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[CRITIQUE] : YOLO


Réalisatrice : Jia Ling
Acteurs : Jia Ling, Lei Jiayin, Zhang Xiaofei,...
Distributeur : - (Sony Pictures Home Entertainment)
Budget :-
Genre : Comédie, Drame.
Nationalité : Chinois.
Durée : 2h10min

Synopsis :
Depuis qu’elle a quitté l’université, Leying, trentenaire en surpoids, ne fait rien. Elle vit chez ses parents, sans avoir le moindre contact social. Elle estime que c’est la méthode idéale pour «se réconcilier» avec elle-même. Suite à une dispute avec sa soeur à propos d’un l’héritage familial, elle décide finalement de partir. Trouvant un emploi dans un restaurant, elle y fait la connaissance de Hao Kun, un boxeur qui enseigne son sport dans un gymnase du quartier. Au moment où elle est persuadée que sa vie est sur le point d’évoluer d’une façon favorable, une interview dans un show télévisé organisé par son cousin la font douter. Jusqu’à ce qu’elle réalise que la boxe pourrait être le facteur essentiel lui permettant de surmonter ses problèmes et de commencer une nouvelle vie.


Critique :



Dans la catégorie des œuvres sensiblement originales dans leur rapport méta, YOLO : You Only Live Once de l'humoriste et cinéaste Jia Ling se pose là, jolie découverte d'un catalogue SVOD où elle s'est glissé en catimini cette semaine - et dont personne ne parlera, évidemment, parce que ça ne fera pas autant de likes qu'un énième post/thread faisandé sur Alien : Romulus.

Entre le récit initiatique plutôt lourd en rebondissements, la quête de rédemption et la recherche de bien être, avec une transformation physique aussi bien à l'écran que dans la réalité, opérée par Ling elle-même qui brigue également le rôle titre (et n'y va donc pas de main morte question performance), le film, sorte de Bridget Jones bien salé mais sans les excès merveilleux de la célibataire londonienne, a le bon ton de savamment jongler entre les genres quand bien même il se fait, à l'instar de son Hi, Mom de 2021, le remake d'un film nippon - 100 Yen Love.
L'histoire, c'est celle de Leying, trois décennies bien tassées au compteur et qui incarne le prototype de la trentenaire déprimée et mal dans sa peau.

Courtesy of Sony Pictures

En même temps, la pauvre a tout pour l'être : elle est en surpoids, ne travaille pas, vit encore chez ses parents et subit leurs critiques - comme celles de sa sœur aînée -, dort presque tout le temps quand elle ne joue pas la zombie en pensant à son prochain repas.
Pire, son petit ami la quitte pour épouser sa meilleure amie, ultime goutte de pisse qui fait déborder la cuvette et, après une énième dispute avec ses proches, elle se prend par la peau du popotin et quitte la maison familial, trouve un job et tombe même in love d'un professeur de boxe en pleine crise...

Cousu de fil blanc mais porté par une énergie et une douceur folle (jusque dans sa représentation brute de l'expression sportive), YOLO : You Only Live Once se fait une tendre comédie sur une jeune femme timide et incomprise, qui réapprend à la fois à se retrouver et à s'aimer, à vaincre sa difficulté à s'exprimer aussi bien auprès des autres qu'avec son propre corps, sans pour autant se perdre dans un discours moraliste sur le body positivisme, ni dans un humour caricatural et vain.
Un joli moment sur la résilience et le sens du sacrifice, certes convenu mais vrai.


Jonathan Chevrier




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