[Y-A-QUOI A LA TELE CETTE SEMAINE ?] : #2. Semaine du 25 juin au 1er juillet
Chaque semaine je
fais — pour vous — le tour des programmes TV en extirpant de tout
cela une programmation cinématographique autour de trois œuvres.
Lundi 25 Juin.
Sicario de Denis Villeneuve sur C8
Alors que Sicario : La Guerre des cartels s’apprête a sortir sur nos écrans (le 27 juin pour être précis), C8 nous donne l’occasion de redécouvrir ce thriller signé par le génial Denis Villeneuve. Ce thriller aride va peu à peu se transformer en un récit crépuscule ou la violence s’insinue lentement avant d’imbiber la pellicule. Le réalisateur de Blade Runner 2049, livre une œuvre sous tension, qui happe et hante grâce au sublime travail de la photographie de Roger Deakins et la musique du regretté Johann Johansson. Du grand cinéma.
Mardi 26 Juin.
Mission : Impossible de Brian De Palma sur NRJ12
Un commando de la CIA est envoyé à Prague avec pour mission d’appréhender un espion ennemi qui projette de voler une disquette contenant la liste des agents en Europe centrale. Mais, la CIA est persuadée que ce commando est infiltré par une taupe et décide d’envoyer une seconde équipe sur place.
La saga Mission Impossible, qui s’apprête a revenir le 1er août prochain au cinéma, s’est installé comme une franchise incontournable portée par l’increvable Tom Cruise. Sa force ? Avoir su renouveler ses réalisateurs ayant tous apporté une variante d’un même thème imposé par ce premier volet réalisé par Brian De Palma. Le cinéaste s’empare du matériau de base et injecte ses propres obsessions offrant un pur film d’espionnage privilégiant la manipulation aux scènes d’actions, la paranoïa à l’humour corrosif, le suspens au rebondissement inutile. Marqué par la vision de son réalisateur, ce premier volet est une brillante réussite (ce qui ne sera pas le cas du second).
Jeudi 28 Juin.
Pretty Woman de Garry Marshall sur M6
Edward Lewis, un riche homme d’affaires, rencontre par hasard Vivian Ward, une prostituée qui arpente les trottoirs d’Hollywood Boulevard. Ce dernier la paye pour passer la nuit avec lui, puis la semaine…
Pretty Woman c’est comme le sourire de Julia Roberts, on a beau l’avoir vu des millions de fois on ne peut s’empêcher de tomber sous le charme. Alors évidemment, le film de Garry Marshall n’est le meilleur film au monde — il n’est même pas la meilleure comédie romantique — mais il a ce charme suranné, un humour distillé tout du long et puis Julia Roberts. Car oui, Pretty Woman c’est avant tout un écrin fait pour son actrice principale qui forge ici une partie de sa légende.
Thibaut Ciavarella