[CRITIQUE] : Rendel : Cycle of Revenge
Réalisateur : Jesse Haaja
Acteurs : Kristofer Gummerus, Sean Cronin, Bruce Payne,...
Distributeur : -
Budget :-
Genre : Action.
Nationalité : Finlandais.
Durée : 1h39min
Synopsis :
Après le meurtre de sa famille, Rendel s'est juré de les venger et de détruire les responsables : l'organisation VALA. Leur nouveau et impitoyable leader, Christopher 'Smiley' Cox, est sur le point de diffuser un vaccin NH25 nocif dans le monde entier. Pour l'aider dans sa croisade, Rendel peut compter sur Nina, une journaliste d'investigation qui tente de mettre à jour la face cachée de l'organisation. Or, les fantômes du passé ressurgissent et Rendel est forcé de lutter contre ses démons.
Critique :
Tous les mômes biberonés aux cinémas burnés et rentre-dedans des 70s/80s, ont un attachement tout particulier au revenge movie, ce sous-genre savoureusement régressif du thriller, ou la violence y est souvent plus décomplexée et sauvage qu'à l'accoutumée.
Et en bon bourinos que nous sommes, nous avons tous été un peu élevé par les aventures purgatoires de ce bon vieux Paul Kersey, figure stellaire usé jusqu'à la moelle par une Cannon pas si près que ça, de son pognon.
Sur le papier, Rendal premier du nom, ressemblait sans trop se cacher à un actionner à la trame archi-classique (un homme se transforme en super-héros justicier et masqué, Rendel, pour se venger de l'organisation criminelle VALA, responsable du meurtre de sa famille), un bon gros bis à forte tendance Z aussi pétaradant que généreux, qui ennuierait profond tout allergique au cinéma qui tâche : bref, tout ce qu'on aime quoi.
Et ça n'avait pas manqué, le film du finlandais Jesse Haaja incarnait un pur bis relax qui se savourait sans déplaisir, assumant pleinement ses références tout en se laissant aller à une brutalité vraiment entraînante.
Sept ans plus tard, et parce que tout succès, même d'estime, se doit d'être gangbangisé/franchisé à outrance, place à son improbable suite, Rendel : Cycle of Revenge, produit de manière furieusement chaotique (de nombreux reports, un tournage exclusivement en langue anglaise, un réalisateur bazardé en pleine post-production mais quand-même crédité au montage,...), et qui voit donc son super-héros improvisé continuer sa croisade contre ses ennemis de chez VALA, tout en luttant contre ses propres démons - coucou les proto-vibes Frank Miller, jusque dans sa photographie crépusculaire.
Sans trop tortiller du fessier, il est évident que cette extension sent un peu trop le souffre pour son bien, malgré le cachetonnage mignon d'un tandem Sean Cronin/Bruce " Fucking " Payne des grands jours qui relève le moindre dialogue turbo-teubé, elle qui réplique sans ambition la brutalité excessive de son illustre aîné, à l'image d'une figure titre plus passive et mutique que jamais, dessoudant son prochain entre deux parkings/hangars abandonnés dans la banlieue d'Helsinki.
Inégal mais musclé et badass, si Rendel n'était pas très bon, pas très fin mais se regardait sans faim, sa suite elle, malgré deux, trois bastons plus où moins bien chorégraphiés, ne mérite pas qu'on s'attarde autant dessus.
Et ça nous fait vachement de pei(ay)ne...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Kristofer Gummerus, Sean Cronin, Bruce Payne,...
Distributeur : -
Budget :-
Genre : Action.
Nationalité : Finlandais.
Durée : 1h39min
Synopsis :
Après le meurtre de sa famille, Rendel s'est juré de les venger et de détruire les responsables : l'organisation VALA. Leur nouveau et impitoyable leader, Christopher 'Smiley' Cox, est sur le point de diffuser un vaccin NH25 nocif dans le monde entier. Pour l'aider dans sa croisade, Rendel peut compter sur Nina, une journaliste d'investigation qui tente de mettre à jour la face cachée de l'organisation. Or, les fantômes du passé ressurgissent et Rendel est forcé de lutter contre ses démons.
Critique :
Inégal mais musclé, si Rendel n'était pas très bon, ni fin mais se matait sans faim, sa suite,#RendelCycleOfRevenge, malgré 2, 3 bastons plus où moins bien chorégraphiés, ne vaut pas vraiment son pesant de pop-corn, et ce malgré la présence du génial cabotineur qu'est Bruce Payne pic.twitter.com/50Gb2jfp1r
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 30, 2024
Tous les mômes biberonés aux cinémas burnés et rentre-dedans des 70s/80s, ont un attachement tout particulier au revenge movie, ce sous-genre savoureusement régressif du thriller, ou la violence y est souvent plus décomplexée et sauvage qu'à l'accoutumée.
Et en bon bourinos que nous sommes, nous avons tous été un peu élevé par les aventures purgatoires de ce bon vieux Paul Kersey, figure stellaire usé jusqu'à la moelle par une Cannon pas si près que ça, de son pognon.
Sur le papier, Rendal premier du nom, ressemblait sans trop se cacher à un actionner à la trame archi-classique (un homme se transforme en super-héros justicier et masqué, Rendel, pour se venger de l'organisation criminelle VALA, responsable du meurtre de sa famille), un bon gros bis à forte tendance Z aussi pétaradant que généreux, qui ennuierait profond tout allergique au cinéma qui tâche : bref, tout ce qu'on aime quoi.
Et ça n'avait pas manqué, le film du finlandais Jesse Haaja incarnait un pur bis relax qui se savourait sans déplaisir, assumant pleinement ses références tout en se laissant aller à une brutalité vraiment entraînante.
© Verna Lukkari / © Black Lion Pictures Oy |
Sept ans plus tard, et parce que tout succès, même d'estime, se doit d'être gangbangisé/franchisé à outrance, place à son improbable suite, Rendel : Cycle of Revenge, produit de manière furieusement chaotique (de nombreux reports, un tournage exclusivement en langue anglaise, un réalisateur bazardé en pleine post-production mais quand-même crédité au montage,...), et qui voit donc son super-héros improvisé continuer sa croisade contre ses ennemis de chez VALA, tout en luttant contre ses propres démons - coucou les proto-vibes Frank Miller, jusque dans sa photographie crépusculaire.
Sans trop tortiller du fessier, il est évident que cette extension sent un peu trop le souffre pour son bien, malgré le cachetonnage mignon d'un tandem Sean Cronin/Bruce " Fucking " Payne des grands jours qui relève le moindre dialogue turbo-teubé, elle qui réplique sans ambition la brutalité excessive de son illustre aîné, à l'image d'une figure titre plus passive et mutique que jamais, dessoudant son prochain entre deux parkings/hangars abandonnés dans la banlieue d'Helsinki.
Inégal mais musclé et badass, si Rendel n'était pas très bon, pas très fin mais se regardait sans faim, sa suite elle, malgré deux, trois bastons plus où moins bien chorégraphiés, ne mérite pas qu'on s'attarde autant dessus.
Et ça nous fait vachement de pei(ay)ne...
Jonathan Chevrier