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[FUCKING SERIES] : La Réceptionniste Pokémon : Un pur condensé de douceur


(Critique - avec spoilers - de la saison 1)


En ces temps affreusement morose ou rien ne semble tourner rond, nous avons tous - vraiment - besoin d'un divertissement doudou pour nous réconforter un minimum, et n'y allons pas par quatre chemins cathodiques : dès ses premières secondes, La Réceptionniste Pokémon EST, définitivement, ce petit condensé (à peine quatre épisodes et une heure au compteur) cotonneux et tout chamalow de bonheur et de nostalgie à prescrire sans la moindre modération.

Copyright Netflix

Sans doute parce que sa facture soignée tout en animation 2D et en stop-motion, doublée à une atmosphère à la douceur authentique, nous éloigne intelligemment de tout ce qu'à pu produire la franchise jusqu'à maintenant, principalement des combats et la capture du plus grand nombre possible de Pokémons (puis ras la casquette de Sacha, c'est dit...).
Pas de fights dans une arène, pas de chasse, pas de pokéballs à lancer frénétiquement en tapotant nos écrans (on se sait), la série est un pur moment de détente simple et réparateur, et ça fait foutrement du bien.

On y suit les atermoiements de Haru, qui accepte à la suite de plusieurs aléas professionnels et personnels, un poste au cœur d'un complexe Pokemon
Pokémon ou sa mission, résolument décontractée, est de s'assurer que les petites bestioles s'amusent et soient heureuses.
Ou comment prendre soin des Pokémons, lui permettra dans la douceur et l'attention, de prendre elle aussi soin d'elle, elle qui était une employée de bureau stressée pour qui chaque nouvelle tâche était une source d'anxiété.

Copyright Netflix

Léger mais pas simpliste pour autant dans son récit initiatique d'une jeune femme apprenant (enfin) à être elle-même, visant autant à être une aventure ludique, qu'un joli message pour ses spectateurs (l'importance d'apprendre à s'aimer et prendre soin de soi, avant de donner de l'amour aux autres), La Réceptionniste Pokémon se fait une douce évasion qui vaut décemment son pesant de pop-corn.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes, bordel...


Jonathan Chevrier


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