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[CRITIQUE] : Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci


Réalisateurs : Jim Capobianco et Pierre-Luc Granjon
Avec : avec les voix de André DussollierStephen FryMarion Cotillard,...
Distributeur : KMBO
Budget : -
Genre : Aventure, Animation, Familial.
Nationalité : Irlandais, Américain.
Durée : 1h37min

Synopsis :
Bienvenue dans la Renaissance ! Une époque où artistes, savants, rois et reines inventent un monde nouveau. Parmi eux, un curieux personnage passe ses journées à dessiner d’étranges machines et à explorer les idées les plus folles. Observer la lune, voler comme un oiseau, découvrir les secrets de la médecine… il rêve de changer le monde. Embarquez pour un voyage avec le plus grand des génies, Léonard de Vinci !



Critique :


Beaucoup diraient sans doute - et à raison -, que la proposition cinématographique dans le giron de l'animation s'est montrée joliment plurielle mais surtout intimement enthousiasmante ces derniers mois - et pas uniquement du côté des grosses majors.
Rien que sur les dernières semaines, on peut compter Chicken Run : La Menace Nuggets de Sam Fell, Mars Express de Jérémie Périn, Migration de Benjamin Renner et Guylo Homsy, Krisha et le Maître de la forêt de Jaebeom Park ou encore They Shot The Piano Player de Fernando Trueba et Javier Mariscal, et La Nuit d'Orion de Sean Charmatz, disponible depuis ce vendredi sur Netflix.

Difficile dès lors dans ce contexte chargé de se démarquer un tant soit peut de la concurrence mais également de proposer une aventure un minimum originale et capable de captiver à la fois petits et grands, sans perdre ni l'un ni l'autre au fil de la vision.

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En ce sens, Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci de Jim Capobianco (scénariste sur Ratatouille, quand-même) et Pierre-Luc Granjon, était porté par l'excellente - même si familière - idée de brosser le portrait de Léonard de Vinci et de sa folie/frénésie créative, par le biais du cinéma de tous les possibles : l'animation, ici artisanale et tout en stop-motion et vouée à donner vie autant à la rationalité de l'époque de la Renaissance, qu'à l'esprit foisonnant de son sujet.

Sensiblement vissé sur les dernières heures de vie de l'artiste - plus particulièrement son expérience française auprès du roi François 1er et de ses désirs de grandeur -, le film sonde son génie (entre angoisses et émerveillement) à travers une lecture historique ludique même si un poil didactique dans les messages qu'il dégaine (la puérilité des hommes de pouvoir, l'importance de l'éveil de la curiosité, du pouvoir de l'imaginaire et de l'expression culturelle).
Une jolie fable divertissante et poétique.


Jonathan Chevrier


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