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[CRITIQUE] : On The Line


Réalisateurs : Kim Gok et Kim Sun
Avec : Byun Yo-han, Kim Mu-yeol, Kim Hee-won, Park Myung-hoon,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Policier, Action.
Nationalité : Sud-coréen.
Durée : 1h49min

Synopsis :
Victime avec ses collègues d’un hameçonnage téléphonique qui lui a fait tout perdre, Seo-Joon, chef de chantier, ex-policier, entreprend seul de remonter la filière jusqu’en Chine et d’infiltrer l’organisation pour la faire tomber...



Critique :


Toute personne ayant plus où moins un pied dans le monde contemporain, où la fuite de nos données personnelles semble inévitable, a déjà reçu une tentative grossière (voire parfois subtile) de phishing - où hameçonnage -, que ce soit par mail, par téléphone où même par SMS.
Un mal de plus en plus fréquent, qui peut parfois bousculer notre existence de la plus tragique et terrifiante manière qui soit - et pas uniquement d'un point de vue financier.

C'est ce vrai thème de société qui sert de toile de fond au thriller/actionner hybride On The Line du tandem sud-coréen Kim Gok et Kim Sun, qui met en garde son auditoire autant qu'il est vissé sur les atermoiements de Seo-Joon (un excellent Byun Yo-han), un ex-flic devenu contremaître de chantier, un homme intègre et mutique, victime avec ses collègues d’un hameçonnage téléphonique qui lui a fait tout perdre - à lui comme à son épouse.

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Déterminé à faire payer ceux qui lui ont foutu son existence en l'air (et encore plus après l'accident de voiture de sa femme), il entreprend seul de remonter la filière de cette arnaque téléphonique jusqu’en Chine et d’infiltrer cette organisation, dirigée par le mystérieux Gwak, pour mieux la faire tomber, elle qui se nourrit du malheur et de la naïveté des gens...

A peine plombé par quelques scories scénaristiques évidents, On The Line va constamment à l'essentiel (quitte à être un poil expéditif, il est vrai) en pur thriller nerveux et musclé à l'ancienne qu'il est, qui ne s'embarrasse pas de la nuance ni de la subtilité, tout en usant de manière intelligente et sophistiquée d'un danger moderne (l'hameçonnage, dont il retranscrit aussi bien le harcèlement terrifiant opéré sur les victimes harponnées, que la ferveur encourageante et aveugle qui motive les salariés de ces organisations crapuleuses).
Du cousu main familier mais entraînant, mené tambour battant et à l'action qui tabasse... que demander de plus à une bonne bisserie ?


Jonathan Chevrier


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