[CRITIQUE] : Nous, les chiens (Underdog)
Réalisateur : Oh Sung-Yoon et Lee Choon-Baek
Avec les voix de : Doh Kyung-Soo, Park So-Dam, Park Chul-Min, …
Distributeur : The Jokers Films
Budget :-
Genre : Animation
Nationalité : Sud Coréen
Durée : 1h42min
Synopsis :
Le chien est le meilleur ami de l'homme. Affectueux, fidèle… mais lorsqu'il vieillit ou se comporte mal, il est abandonné comme un mouchoir souillé. Et lorsqu'il se retrouve seul face à la nature, son instinct animal reprend le dessus. L'esprit de meute également. Solidaire, déterminée, notre petite bande de chiens errants va peu à peu réapprendre à se débrouiller seule. Et découvrir la liberté.
Critique :
Alors que les chats dominent le monde, que ce soit au cinéma ou sur internet, les chiens commencent doucement à prendre possession de l’animation. On pense bien sûr aux 101 dalmatiens du studio aux grandes oreilles, mais aussi, plus récemment, Comme des bêtes de Illumination dont un deuxième long-métrage sort bientôt sur nos écrans. Pendant le festival d'Annecy, nous avons eu droit à toute sorte de petites bêtes : bien évidemment les chats (L'extraordinaire voyage de Marona, Wonderland), les ours (La fameuse invasion des ours en Sicile) ou même les serpents (White Snake), le film sud coréen, Underdog nous fait découvrir une meute de chien pas comme les autres. Présenté dans la catégorie Contrechamps, c’était la petit bulle de douceur et d’émotions du festival.
Grand chien foufou, Moong-chi avait tout : des maîtres, une maison, des jouets. Mais il ne part pas en promenade ce matin là, avec son propriétaire. Au cœur de la forêt, dans un endroit bien connu des maîtres de chiens, Moong-chi est abandonné. En bon toutou, il attend patiemment son retour, ne comprenant pas toutes les conséquences de ce départ précipité. Il rencontre rapidement une meute de chiens, abandonnés eux aussi, qui ont du apprendre à vivre à la dure. Ils prennent le jeune chien sous leur aile, pour lui expliquer comment vivre dans la rue, avec ses dangers : la recherche de nourriture, éviter la fourrière... Mais Moong-chi a du mal à se faire à l’idée, refuse sa nouvelle condition de chien abandonné. Il ne comprend pas pourquoi ces chiens vivent aussi misérablement, se nourrissant de reste, poursuivis, persécutés, survivants dans un monde où personne ne les veut. C’est en rencontrant une autre meute, de chiens sauvages qu’il réussira à convaincre ses nouveaux amis de partir avec les chiens sauvages dans un endroit où aucun humain ne pourra leur faire de mal.
Underdog se veut un film bon enfant, même s’il n’y va pas de main morte quand il parle d’abandon animal. Le point de vue est centré uniquement sur les chiens, pour permettre une meilleure empathie. On comprend donc leur colère, leur méfiance et leur envie de partir à l’aventure, dans un endroit où ils seront à l’abris de la violence humaine. Moong-chi va se changer au bon toutou bien élevé à un véritable chien sauvage, qui doit chasser pour manger. Même si Underdog montre les humains sans cœur, il n’oublie pas de laisser de l’espoir, avec ce couple qui recueille des animaux malades ou handicapés et leur donnent une deuxième vie agréable. Le chef de la bande préférera d’ailleurs y rester, tandis que les autres voudront continuer leur voyage vers l’indépendance et la liberté.
Underdog est un film mignon, mais qui montre parfaitement aux enfants (et aux adultes) la cruauté de l’abandon sur les enfants, ce qui permet surement une discussion sur l’adoption d’un chat ou un chien adulte, au lieu d'acheter un animal. Le film en soit n’est ni original, ni excellent, mais c’est le cœur attendri que l’on sort de la salle.
