[CRITIQUE] : Seconde Jeunesse
Réalisateur : Gianni Di Gregorio
Acteurs : Gianni Di Gregorio, Stefania Sandrelli, Alfonso Santagata, Alberto Testone,...
Distributeur : Le Pacte
Budget : -
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Italien, Français.
Durée : 1h31min.
Synopsis :
Astolfo, professeur à la retraite, doit quitter son appartement romain, expulsé par la propriétaire. Désargenté, il décide de retourner au village de ses ancêtres, pour habiter le palais familial en ruine, vestige d'un patrimoine que chacun tente d'accaparer. Il se lie d’amitié avec le marginal qui squatte depuis des années la demeure, mais aussi avec un cuisinier retraité et un jeune sans emploi. Mais surtout, il rencontre Stefania, une femme de son âge, timide, douce et généreuse. Encouragé par ses amis, Astolfo fait un pas courageux et apprend avec joie qu’il n’est jamais trop tard pour tomber amoureux.
Critique :
Débarquant à une heure où le cinéma italien semble particulièrement bien trouver sa place dans nos salles obscures (Le Colibri de Francesca Archibugi, vient même de sortir il y a une dizaine de jours), Seconde Jeunesse, estampillé nouveau long-métrage d'un Gianni Di Gregorio qui se paye pour l'occasion, la triple casquette de réalisateur, co-scénariste et rôle titre, apporte un petit vent d'air frais dans le sens où, même s'il aborde le genre rebattu de la comédie romantique, il vogue volontairement à contre-courant du tout commun.
Point de pimpant ici, mais bien une belle et honnête célébration d'une petite histoire familière, qui ne dépasse jamais l'ampleur tendre du quotidien, qui n'apparaît jamais totalement fictive tant elle concocté avec la tête et le cœur, le tout saupoudré d'une réflexion intimiste et sociologique infiniment pertinente : l'humanité dans ce qu'elle a de plus banale et magnifiquement extraordinaire à la fois.
Extraordinaire car ici, dans l'extrême banalité et l'absence d'exception, Di Gregorio conte et incarne une notion de courage formidable, celle de pouvoir réinventer son existence face aux limites aliénantes d'une société qui vous (nous) considère obsolète passé l'âge mûr.
Astolfo est donc, pleinement, un héros moderne ouvert et empathique, un héros du quotidien comme on les dénombre par milliers et qui ne prétend jamais à s'écarter de l'invisibilité/banalité à laquelle il est fièrement accroché.
C'est un professeur à la retraite, gentiment expulsé de son appartement romain par sa propriétaire, obligé de faire son retour dans son village natal (ainsi qu'un domaine familiale littéralement en décomposition) et qui, par la force des choses, va réaliser qu'il peut se faire de nouveaux amis (de ceux que la société semble, stupidement, rejeter tout autant que lui), avoir de nouveaux rêves (d'autant qu'il semblait, jusqu'ici, être passé à côté des siens) mais surtout, de tomber à nouveau amoureux, d'une femme tout aussi douce et généreuse que lui - magnifique Stefania Sandrelli.
L'histoire simple en somme, d'un homme qui aspire, comme nous, à la simplicité, une histoire qui ne casse pas trois pattes à un canard sur le papier (et alors ?), mais emprunt d'une telle douceur et d'une telle délicatesse, qu'il est impossible de ne pas se laisser embarquer par l'enthousiasme de cette redécouverte de la vie et l'amour, avec un enthousiasme et une vitalité dont nous devrions tous nous inspirer.
Seconde Jeunesse, qui dit tout dès son titre (cette nécessité de saisir ce droit à une seconde chance, et d'embrasser toutes les jolies possibilités que peut offrir l'imprévisibilité de la vie), c'est de la belle comédie italienne fantaisiste et bienveillante, pas exempt de quelques clichés et facilités certes, mais tout du long avec le soleil et le cœur au bon endroit.
Et à voir, ça fait un bien fou.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Gianni Di Gregorio, Stefania Sandrelli, Alfonso Santagata, Alberto Testone,...
Distributeur : Le Pacte
Budget : -
Genre : Comédie, Romance.
