[CRITIQUE] : Le Noël de Teddy l'ourson
Réalisatrice : Andrea Eckerbom
Acteurs : Marte Klerck-Nilssen, John F. Brungot, Vegard Strand Eide,...
Distributeur : KMBO
Budget : -
Genre : Famille, Animation.
Nationalité : Norvégien.
Durée : 1h16min.
Synopsis :
Alors que les premiers flocons de neige viennent de pointer le bout de leur nez, Marianne attend avec impatience l’arrivée de Noël avec toute sa famille. Mais la petite fille ne peut s’empêcher de penser à Teddy, un adorable ours en peluche qu’elle a vu sur l’étagère d’un stand du marché de Noël. Elle en est sure, elle l’a vu éternuer : et s’il était bel et bien vivant ? Elle rêve de devenir amie avec lui, mais quelqu’un d’autre vient de le gagner à la loterie… Avec l’aide des autres peluches et un soupçon de magie de Noël, parviendra-t-elle à rejoindre son ourson ?
Critique :
À une époque où le consumérisme galopant est roi, à tel point qu'il risque bientôt de nous faire débuter les festivités dès la semaine de rentrée scolaire en septembre (nous n'en sommes pas si loin), soyons honnête deux minutes : Noël nous casse déjà sensiblement les noisettes dès les premières heures d'octobre, avant même que les cadeaux n'aient l'idée de se pointer sous un sapin qui même pas encore pointé dans ton salon.
Alors t'imagine bien, se fader toute flopée de téléfilms bourrés jusqu'à ras la gueule en bons sentiments sirupeux, tels des cookies carbonisés que l'on regarde/ingére dans un mélange de profond dégoût, de culpabilité et d'une dégradation progressive de l'estime de soi : c'est un peu notre cure de désintoxication inversée, notre manière de purifier un brin notre cinéphilie avant de repartir l'esprit frais et enthousiasme pour une nouvelle année.
Ça fait beaucoup de mal donc, mais c'est important.
Mais il arrive parfois, dans une sorte de trip hallucinatoire causé par un taux définitivement trop élevé de glucose, voire par un déni solidement charpenté par notre inconscient, que l'on prenne un vrai plaisir à se laisser aller par cette magie simpliste et tout en flocon, du film de Noël.
Si l'on exclus pas totalement la thèse d'un syndrome de Stockholm carabiné qui révélerait sa vérité une fois cette article publié, difficile de ne pas avouer que l'on passe un chouette moment à la vision du tout en chamalow Le Noël de Teddy l'ourson de Andrea Eckerbom, vissé sur les atermoiements d'une gamine norvégienne bien décidée à non pas avoir le dernier IPhone comme cadeau, mais bien un joli ours en peluche... vivant et parlant (comme Ted, en plus mignon et globe-trotter), à gagner dans une sorte de fête du village.
Mais pas de bol, c'est un mystérieux homme à chapeau qui remporte la mise.
Et au fil d'un récit qui voit la petite toute comme celui-ci, se rechercher pour vivre dans la joie et les câlins, on se laisse tranquillement mais sûrement prendre au jeu de cette histoire aux personnages parfaits, tout droit sortis d'une feuille en papier recyclé d'un vieux catalogue La Redoute, aux valeurs bien proprettes (amour, générosité et gratitude, du Charles Ingalls européen) mais surtout bien décidés a nous faire bouffer de la magie de Noël par tous les trous - même les moins accommodants.
Et ça marche étonnamment bien, la leçon de karma quand bien même méchamment bateau (donne sans réserve et tu recevras plus en retour), est assimilé sans trop de fracas, son enthousiasme apparaît jamais trop surfait et il cherche tout du long, authentiquement, a incarner un beau et tendre film de Noël qui ne cherche jamais à voler plus haut que sa dinde aux marrons.
Pas de quoi se péter la bûche pour autant, mais un peu de cœur et quelques câlins sur pellicule, ça ne fait pas de mal de temps en temps...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Marte Klerck-Nilssen, John F. Brungot, Vegard Strand Eide,...
Distributeur : KMBO
Budget : -
Genre : Famille, Animation.
