bailey/Netflix |
Sauf que très vite, le film de Trish Sie pousse le bouchon comme rarement, tant il a tout du pire de la romcom sirupeuse et mal torchée sauce Hallmark TV, plombé par une mise en scène manquant cruellement de rythme, ainsi que par une écriture risible et totalement désincarnée (qui ne nous fait jamais nous soucier une seule seconde de ses personnages unidimensionnels, et encore moins de leur odyssée laborieuse vers l'illumination romantique), presque tout autant au fond, que la partition générale amorphe de sa distribution, qui semble encore moins croire au film que son auditoire - Gina Rodriguez et Damon Wayans Jr. font ce qu'ils peuvent avec le peu qu'ils ont.
On y suit donc les atermoiements de Mack, une journaliste sportive new-yorkaise qui imagine des jeux de drague avec son BFF Adam et leur clique, jeux pour lequel ils doivent respecter une règle très stricte : zéro d’engagement à long terme. Évidemment, Mack va transgresser cette règle en tombant amoureuse du charmant reporter de guerre Nick, et cela va bouleverser autant ses certitudes, que le jeu stupidement bien huilé et candide de sa bande.
Copyright K.C. Bailey/Netflix |
Comédie romantique (très) étrange à la fois pas assez divertissante pour garder constante l'attention de son auditoire ni suffisamment pertinente pour justifier sa prise en grippe molle du genre, rip-off inachevé et limité de Hitch jusqu'à un dénouement si prévisible qu'il saccage toute idée de nuance, Players se fait une bande romantico-ringarde et sans aucune once d'ingéniosité, du pur cheesy/mielleux tout droit sortie du ventre mou du genre au coeur des années 2000.
De la pure séance jetable et sans surprise made in Netflix, tout simplement.
Jonathan Chevrier