[CRITIQUE] : L'Arbre à contes
Réalisateurs : Rashin Kheyrieh, Mohammad-Reza Abedi et Alla Vartanyan
Avec : -
Distributeur : Les Films du Whippet
Budget : -
Genre : Animation, Famille.
Nationalité : Iranien, Russe, Français.
Durée : 0h38min
Synopsis :
Trois petites histoires, trois personnages qui ont des relations différentes avec les arbres mais chacun à sa manière va apprendre que la nature sait se montrer généreuse si on sait prendre soin d’elle.
Le Voleur d'arbres de Rashin Kheyrieh (Iran, 10') : Au coeur d’un atelier de menuiserie, un petit homme rêve de construire sa maison en bois. Il part alors à l’aventure et découvre une forêt dont il décide d’abattre les arbres pour réaliser son projet. Mais cette forêt est peuplée de familles de corbeaux qui assistent, sans rien pouvoir faire, à la destruction de leurs nids et de leurs oeufs !
Une histoire douce de Mohammad-Reza Abedi (Iran, 15') : Un vieux bûcheron recueille une cigogne blessée et l’entoure de ses soins. L’oiseau reconnaissant, revient plus tard lui apporter trois graines, qu’il sème. Que va‑t‑il récolter ?
Le Génie du pommier d'Alla Vartanyan (Russie, 11') : Un paysan et son âne veillent, avec beaucoup de soin, sur leur seule véritable richesse : leur pommier ! Mais ils ignorent qu’au cœur de celui‑ci vit un petit être bien mystérieux !
Critique :
À une heure où toute l'intention - et c'est tout à fait logique, évidemment - de nos petites têtes blondes est focalisée sur les grosses sorties américaines que sont Vice-Versa 2 et Moi, moche et méchant 4, il est quand-même dommage que la lumière ne soit pas un tout petit plus mise sur la jolie - même si très courte - séance qu'incarne L'Arbre à contes, qui place la survie et l'avenir de la planète au centre de ses narrations.
Un sacré cocktail de trois courts-métrages d'animation joliment complémentaires et enchanteurs signés par Rashin Kheyrieh (Le Voleur d'arbres), Mohammad-Reza Abedi (Une histoire douce) et Alla Vartanyan (Le Génie du pommier), ne dépassant même pas les quarante minutes de bobines et ayant toute - plus où moins directement - en leur coeur une histoire avec un rapport à la nature et, titre oblige, avec les arbres.
Titillant pleinement la force de l'imaginaire tout en distillant tous un regard pédagogique sur l'écologie et la protection l'environnement (la nécessité, évidente mais essentielle, de préserver la nature et protéger nos forêts), ce sont in fine, sans doute, les deux efforts iraniens qui impressionnent le plus, tout en papiers découpés, double récit sur le lien entre les hommes et les oiseaux, le premier vissé sur un homme qui abat un arbre et met en péril l'existence d'une famille de corbeaux, et le second (définitivement le plus beau) sur un bûcheron prenant soin d'une cigogne blessée.
L'animation, plus que soignée, épouse à merveille la singularité des histoires que leur exubérance fantaisiste, pour mieux incarner un charmant et ludique petit bout de cinéma qui vaut décemment le (très) peu de temps qu'on lui consacrera.
Où comment sensibiliser tout en émerveillant les plus petits - et les plus grands.
Jonathan Chevrier
Avec : -
Distributeur : Les Films du Whippet
Budget : -
Genre : Animation, Famille.
Nationalité : Iranien, Russe, Français.
Durée : 0h38min
Synopsis :
Trois petites histoires, trois personnages qui ont des relations différentes avec les arbres mais chacun à sa manière va apprendre que la nature sait se montrer généreuse si on sait prendre soin d’elle.
Le Voleur d'arbres de Rashin Kheyrieh (Iran, 10') : Au coeur d’un atelier de menuiserie, un petit homme rêve de construire sa maison en bois. Il part alors à l’aventure et découvre une forêt dont il décide d’abattre les arbres pour réaliser son projet. Mais cette forêt est peuplée de familles de corbeaux qui assistent, sans rien pouvoir faire, à la destruction de leurs nids et de leurs oeufs !
Une histoire douce de Mohammad-Reza Abedi (Iran, 15') : Un vieux bûcheron recueille une cigogne blessée et l’entoure de ses soins. L’oiseau reconnaissant, revient plus tard lui apporter trois graines, qu’il sème. Que va‑t‑il récolter ?
Le Génie du pommier d'Alla Vartanyan (Russie, 11') : Un paysan et son âne veillent, avec beaucoup de soin, sur leur seule véritable richesse : leur pommier ! Mais ils ignorent qu’au cœur de celui‑ci vit un petit être bien mystérieux !
Critique :
Titillant pleinement la force de l'imaginaire tout en distillant un regard pédagogique sur l'écologie et la protection l'environnement, #LArbreÀContes incarne un charmant et ludique cocktail de courts-métrages animés. pic.twitter.com/ZzezP8xiM7
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 14, 2024
À une heure où toute l'intention - et c'est tout à fait logique, évidemment - de nos petites têtes blondes est focalisée sur les grosses sorties américaines que sont Vice-Versa 2 et Moi, moche et méchant 4, il est quand-même dommage que la lumière ne soit pas un tout petit plus mise sur la jolie - même si très courte - séance qu'incarne L'Arbre à contes, qui place la survie et l'avenir de la planète au centre de ses narrations.
Un sacré cocktail de trois courts-métrages d'animation joliment complémentaires et enchanteurs signés par Rashin Kheyrieh (Le Voleur d'arbres), Mohammad-Reza Abedi (Une histoire douce) et Alla Vartanyan (Le Génie du pommier), ne dépassant même pas les quarante minutes de bobines et ayant toute - plus où moins directement - en leur coeur une histoire avec un rapport à la nature et, titre oblige, avec les arbres.
Le Génie du pommier – Copyright Les Films du Whippet |
Le Voleur d’Arbres – Copyright Les Films du Whippet |
Une Histoire douce – Copyright Les Films du Whippet |
Titillant pleinement la force de l'imaginaire tout en distillant tous un regard pédagogique sur l'écologie et la protection l'environnement (la nécessité, évidente mais essentielle, de préserver la nature et protéger nos forêts), ce sont in fine, sans doute, les deux efforts iraniens qui impressionnent le plus, tout en papiers découpés, double récit sur le lien entre les hommes et les oiseaux, le premier vissé sur un homme qui abat un arbre et met en péril l'existence d'une famille de corbeaux, et le second (définitivement le plus beau) sur un bûcheron prenant soin d'une cigogne blessée.
L'animation, plus que soignée, épouse à merveille la singularité des histoires que leur exubérance fantaisiste, pour mieux incarner un charmant et ludique petit bout de cinéma qui vaut décemment le (très) peu de temps qu'on lui consacrera.
Où comment sensibiliser tout en émerveillant les plus petits - et les plus grands.
Jonathan Chevrier