Nationalité : Norvégien.
Durée : 1h16min.
Synopsis :
Alors que les premiers flocons de neige viennent de pointer le bout de leur nez, Marianne attend avec impatience l’arrivée de Noël avec toute sa famille. Mais la petite fille ne peut s’empêcher de penser à Teddy, un adorable ours en peluche qu’elle a vu sur l’étagère d’un stand du marché de Noël. Elle en est sure, elle l’a vu éternuer : et s’il était bel et bien vivant ? Elle rêve de devenir amie avec lui, mais quelqu’un d’autre vient de le gagner à la loterie… Avec l’aide des autres peluches et un soupçon de magie de Noël, parviendra-t-elle à rejoindre son ourson ?
Critique :
Difficile de ne pas se prendre au jeu du tout en guimauve #LeNoëlDeTeddyLOurson, un beau et tendre film de Noël qui ne cherche jamais à voler plus haut que sa dinde aux marrons, mais qui est bien décidé à nous faire bouffer la magie des fêtes par tous les pores de sa pellicule. pic.twitter.com/LcHMbYYfSe
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) December 17, 2024
À une époque où le consumérisme galopant est roi, à tel point qu'il risque bientôt de nous faire débuter les festivités dès la semaine de rentrée scolaire en septembre (nous n'en sommes pas si loin), soyons honnête deux minutes : Noël nous casse déjà sensiblement les noisettes dès les premières heures d'octobre, avant même que les cadeaux n'aient l'idée de se pointer sous un sapin qui même pas encore pointé dans ton salon.
Alors t'imagine bien, se fader toute flopée de téléfilms bourrés jusqu'à ras la gueule en bons sentiments sirupeux, tels des cookies carbonisés que l'on regarde/ingére dans un mélange de profond dégoût, de culpabilité et d'une dégradation progressive de l'estime de soi : c'est un peu notre cure de désintoxication inversée, notre manière de purifier un brin notre cinéphilie avant de repartir l'esprit frais et enthousiasme pour une nouvelle année.
Ça fait beaucoup de mal donc, mais c'est important.
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Mais il arrive parfois, dans une sorte de trip hallucinatoire causé par un taux définitivement trop élevé de glucose, voire par un déni solidement charpenté par notre inconscient, que l'on prenne un vrai plaisir à se laisser aller par cette magie simpliste et tout en flocon, du film de Noël.
Si l'on exclus pas totalement la thèse d'un syndrome de Stockholm carabiné qui révélerait sa vérité une fois cette article publié, difficile de ne pas avouer que l'on passe un chouette moment à la vision du tout en chamalow Le Noël de Teddy l'ourson de Andrea Eckerbom, vissé sur les atermoiements d'une gamine norvégienne bien décidée à non pas avoir le dernier IPhone comme cadeau, mais bien un joli ours en peluche... vivant et parlant (comme Ted, en plus mignon et globe-trotter), à gagner dans une sorte de fête du village.
Mais pas de bol, c'est un mystérieux homme à chapeau qui remporte la mise.
Et au fil d'un récit qui voit la petite toute comme celui-ci, se rechercher pour vivre dans la joie et les câlins, on se laisse tranquillement mais sûrement prendre au jeu de cette histoire aux personnages parfaits, tout droit sortis d'une feuille en papier recyclé d'un vieux catalogue La Redoute, aux valeurs bien proprettes (amour, générosité et gratitude, du Charles Ingalls européen) mais surtout bien décidés a nous faire bouffer de la magie de Noël par tous les trous - même les moins accommodants.
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Et ça marche étonnamment bien, la leçon de karma quand bien même méchamment bateau (donne sans réserve et tu recevras plus en retour), est assimilé sans trop de fracas, son enthousiasme apparaît jamais trop surfait et il cherche tout du long, authentiquement, a incarner un beau et tendre film de Noël qui ne cherche jamais à voler plus haut que sa dinde aux marrons.
Pas de quoi se péter la bûche pour autant, mais un peu de cœur et quelques câlins sur pellicule, ça ne fait pas de mal de temps en temps...
Jonathan Chevrier