[CRITIQUE] : The Instigators
Avec : Matt Damon, Casey Affleck, Hong Chau, Paul Walter Hauser, Jack Harlow, Michael Stuhlbarg, Ving Rhames,...
Distributeur : Apple TV +
Budget : -
Genre : Action, Comédie, Policière, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h41min
Synopsis :
Deux voleurs prennent la fuite avec l'aide d'un de leurs thérapeutes après un casse qui a mal tourné.
Critique :
#TheInstigators fait mouche non pas dans ce qu'il expose mais dans le charme décontracté qu'il impose, pur film pop-corn jamais cynique et totalement conscient qu'il est de n'être qu'une relique du passé tournée au présent, à qui il ne faut pas demander plus qu'il ne peut offrir. pic.twitter.com/fzGxMcffaH
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 9, 2024
On a beau arguer que le cinéma Hollywoodien, qui n'est pas un cas isolé, s'enferme grandement mais sûrement dans une franchisation à outrance de la moindre production populaire, mais surtout dans un cruel - et volontaire - manque d'originalité, gageons tout de même et ce même si cela est un poil contradictoire (on s'en fout, la vie n'est-elle pas elle-même, qu'une succession de contradictions ? Vous avez quatre heures), qu'il y a un vrai et pur plaisir cinéphile qui peut se dégager d'un solide divertissement familier et dérivé, porté par des talents - à tous les niveaux - au savoir-faire éprouvé, capables de mettre de côté nos réserves et nous faire passer un bon moment.
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Soit la parfaite définition de The Instigators, nouveau long-métrage en date d'un Doug Liman sensiblement cantonné aux plateformes ces derniers temps (coucou son remake/reboot de Roadhouse, dégainé sur Prime Vidéo fin mars), comédie d'action sauce heist movie - avec même un doigt de buddy movie à l'ancienne - aux comédiens suffisamment charismatiques et presque assez bon pour nous faire oublier sa formule aussi férocement éculée que bardée de maladresses.
Flanqué au coeur Boston et porté par deux comédiens on ne peut plus liés à la ville, Matt Damon et Casey Affleck, campant respectivement un ancien marine/père désespéré et un escroc affirmé fraîchement sorti de taule (deux personnages à la caractérisation sommaire mais complémentaires), l'histoire suit comment le tandem, qui se rencontrent de manière totalement invraisemblable : ils sont associés malgré eux sur un braquage commun au plan supposé infaillible, dans les bureaux d'un maire corrompu.
Mais parce que plus on est de fous, plus on rit, tout va mal tourner et ils vont devoir faire équipe avec une complice inattendue - la thérapeute de Rory -, pour essayer d'échapper à la police, à des bureaucrates corrompus et à un gangster rancunier...
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Modeste petit bout de cinéma qui se nourrit de rebondissements nombreux et prévisibles, chapeauté par un Doug Liman qui sait donner suffisamment de panache et d'auto-dérision, pour les faire rouler sur du velours, The Instigators fait mouche non pas dans ce qu'il expose mais dans le charme décontracté qu'il impose, un pur divertissement jamais cynique et totalement conscient qu'il est de n'être qu'une relique du passé tournée au présent, à qui il ne faut pas demander plus qu'il ne peut offri
r, même s'il se permet quelques disgressions comiques savoureusement déglinguées (où personne n'a peur d'être ridicule).
Du film pop-corn très marqué " plateforme ", qui ne dépasse jamais trop le strict minimum, encadré par des professionnels et conçu pour un public d'aficionados... comme nous.
Jonathan Chevrier
Du film pop-corn très marqué " plateforme ", qui ne dépasse jamais trop le strict minimum, encadré par des professionnels et conçu pour un public d'aficionados... comme nous.
Jonathan Chevrier