[CRITIQUE] : One More Shot
Réalisateur : James Nunn
Avec : Scott Adkins, Michael Jai White, Aaron Toney, Tom Berenger, Alexis Knapp,...
Distributeur : - (Sony Pictures Home Entertainment)
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h42min.
Synopsis :
Un chef des Navy SEAL escorte un terroriste présumé. Mais, ils se retrouvent bientôt pris en chasse par un groupe de mercenaires.
Critique :
Gageons que dans le giron du DTV d'action, il faut moins avoir de vrais capacités physiques qu'être sensiblement charismatique pour percer, et si seuls les forts survivent, rares sont ceux à avoir un " total package " comme Scott Adkins, sorte de petit frère de sa figure tutélaire JCVD, dans le sens où il ne cherche pas uniquement à enchaîner les coups de tatanes, mais bien à aligner, même avec maladresse, les performances solides dans tous les genres ou presque, qu'on lui donne l'opportunité d'aborder.
Même si le marché de la VOD/streaming est plus limité qu'il n'en a l'air, la faute à une pléthore de productions bas de gamme, portées par des comédiens plus prompt à encaisser les chèques qu'à relever des scripts grossiers et torchés à la truelle; Adkins en impose et conserve une aura/éthique définitivement plus défendable que la moyenne - à l'instar, entre autres, de Michael Jai White.
Et ça tombe bien, puisque les deux lascars se retrouvent (avec également Aaron Toney et Tom Berenger) une nouvelle fois sur One More Shot, suite directe du sympathique One Shot - toujours signé James Nunn -, dont le (faux) long plan-séquence lui a offert un buzz inespéré (et des critiques sans doute plus positives qu'elles n'auraient dû l'être).
D'ailleurs, il a le bon ton de reprendre là où son aîné s'était arrêté (Jake Harris, qui était chargé de livrer le terroriste présumé Mansur au big boss de la CIA Mike Marshall, va avoir beaucoup de souci en cours de route), tout en jouant sur la même vanité brutale et usant à nouveau de l'illusion du " plan-séquence unique " qui fonctionne encore moins que la première fois, même si l'idée d'une intrigue en temps réel et d'un rythme plutôt soutenu, lui permet de faire quelques coutures techniques pas trop dégueulasse (même si sa pauvre grammaire cinématographique, lui laisse un nombre limité d’options pour le faire).
Louchant gentiment sur 58 minutes pour vivre dans son jeu du chat et de la souris dans un aéroport, ce second opus préserve les tics furieux du chapitre précédent pour mieux croquer une action plus variée et entraînante, qui vient continuellement rattraper les dérives d'un scénario prétexte, condensant toute une saison de feu la série 24h Chrono en quatre-vingts-dix minutes (ce qui est frustrant, tant elle semble titiller quelques ersatz d'une conspiration globale plutôt aguichante).
Jouissif quand il laisse Adkins être le moteur en mouvement de son histoire (il est en mode punisher, et il fait vraiment mal), dont la graduation des ennemis à cravater assume totalement son esprit vidéoludique (mention à ses affrontements avec Toney et Jai White, même si inférieur à leur fight avec Ray Park dans Accident Man aka Profession Tueur), One More Shot, dont le final appelle déjà une nouvelle suite dans un futur plus ou moins proche, est exactement ce qu'on demande de lui : un actionner certes oubliable mais suffisamment solide pour faire mousser la mousse de nos bières, et faire frétiller les pepperoni de nos pizzas.
Jonathan Chevrier
Avec : Scott Adkins, Michael Jai White, Aaron Toney, Tom Berenger, Alexis Knapp,...
Distributeur : - (Sony Pictures Home Entertainment)
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Britannique.
Durée : 1h42min.
Synopsis :
Un chef des Navy SEAL escorte un terroriste présumé. Mais, ils se retrouvent bientôt pris en chasse par un groupe de mercenaires.
Critique :
Jouissif quand il laisse Scott Adkins être le moteur brutal et déchaîné de son histoire, #OneMoreShot est exactement ce qu'on demande de lui : un actionner suffisamment solide et musclé pour faire mousser la mousse de nos bières, et faire frétiller les pepperoni de nos pizzas. pic.twitter.com/1xzAiiTFVZ
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) February 16, 2024
Gageons que dans le giron du DTV d'action, il faut moins avoir de vrais capacités physiques qu'être sensiblement charismatique pour percer, et si seuls les forts survivent, rares sont ceux à avoir un " total package " comme Scott Adkins, sorte de petit frère de sa figure tutélaire JCVD, dans le sens où il ne cherche pas uniquement à enchaîner les coups de tatanes, mais bien à aligner, même avec maladresse, les performances solides dans tous les genres ou presque, qu'on lui donne l'opportunité d'aborder.
Même si le marché de la VOD/streaming est plus limité qu'il n'en a l'air, la faute à une pléthore de productions bas de gamme, portées par des comédiens plus prompt à encaisser les chèques qu'à relever des scripts grossiers et torchés à la truelle; Adkins en impose et conserve une aura/éthique définitivement plus défendable que la moyenne - à l'instar, entre autres, de Michael Jai White.
© Sky UK Limited. |
Et ça tombe bien, puisque les deux lascars se retrouvent (avec également Aaron Toney et Tom Berenger) une nouvelle fois sur One More Shot, suite directe du sympathique One Shot - toujours signé James Nunn -, dont le (faux) long plan-séquence lui a offert un buzz inespéré (et des critiques sans doute plus positives qu'elles n'auraient dû l'être).
D'ailleurs, il a le bon ton de reprendre là où son aîné s'était arrêté (Jake Harris, qui était chargé de livrer le terroriste présumé Mansur au big boss de la CIA Mike Marshall, va avoir beaucoup de souci en cours de route), tout en jouant sur la même vanité brutale et usant à nouveau de l'illusion du " plan-séquence unique " qui fonctionne encore moins que la première fois, même si l'idée d'une intrigue en temps réel et d'un rythme plutôt soutenu, lui permet de faire quelques coutures techniques pas trop dégueulasse (même si sa pauvre grammaire cinématographique, lui laisse un nombre limité d’options pour le faire).
Louchant gentiment sur 58 minutes pour vivre dans son jeu du chat et de la souris dans un aéroport, ce second opus préserve les tics furieux du chapitre précédent pour mieux croquer une action plus variée et entraînante, qui vient continuellement rattraper les dérives d'un scénario prétexte, condensant toute une saison de feu la série 24h Chrono en quatre-vingts-dix minutes (ce qui est frustrant, tant elle semble titiller quelques ersatz d'une conspiration globale plutôt aguichante).
© Sky UK Limited. |
Jouissif quand il laisse Adkins être le moteur en mouvement de son histoire (il est en mode punisher, et il fait vraiment mal), dont la graduation des ennemis à cravater assume totalement son esprit vidéoludique (mention à ses affrontements avec Toney et Jai White, même si inférieur à leur fight avec Ray Park dans Accident Man aka Profession Tueur), One More Shot, dont le final appelle déjà une nouvelle suite dans un futur plus ou moins proche, est exactement ce qu'on demande de lui : un actionner certes oubliable mais suffisamment solide pour faire mousser la mousse de nos bières, et faire frétiller les pepperoni de nos pizzas.
Jonathan Chevrier