[CRITIQUE] : Le Dernier Jaguar
Réalisateur : Gilles de Maistre
Acteur : Lumi Pollack, Emily Bett Rickards, Wayne Charles Baker, Paul Greene,...
Distributeur : StudioCanal
Budget : -
Genre : Aventure, Famille.
Nationalité : Français.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Autumn grandit dans la forêt amazonienne aux côtes de Hope, un adorable bébé jaguar femelle qu’elle a recueilli. Mais l’année de ses six ans, un drame familial contraint Autumn et son père à retourner vivre à New York. Huit années passent, et Autumn, devenue adolescente, n’a jamais oublié son amie jaguar. Quand elle apprend que Hope est en danger de mort, Autumn décide de retourner dans la jungle pour la sauver !
Critique :
Même si le cinéphile moyen ne se posait pas forcément la question, engageons-nous tout de même à y répondre : oui, le GDMCU aka le " Gilles de Maistre Cinematic Universe " (le terme n'existe pas, faites comme si), se porte bien. Voilà.
Blague à part, deux ans après son plutôt sympathique Le Loup et le lion, qui faisait déjà suite au joli succès de Mia et le lion, le bonhomme nous revient avec un nouvel effort savamment calibré, Le Dernier Jaguar, énième itération de sa formule désormais éprouvée, du divertissement familial célébrant la beauté du monde animal (et ce, sans le moindre trucage) et la nécessité de le préserver; le tout sous couvert d'un message d'espoir véhiculé par les jeunes générations, qui seront les adultes - et donc les têtes pensantes du monde - de demain.
Une jeunesse ici incarnée par Autumn, une gamine qui a grandit dans la forêt amazonienne aux côtes de Hope, un adorable bébé jaguar femelle qu’elle a recueilli.
Mais l’année de ses six ans, un drame familial contraint la jeune fille et son père à retourner vivre à New York, et abandonnée à la nature le félin.
Huit années passent, et Autumn, désormais fraîchement adolescente, n’a par pour autant oublié son amie jaguar et, lorsqu'elle apprend qu'elle est en danger de mort, elle va retourner dans la jungle et tout faire pour lui venir en aide et la sauver...
Pas vraiment de révolution donc à la vision du film, tant le cinéaste prouve une nouvelle fois sa propension à capturer la beauté incandescente des paysages sauvages d'Amazonie, autant que son incapacité (déjà perceptible sur son film précédent) à donner du corps autant que de la nuance et de la substance, à un récit prévisible à la vraisemblance discutable.
S'il est difficile de renier la sincérité et la noblesse de ses intentions et encore moins la limpidité de son message (la nécessité de sensibiliser encore et toujours, sur la cause animale et son protection, autant qu'il aborde la question délicate de la cohabition entre l'homme et faune sauvage), c'est une nouvelle fois par la forme que De Maistre pèche avec sa fable écologico-animalière loin d'être désagréable, mais fleurant beaucoup trop le déjà-vu pour son bien.
Jonathan Chevrier
Acteur : Lumi Pollack, Emily Bett Rickards, Wayne Charles Baker, Paul Greene,...
Distributeur : StudioCanal
Budget : -
Genre : Aventure, Famille.
Nationalité : Français.
Durée : 1h40min
Synopsis :
Autumn grandit dans la forêt amazonienne aux côtes de Hope, un adorable bébé jaguar femelle qu’elle a recueilli. Mais l’année de ses six ans, un drame familial contraint Autumn et son père à retourner vivre à New York. Huit années passent, et Autumn, devenue adolescente, n’a jamais oublié son amie jaguar. Quand elle apprend que Hope est en danger de mort, Autumn décide de retourner dans la jungle pour la sauver !
Critique :
S'il est difficile de renier la noblesse de ses intentions ni la limpidité de son message, c'est une nouvelle fois par la forme que De Maistre pèche avec #LeDernierJaguar, nouvelle fable écologico-animalière loin d'être désagréable, mais à la formule trop calibrée pour son bien. pic.twitter.com/rNb3znI0LZ
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) February 5, 2024
Même si le cinéphile moyen ne se posait pas forcément la question, engageons-nous tout de même à y répondre : oui, le GDMCU aka le " Gilles de Maistre Cinematic Universe " (le terme n'existe pas, faites comme si), se porte bien. Voilà.
Blague à part, deux ans après son plutôt sympathique Le Loup et le lion, qui faisait déjà suite au joli succès de Mia et le lion, le bonhomme nous revient avec un nouvel effort savamment calibré, Le Dernier Jaguar, énième itération de sa formule désormais éprouvée, du divertissement familial célébrant la beauté du monde animal (et ce, sans le moindre trucage) et la nécessité de le préserver; le tout sous couvert d'un message d'espoir véhiculé par les jeunes générations, qui seront les adultes - et donc les têtes pensantes du monde - de demain.
Copyright 2023 MAI JUIN PRODUCTIONS - WISHING TREE PRODUCTIONS - STUDIOCANAL |
Une jeunesse ici incarnée par Autumn, une gamine qui a grandit dans la forêt amazonienne aux côtes de Hope, un adorable bébé jaguar femelle qu’elle a recueilli.
Mais l’année de ses six ans, un drame familial contraint la jeune fille et son père à retourner vivre à New York, et abandonnée à la nature le félin.
Huit années passent, et Autumn, désormais fraîchement adolescente, n’a par pour autant oublié son amie jaguar et, lorsqu'elle apprend qu'elle est en danger de mort, elle va retourner dans la jungle et tout faire pour lui venir en aide et la sauver...
Pas vraiment de révolution donc à la vision du film, tant le cinéaste prouve une nouvelle fois sa propension à capturer la beauté incandescente des paysages sauvages d'Amazonie, autant que son incapacité (déjà perceptible sur son film précédent) à donner du corps autant que de la nuance et de la substance, à un récit prévisible à la vraisemblance discutable.
Copyright 2023 MAI JUIN PRODUCTIONS - WISHING TREE PRODUCTIONS - STUDIOCANAL |
S'il est difficile de renier la sincérité et la noblesse de ses intentions et encore moins la limpidité de son message (la nécessité de sensibiliser encore et toujours, sur la cause animale et son protection, autant qu'il aborde la question délicate de la cohabition entre l'homme et faune sauvage), c'est une nouvelle fois par la forme que De Maistre pèche avec sa fable écologico-animalière loin d'être désagréable, mais fleurant beaucoup trop le déjà-vu pour son bien.
Jonathan Chevrier