Nationalité : Italien, Français.
Durée : 1h31min.
Synopsis :
Astolfo, professeur à la retraite, doit quitter son appartement romain, expulsé par la propriétaire. Désargenté, il décide de retourner au village de ses ancêtres, pour habiter le palais familial en ruine, vestige d'un patrimoine que chacun tente d'accaparer. Il se lie d’amitié avec le marginal qui squatte depuis des années la demeure, mais aussi avec un cuisinier retraité et un jeune sans emploi. Mais surtout, il rencontre Stefania, une femme de son âge, timide, douce et généreuse. Encouragé par ses amis, Astolfo fait un pas courageux et apprend avec joie qu’il n’est jamais trop tard pour tomber amoureux.
Critique :
Vissé sur un héros du quotidien, qui a le courage de réinventer sa vie alors qu'elle approche de son crépuscule,#SecondeJeunesse incarne une belle comédie italienne délicate et bienveillante, pas exempt de quelques facilités certes mais qui à, tout du long, le cœur au bon endroit pic.twitter.com/CJkcTPKJrC
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) August 14, 2023
Débarquant à une heure où le cinéma italien semble particulièrement bien trouver sa place dans nos salles obscures (Le Colibri de Francesca Archibugi, vient même de sortir il y a une dizaine de jours), Seconde Jeunesse, estampillé nouveau long-métrage d'un Gianni Di Gregorio qui se paye pour l'occasion, la triple casquette de réalisateur, co-scénariste et rôle titre, apporte un petit vent d'air frais dans le sens où, même s'il aborde le genre rebattu de la comédie romantique, il vogue volontairement à contre-courant du tout commun.
Point de pimpant ici, mais bien une belle et honnête célébration d'une petite histoire familière, qui ne dépasse jamais l'ampleur tendre du quotidien, qui n'apparaît jamais totalement fictive tant elle concocté avec la tête et le cœur, le tout saupoudré d'une réflexion intimiste et sociologique infiniment pertinente : l'humanité dans ce qu'elle a de plus banale et magnifiquement extraordinaire à la fois.
Extraordinaire car ici, dans l'extrême banalité et l'absence d'exception, Di Gregorio conte et incarne une notion de courage formidable, celle de pouvoir réinventer son existence face aux limites aliénantes d'une société qui vous (nous) considère obsolète passé l'âge mûr.
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Astolfo est donc, pleinement, un héros moderne ouvert et empathique, un héros du quotidien comme on les dénombre par milliers et qui ne prétend jamais à s'écarter de l'invisibilité/banalité à laquelle il est fièrement accroché.
C'est un professeur à la retraite, gentiment expulsé de son appartement romain par sa propriétaire, obligé de faire son retour dans son village natal (ainsi qu'un domaine familiale littéralement en décomposition) et qui, par la force des choses, va réaliser qu'il peut se faire de nouveaux amis (de ceux que la société semble, stupidement, rejeter tout autant que lui), avoir de nouveaux rêves (d'autant qu'il semblait, jusqu'ici, être passé à côté des siens) mais surtout, de tomber à nouveau amoureux, d'une femme tout aussi douce et généreuse que lui - magnifique Stefania Sandrelli.
L'histoire simple en somme, d'un homme qui aspire, comme nous, à la simplicité, une histoire qui ne casse pas trois pattes à un canard sur le papier (et alors ?), mais emprunt d'une telle douceur et d'une telle délicatesse, qu'il est impossible de ne pas se laisser embarquer par l'enthousiasme de cette redécouverte de la vie et l'amour, avec un enthousiasme et une vitalité dont nous devrions tous nous inspirer.
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Seconde Jeunesse, qui dit tout dès son titre (cette nécessité de saisir ce droit à une seconde chance, et d'embrasser toutes les jolies possibilités que peut offrir l'imprévisibilité de la vie), c'est de la belle comédie italienne fantaisiste et bienveillante, pas exempt de quelques clichés et facilités certes, mais tout du long avec le soleil et le cœur au bon endroit.
Et à voir, ça fait un bien fou.
Jonathan Chevrier