[CRITIQUE] : Les Boules de Noël
Réalisatrice : Alexandra Leclère
Avec : Kad Merad, Valérie Bonneton, Noémie Lvovsky, Rosa Bursztein,...
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h30min
Synopsis :
Pour la famille de Nathalie et Antonin, chaque année, le réveillon de Noël vire au cauchemar. Convaincue qu’elle est victime d’une malédiction, Nathalie prend une décision radicale : cette année on ne le fêtera pas ! Mais c’est sans compter sur Antonin et ses enfants qui décident de reprendre les choses en mains en invitant Nicole, la sœur de Nathalie qu’elle a perdue de vue. Vont-ils enfin échapper au désastre cette année ?
Critique :
Il y a quelque chose d'assez fou dans le fait de se dire que, chaque année, décembre n'a même pas encore pointé le bout de son sapin, que la saison de Noël à déjà commencé.
D'autant que, plus les années passent, plus celle-ci met sensiblement en sourdine Halloween dès la mi-octobre - voire avant -, démontrant autant l'appétence des gens pour cette période plus ou moins réconfortante (tout dépend comment son illusion/magie fonctionne auprès de chacun de nous), que la réussite indéniable d'un consumérisme galopant, qui risque bientôt de nous faire débuter les festivités dès la semaine de rentrée scolaire en septembre (pas d'excès, nous n'en sommes pas si loin).
Rien d'étonnant dès lors, à voir les films de Noël tranquillement et durablement envahir le grand et le petit écran - dont nos plateformes de streaming -, chacune des deux étant d'ailleurs solidement armées de téléfilms " originaux " plus ou moins attrayant, pour tenir jusqu'au 25 décembre - voire même plus loin.
Mais c'est du côté du grand écran que notre attention un peu trop active, se poète aujourd'hui.
Typiquement le genre de cookie carbonisé qu'on a volontairement laissé cuire trop longtemps au four, et qu'on ne peut manger que dans un mélange de dégoût et de culpabilité profonde, Les Boules de Noël (tout est dans le titre) d'une Alexandra Leclère définitivement spécialistes en comédies populaires difficilement défendables : Mes très chers enfants, Garde alternée, Le Grand Partage,...
Sans Didier Bourdon mais avec un Kad Merad tout aussi prêt à arpenter avec gourmandise son walk of shame, la cinéaste déroule sans trembler son récital du divertissement hiverno-familiale aussi surannée et prévisible que gentiment vulgaire, croqué avec un manque d'énergie et d'envie frisant lourdement avec l'indécence.
De la vacuité de son humour à son manque cruel d'ambition aussi bien du côté de la narration (les personnages sont caricaturaux as hell)que de sa mise en scène - fonctionnelle au possible -, le sapin de cette édifice penche à la moindre boule/gag rajouté sur ses branches trop fragiles, avant de s'écrouler lentement mais sûrement sous ses carences pachydermiques, lui qui n'a même pas sa jolie galerie de talents, en pilote automatique, pour se sauver un minimum les épines.
On a vu pire récemment, mais on a surtout vu beaucoup, beaucoup mieux.
Jonathan Chevrier
Avec : Kad Merad, Valérie Bonneton, Noémie Lvovsky, Rosa Bursztein,...
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Français.
Durée : 1h30min
Synopsis :
Pour la famille de Nathalie et Antonin, chaque année, le réveillon de Noël vire au cauchemar. Convaincue qu’elle est victime d’une malédiction, Nathalie prend une décision radicale : cette année on ne le fêtera pas ! Mais c’est sans compter sur Antonin et ses enfants qui décident de reprendre les choses en mains en invitant Nicole, la sœur de Nathalie qu’elle a perdue de vue. Vont-ils enfin échapper au désastre cette année ?
Critique :
De la vacuité de son humour à son manque cruel d'ambition, pas grand chose à sauver sous le sapin de la comédie #LesBoulesDeNoël, qui penche à la moindre boule/gag rajouté sur ses branches trop fragiles, avant de s'écrouler lentement mais sûrement sous ses carences pachydermiques pic.twitter.com/im6tcc5cNa
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 28, 2024
Il y a quelque chose d'assez fou dans le fait de se dire que, chaque année, décembre n'a même pas encore pointé le bout de son sapin, que la saison de Noël à déjà commencé.
D'autant que, plus les années passent, plus celle-ci met sensiblement en sourdine Halloween dès la mi-octobre - voire avant -, démontrant autant l'appétence des gens pour cette période plus ou moins réconfortante (tout dépend comment son illusion/magie fonctionne auprès de chacun de nous), que la réussite indéniable d'un consumérisme galopant, qui risque bientôt de nous faire débuter les festivités dès la semaine de rentrée scolaire en septembre (pas d'excès, nous n'en sommes pas si loin).
Copyright Sony Pictures |
Rien d'étonnant dès lors, à voir les films de Noël tranquillement et durablement envahir le grand et le petit écran - dont nos plateformes de streaming -, chacune des deux étant d'ailleurs solidement armées de téléfilms " originaux " plus ou moins attrayant, pour tenir jusqu'au 25 décembre - voire même plus loin.
Mais c'est du côté du grand écran que notre attention un peu trop active, se poète aujourd'hui.
Typiquement le genre de cookie carbonisé qu'on a volontairement laissé cuire trop longtemps au four, et qu'on ne peut manger que dans un mélange de dégoût et de culpabilité profonde, Les Boules de Noël (tout est dans le titre) d'une Alexandra Leclère définitivement spécialistes en comédies populaires difficilement défendables : Mes très chers enfants, Garde alternée, Le Grand Partage,...
Sans Didier Bourdon mais avec un Kad Merad tout aussi prêt à arpenter avec gourmandise son walk of shame, la cinéaste déroule sans trembler son récital du divertissement hiverno-familiale aussi surannée et prévisible que gentiment vulgaire, croqué avec un manque d'énergie et d'envie frisant lourdement avec l'indécence.
Copyright Sony Pictures |
De la vacuité de son humour à son manque cruel d'ambition aussi bien du côté de la narration (les personnages sont caricaturaux as hell)que de sa mise en scène - fonctionnelle au possible -, le sapin de cette édifice penche à la moindre boule/gag rajouté sur ses branches trop fragiles, avant de s'écrouler lentement mais sûrement sous ses carences pachydermiques, lui qui n'a même pas sa jolie galerie de talents, en pilote automatique, pour se sauver un minimum les épines.
On a vu pire récemment, mais on a surtout vu beaucoup, beaucoup mieux.
Jonathan Chevrier