Laura Enjolvy
Le chien est le meilleur ami de l'homme. Affectueux, fidèle… mais lorsqu'il vieillit ou se comporte mal, il est abandonné comme un mouchoir souillé. Et lorsqu'il se retrouve seul face à la nature, son instinct animal reprend le dessus. L'esprit de meute également. Solidaire, déterminée, notre petite bande de chiens errants va peu à peu réapprendre à se débrouiller seule. Et découvrir la liberté.
Critique :
#NousLesChiens est un beau film qui montre parfaitement aux enfants (et aux adultes) la cruauté de l’abandon, permettant aussi une discussion sur l’adoption d’un chat ou un chien adulte, au lieu d'acheter un animal. On sort de la salle le ❤ attendrit (@CookieTime_LE) #Annecy2019 pic.twitter.com/a5N9tWTXuO— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) June 17, 2019
Alors que les chats dominent le monde, que ce soit au cinéma ou sur internet, les chiens commencent doucement à prendre possession de l’animation. On pense bien sûr aux 101 dalmatiens du studio aux grandes oreilles, mais aussi, plus récemment, Comme des bêtes de Illumination dont un deuxième long-métrage sort bientôt sur nos écrans. Pendant le festival d'Annecy, nous avons eu droit à toute sorte de petites bêtes : bien évidemment les chats (L'extraordinaire voyage de Marona, Wonderland), les ours (La fameuse invasion des ours en Sicile) ou même les serpents (White Snake), le film sud coréen, Underdog nous fait découvrir une meute de chien pas comme les autres. Présenté dans la catégorie Contrechamps, c’était la petit bulle de douceur et d’émotions du festival.
Grand chien foufou, Moong-chi avait tout : des maîtres, une maison, des jouets. Mais il ne part pas en promenade ce matin là, avec son propriétaire. Au cœur de la forêt, dans un endroit bien connu des maîtres de chiens, Moong-chi est abandonné. En bon toutou, il attend patiemment son retour, ne comprenant pas toutes les conséquences de ce départ précipité. Il rencontre rapidement une meute de chiens, abandonnés eux aussi, qui ont du apprendre à vivre à la dure. Ils prennent le jeune chien sous leur aile, pour lui expliquer comment vivre dans la rue, avec ses dangers : la recherche de nourriture, éviter la fourrière... Mais Moong-chi a du mal à se faire à l’idée, refuse sa nouvelle condition de chien abandonné. Il ne comprend pas pourquoi ces chiens vivent aussi misérablement, se nourrissant de reste, poursuivis, persécutés, survivants dans un monde où personne ne les veut. C’est en rencontrant une autre meute, de chiens sauvages qu’il réussira à convaincre ses nouveaux amis de partir avec les chiens sauvages dans un endroit où aucun humain ne pourra leur faire de mal.
Underdog se veut un film bon enfant, même s’il n’y va pas de main morte quand il parle d’abandon animal. Le point de vue est centré uniquement sur les chiens, pour permettre une meilleure empathie. On comprend donc leur colère, leur méfiance et leur envie de partir à l’aventure, dans un endroit où ils seront à l’abris de la violence humaine. Moong-chi va se changer au bon toutou bien élevé à un véritable chien sauvage, qui doit chasser pour manger. Même si Underdog montre les humains sans cœur, il n’oublie pas de laisser de l’espoir, avec ce couple qui recueille des animaux malades ou handicapés et leur donnent une deuxième vie agréable. Le chef de la bande préférera d’ailleurs y rester, tandis que les autres voudront continuer leur voyage vers l’indépendance et la liberté.
Underdog est un film mignon, mais qui montre parfaitement aux enfants (et aux adultes) la cruauté de l’abandon sur les enfants, ce qui permet surement une discussion sur l’adoption d’un chat ou un chien adulte, au lieu d'acheter un animal. Le film en soit n’est ni original, ni excellent, mais c’est le cœur attendri que l’on sort de la salle.
Laura Enjolvy