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[CRITIQUE] : The Baker


Réalisateur : Jonathan Sobol
Acteurs : Ron Perlman, Emma Ho, Joel David Moore, Elias Koteas, Harvey Keitel,...
Distributeur : - (Sony Pictures Home Entertainment)
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h44min

Synopsis :
Le fils d'un homme solitaire revient soudainement dans sa vie, emmenant avec lui une petite-fille dont il n'avait jamais entendu parler. Lorsque son fils disparaît subitement, le boulanger tente de le retrouver et de protéger sa petite-fille des tueurs à gages mafieux.



Critique :


Que pourrait-on attendre d'un film avec le légendaire Ron Perlman en vedette, et qui plus est un DTV sorti dans l'indifférence générale, en 2024 ?
Pas réellement une question a un million de dollars mais c'est le début de l'année, soyez un peu indulgent avec l'auteur de ses mots, merci...

Alors oui, évidemment, pas grand chose sur le papier, le bonhomme n'ayant décemment plus rien à prouver, d'autant qu'il n'en est pas franchement à son premier bout de cinéma ne méritant pas forcément une exploitation à grande échelle - n'ayons pas peur des mots, tout un versant de sa carrière récente est dans ce cas.
Mais, parce qu'il ne faut jamais enterré une péloche à sa distribution - et encore moins à son pitch et à son affiche, même si c'est facile -, The Baker de Jonathan Sobol (le plutôt bon The Art of Steal avec Kurt Russell et Matt Dillon) titille gentiment notre sympathie en jouant la carte certes éculée du thriller mâtiné d'action, mais avec une efficacité telle qu'il est difficile de totalement lui résister.

Photo courtesy of Falling Forward Films

Profitant de la gueule singulière autant que de la carrure intimidante de l'éternel Hellboy de Del Toro, sans pour autant laisser de côté la douceur qui se cache à l'intérieur de cette carcasse imposante (soixante-treize ans au compteur et toutes ses dents), le film, qui a aussi en son casting les géniaux Elias Koteas et Harvry Keitel, tisse les aléas calmes puis énervés d'un boulanger - d'où le titre - solitaire, qui aimerait bien changer son fusil d'épaule et ne pas finir son existence seul.
Tout change lorsqu'il doit protéger sa petite-fille Delphi, des voyous lésés par son rejeton...

Pas de coups de tatane avec des rouleaux à pâtisserie mais bien une collection de combats serrés durs et rugueux, certes assez souvent plombé par une caméra aux fraises et trop près des corps, mais solidement chorégraphiés et montés, faisant du Ron un concurrent sérieux à un Liam Neeson de plus en plus vieillissant.
Alors oui, même si elle est férocement familière et loin d'être fine, The Baker est de ses petites bisseries musclées qui se déguste sans faim.


Jonathan Chevrier


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