[CRITIQUE] : La Mascotte
Réalisateur : Matthew Goodhue
Acteurs : Lisa Ambalavanar, Sydney Craven, Stefan Kapicic, Grace Patterson,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Comédie, Epouvante-horreur, .
Nationalité : Américain.
Durée : 1h28min.
Synopsis :
Une étudiante qui veut être élue présidente da sa corporation adopte un paresseux pour en faire la mascotte de sa campagne électorale. Mais l'animal est un prédateur assoifffé de vengeance.
Critique :
Acteurs : Lisa Ambalavanar, Sydney Craven, Stefan Kapicic, Grace Patterson,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Comédie, Epouvante-horreur, .
Nationalité : Américain.
Durée : 1h28min.
Synopsis :
Une étudiante qui veut être élue présidente da sa corporation adopte un paresseux pour en faire la mascotte de sa campagne électorale. Mais l'animal est un prédateur assoifffé de vengeance.
Critique :
Téléfilm YA mièvre sous fond de sororité et de comédie animalière involontaire, agrémenté de quelques meurtres foireux offert par un paresseux serial killer,#LaMascotte, loin du trip gonzo rêvé, est un bout d'horreur creux et faussement fun, encore plus sage qu'un sketch du SNL. pic.twitter.com/KRM0fBCNus
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) April 12, 2024
Pour l'auteur de ses mots, passé d'une séance telle que When Evil Lurks de Demián Rugna, à Slotherhouse aka La Mascotte par chez nous, signé Matthew Goodhue, c'est comme passer d'un magret de canard à une boîte de thon à l'huile de chez Lidl : ça pique fort et ça attaque dangereusement le transit intestinal.
Mais en même temps, comment se plaindre puisque l'on sait exactement ce vers quoi on se dirige, une production qui ne ment absolument pas sur sa marchandise, aussi stupide et assumée soit-elle : celle d'incarner un slasher comique intentionnellement campy, bâti sur une blague déglinguée - un paresseux tueur en série -, dont l'exécution devient fastidieuse avant même le virage de la première demi-heure.
Noué autour d'un pitch suffisamment déglingué pour attirer les spectateurs - dont nous - fans de propositions un poil déviante et décérébrée (voulant gagner en popularité aussi bien auprès de ses camarades que sur les réseaux sociaux, Emily, en dernière année à l'université, à la mauvaise idée d'adopter un paresseux pour en faire la nouvelle mascotte de la sororité, sauf que la mignonne bestiole à la folie du crime qui l'habite), dans ce qui se rêve autant comme une saillie originale au sein d'un sous-genre à l'agonie, que comme une prise en grippe du microcosme des campus américains; la péloche n'est jamais aussi drôle ni vacharde, et encore moins sanglante qu'elle ne pense l'être.
Sorte de téléfilm YA mièvre sous fond de sororité et de comédie animalière involontaire tout droit sortie des 90s (avec un bon gros doigt de spectacle de marionnettes loin d'être inspiré), agrémenté de quelques scènes de meurtres occasionnelles et secrètes offerte par une menace à fourrure et à griffes aux aptitudes " exceptionnelles ", Slotherhouse est un bout d'horreur creux et faussement fantaisiste, qui n'a pas assez de créativité ni d'envie pour incarner un vrai morceau de cinéma gonzo mémorable.
Plus sage qu'un sketch du SNL, il fallait quand-même oser.
Jonathan Chevrier
Mais en même temps, comment se plaindre puisque l'on sait exactement ce vers quoi on se dirige, une production qui ne ment absolument pas sur sa marchandise, aussi stupide et assumée soit-elle : celle d'incarner un slasher comique intentionnellement campy, bâti sur une blague déglinguée - un paresseux tueur en série -, dont l'exécution devient fastidieuse avant même le virage de la première demi-heure.
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Noué autour d'un pitch suffisamment déglingué pour attirer les spectateurs - dont nous - fans de propositions un poil déviante et décérébrée (voulant gagner en popularité aussi bien auprès de ses camarades que sur les réseaux sociaux, Emily, en dernière année à l'université, à la mauvaise idée d'adopter un paresseux pour en faire la nouvelle mascotte de la sororité, sauf que la mignonne bestiole à la folie du crime qui l'habite), dans ce qui se rêve autant comme une saillie originale au sein d'un sous-genre à l'agonie, que comme une prise en grippe du microcosme des campus américains; la péloche n'est jamais aussi drôle ni vacharde, et encore moins sanglante qu'elle ne pense l'être.
Sorte de téléfilm YA mièvre sous fond de sororité et de comédie animalière involontaire tout droit sortie des 90s (avec un bon gros doigt de spectacle de marionnettes loin d'être inspiré), agrémenté de quelques scènes de meurtres occasionnelles et secrètes offerte par une menace à fourrure et à griffes aux aptitudes " exceptionnelles ", Slotherhouse est un bout d'horreur creux et faussement fantaisiste, qui n'a pas assez de créativité ni d'envie pour incarner un vrai morceau de cinéma gonzo mémorable.
Plus sage qu'un sketch du SNL, il fallait quand-même oser.
Jonathan Chevrier