[CRITIQUE] : Goodbye Monster
Réalisateur : Jianming Huang
Acteurs : Kai Wang, Zhe Zhang, Lei Zhang,...
Distributeur : Eurozoom
Budget : -
Genre : Animation, Famille.
Nationalité : Chinois.
Durée : 1h39min.
Synopsis :
Le monde de Kunlun, composé de milliers d'îles, est menacé par des forces maléfiques. Bai Ze, grand guérisseur, met son île en danger en voulant la protéger et se retrouve banni par ses maîtres. Sept ans plus tard, il y retourne pour se racheter.
Critique :
À l'instar de Nezha Reborn ou d'un La Guerre des Dieux - New Gods : Yang Jian, deux productions made in Light Chaser Animation, Goodbye Monster, estampillé second effort de Jianming Huang (le pas forcément folichon Les Aventures extrordinaires de Bobby et son hérisson bagarreur), a lui aussi pour vocation - louable - d'incarner une simili-initiation ludique pour le spectateur occidental (de plus en plus coutumier du fait, certes), à la connaissance/compréhension de quelques-unes des plus mémorables épopées historiques chinoises (ça pioche plus où moins franchement du côté La légende du serpent blanc ou même du côté du L’Investiture des dieux de Xu Zhonglin).
Le tout passé à la moulinette de la relecture moderne et d'une animation sensiblement léchée et vertigineuse.
Pas le genre de proposition sur laquelle, malgré son - supposé - manque d'originalité (un sempiternel affrontement entre le bien et le mal), il est facile de faire la fine bouche, quand bien même le film souffle à la fois le chaud et le froid.
Le froid, la faute à une écriture pas toujours finaude (encore plus lorsqu'elle se permet de loucher franco sur des références populaires), qui donne trop peu de profondeur à sa belle galerie de personnages décalés et manque surtout de cœur (l'émotion n'est jamais prégnante).
Le chaud, lorsqu'elle laisse parler son animation fluide et énergique, capable de jolies envolées à la fois musclée et poétique, mais aussi dans sa manière d'aborder avec délicatesse et justesse un thème très (trop) peu usé dans un genre pourtant marqué par sa maturité : les troubles psychiques et mentaux.
Rien que pour cela, même s'il est inégal, Goodbye Monster justifie amplement son pesant de pop-corn.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Kai Wang, Zhe Zhang, Lei Zhang,...
Distributeur : Eurozoom
Budget : -
Genre : Animation, Famille.
Nationalité : Chinois.
Durée : 1h39min.
Synopsis :
Le monde de Kunlun, composé de milliers d'îles, est menacé par des forces maléfiques. Bai Ze, grand guérisseur, met son île en danger en voulant la protéger et se retrouve banni par ses maîtres. Sept ans plus tard, il y retourne pour se racheter.
Critique :
S'il ne pète pas dans la soie de l'originalité et ne donne pas assez de profondeur à sa jolie galerie de personnages, #GoodbyeMonster, inégal donc mais surtout charmant, marque par la maturité des thèmes qu'il aborde tout autant que par la fluidité et la beauté de son animation. pic.twitter.com/0c4bN3iiNW
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 26, 2024
À l'instar de Nezha Reborn ou d'un La Guerre des Dieux - New Gods : Yang Jian, deux productions made in Light Chaser Animation, Goodbye Monster, estampillé second effort de Jianming Huang (le pas forcément folichon Les Aventures extrordinaires de Bobby et son hérisson bagarreur), a lui aussi pour vocation - louable - d'incarner une simili-initiation ludique pour le spectateur occidental (de plus en plus coutumier du fait, certes), à la connaissance/compréhension de quelques-unes des plus mémorables épopées historiques chinoises (ça pioche plus où moins franchement du côté La légende du serpent blanc ou même du côté du L’Investiture des dieux de Xu Zhonglin).
Le tout passé à la moulinette de la relecture moderne et d'une animation sensiblement léchée et vertigineuse.
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Pas le genre de proposition sur laquelle, malgré son - supposé - manque d'originalité (un sempiternel affrontement entre le bien et le mal), il est facile de faire la fine bouche, quand bien même le film souffle à la fois le chaud et le froid.
Le froid, la faute à une écriture pas toujours finaude (encore plus lorsqu'elle se permet de loucher franco sur des références populaires), qui donne trop peu de profondeur à sa belle galerie de personnages décalés et manque surtout de cœur (l'émotion n'est jamais prégnante).
Le chaud, lorsqu'elle laisse parler son animation fluide et énergique, capable de jolies envolées à la fois musclée et poétique, mais aussi dans sa manière d'aborder avec délicatesse et justesse un thème très (trop) peu usé dans un genre pourtant marqué par sa maturité : les troubles psychiques et mentaux.
Rien que pour cela, même s'il est inégal, Goodbye Monster justifie amplement son pesant de pop-corn.
Jonathan Chevrier