[TOUCHE PAS À MES 80ϟs] : #180. Police Academy 4 : Citizens on Patrol
Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 80's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !
#180. Police Academy 4 : Aux armes citoyens de Jim Drake (1987)
La nostalgie des merveilleuses 80s aidant, il n'est pas si difficile d'affirmer qu'à une époque actuelle ou la franchisation à outrance de tout produit un minimum populaire, est devenu le mojo de la quasi-totalité des majors Hollywoodiennes, autant dans un souci férocement cupide que dans une paresse totale de proposer quelque chose d'original (à quoi bon, tant que le spectateur se rend en masse dans les salles pour digérer la tambouille); bah le cinoche, c'était mieux avant.
Tellement que cette affirmation facile, devient presque (et on dit bien presque) un argument pertinent, même si les franchises existaient déjà et que la cupidité rythmait également la majorité des choix des " décisionnaires ".
La seule différence est qu'auparavant, les studios tentaient de contenter un minimum les spectateurs, en répondant un tant soit peu à leurs attentes en leur offrant ce qu'ils voulaient voir : des suites sensiblement mieux foutues et respectueuses, leur donnant la possibilité de retrouver des héros qu'ils ont appris à aimer, pendant une petite poignée d'heures.
Une idée simple, mais sensiblement oubliée en cours de route avec la mutation de la jungle Hollywoodienne au virage du nouveau millénaire, boursouflée par la dominance Disney et le polissage putassier de ses divertissements.
Mais, comme toute chose, les contre-exemples aussi minoritaires soient-ils, existent et malgré tout l'amour que l'on peut porter à la franchise Police Academy, le quatrième film, Police Academy 4 : Aux armes citoyens, est clairement de cette pellicule-là, quand bien même il est le dernier opus avec les géniaux Bobcat " Zed " Goldhtwait mais surtout Steve " Mahoney " Guttenberg, en vedette.
Affreusement générique et à l'intrigue encore plus fragile que les précédentes aventures du Commandant Lassard et sa bande (le bougre, en passe de prendre sa retraite - ce qui n'arrivera pas tout de suite -, lance l'étrange programme d'autodéfense baptisé "C.O.P. - Civils ordinaire en patrouille" et... c'est tout), le film capitalise sur quelques nouvelles recrues aux péripéties plus où (surtout) moins cocasses, même si le seul vrai intérêt de cette suite, au-delà de la présence sporadique de Sharon Stone (entre deux aventures avec Alan Quatermain), réside dans le retour en grande pompe du désopilant Capitaine Thaddeus (l'immense G.W. Bailey, qui reprenait le relais de celui qui l'avait " remplacé ", le désopilant Art Metrano).
Devenue très vite une lucrative franchise (presque un film par an) avec son lot d'épisodes plus ou moins fragiles - la saga ne s'est jamais remise du départ de Guttenberg -, Police Academy à véritablement vu sa qualité péricliter à partir de ce quatrième opus, avant la lente dégringolade qui verra toute la joyeuse bande de flics de New-York, se ridiculiser en Russie face à un Ron Perlman on fire.
Pur film à sketchs à l'intrigue anecdotique et prétexte, jamais aidé par la mise en scène d'un réalisateur/yes men interchangeable, et encore moins par une quelconque recherche d'inventivité (même dans ses sketchs éculés), Aux armes citoyens tire trop sur la corde, ne vieillit pas très bien mais, pourtant, garde toujours autant notre sympathie.
On ne peut pas en dire autant de ses trois suites...
Jonathan Chevrier
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !
#180. Police Academy 4 : Aux armes citoyens de Jim Drake (1987)
La nostalgie des merveilleuses 80s aidant, il n'est pas si difficile d'affirmer qu'à une époque actuelle ou la franchisation à outrance de tout produit un minimum populaire, est devenu le mojo de la quasi-totalité des majors Hollywoodiennes, autant dans un souci férocement cupide que dans une paresse totale de proposer quelque chose d'original (à quoi bon, tant que le spectateur se rend en masse dans les salles pour digérer la tambouille); bah le cinoche, c'était mieux avant.
Tellement que cette affirmation facile, devient presque (et on dit bien presque) un argument pertinent, même si les franchises existaient déjà et que la cupidité rythmait également la majorité des choix des " décisionnaires ".
La seule différence est qu'auparavant, les studios tentaient de contenter un minimum les spectateurs, en répondant un tant soit peu à leurs attentes en leur offrant ce qu'ils voulaient voir : des suites sensiblement mieux foutues et respectueuses, leur donnant la possibilité de retrouver des héros qu'ils ont appris à aimer, pendant une petite poignée d'heures.
© 1987 - Warner Bros. All rights reserved |
Une idée simple, mais sensiblement oubliée en cours de route avec la mutation de la jungle Hollywoodienne au virage du nouveau millénaire, boursouflée par la dominance Disney et le polissage putassier de ses divertissements.
Mais, comme toute chose, les contre-exemples aussi minoritaires soient-ils, existent et malgré tout l'amour que l'on peut porter à la franchise Police Academy, le quatrième film, Police Academy 4 : Aux armes citoyens, est clairement de cette pellicule-là, quand bien même il est le dernier opus avec les géniaux Bobcat " Zed " Goldhtwait mais surtout Steve " Mahoney " Guttenberg, en vedette.
Affreusement générique et à l'intrigue encore plus fragile que les précédentes aventures du Commandant Lassard et sa bande (le bougre, en passe de prendre sa retraite - ce qui n'arrivera pas tout de suite -, lance l'étrange programme d'autodéfense baptisé "C.O.P. - Civils ordinaire en patrouille" et... c'est tout), le film capitalise sur quelques nouvelles recrues aux péripéties plus où (surtout) moins cocasses, même si le seul vrai intérêt de cette suite, au-delà de la présence sporadique de Sharon Stone (entre deux aventures avec Alan Quatermain), réside dans le retour en grande pompe du désopilant Capitaine Thaddeus (l'immense G.W. Bailey, qui reprenait le relais de celui qui l'avait " remplacé ", le désopilant Art Metrano).
© 1987 - Warner Bros. All rights reserved |
Devenue très vite une lucrative franchise (presque un film par an) avec son lot d'épisodes plus ou moins fragiles - la saga ne s'est jamais remise du départ de Guttenberg -, Police Academy à véritablement vu sa qualité péricliter à partir de ce quatrième opus, avant la lente dégringolade qui verra toute la joyeuse bande de flics de New-York, se ridiculiser en Russie face à un Ron Perlman on fire.
Pur film à sketchs à l'intrigue anecdotique et prétexte, jamais aidé par la mise en scène d'un réalisateur/yes men interchangeable, et encore moins par une quelconque recherche d'inventivité (même dans ses sketchs éculés), Aux armes citoyens tire trop sur la corde, ne vieillit pas très bien mais, pourtant, garde toujours autant notre sympathie.
On ne peut pas en dire autant de ses trois suites...
Jonathan Chevrier