[CRITIQUE] : Claw
Réalisateur : Gerald Rascionato
Acteurs : Chynna Walker, Jonah Blechman, Richard Rennie,...
Distributeur : - (Canal VOD)
Budget : -
Genre : Epouvante-horreur.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h20min
Synopsis :
En route pour Los Angeles, deux amis sont contraints de passer la nuit dans une ville fantôme après un accident. Ils se retrouvent traqués par un vélociraptor.
Critique :
Si la perspective de voir débarquer un hypothétique nouvel opus de Jurassic World (ce qui, vu le succès au box-office de la trilogie, n'est vraiment pas impossible), avec un Chris Pratt gambadant à travers le globe pour échapper à du dinos (voire même dans un autre parc de milliardaires puisqu'ils poussent comme des champignons au sein de la saga), n'a rien de bandant sur le papier, heureusement - on se comprend - que de petites firmes plus où moins ambitieuses, viennent jouer un brin la concurrence en dégainant de l'action dinosauresque (si, ça se dit), certes plus cheap niveaux CGI et moyens, mais avec plus de cœur et d'âme derrière la caméra - coucou Colin Trevorrow.
Pas totalement une péloche innommable tout droit sortie du catalogue de The Asylum, SyFy and Co., où des comédiens et comédiennes à la popularité relative par le passé, viennent cachetonner et perdre le peu de dignité qu'il leur reste pour une poignée de dollars, mais pas forcément non plus une bisserie qui tâche avec des effets un tant soit peu soigné; Claw de Gerald Rascionato à sensiblement le cul entre ses deux sièges, ce qui en fait son charme autant que, cruellement, ses limites.
Sorte de sandwich un brin périmé entre La Colline à des yeux, Tremors et le final du premier Jurassic Park, porté par un pitch à la lisière du prétexte (deux BFF, à la suite d'une crevaison, doit passer la nuit dans une ville fantôme et vont devoir fuir un... vélociraptor) et une bestiole préhistorique numérisée tentant de reproduire toutes les poses iciniques de ses cousines chez Spielberg; le film, plombé par un budget étriqué et une durée qui l'est tout autant (même pas 80 minutes au compteur, générique affreusement long compris), n'en reste pas moins un petit survival des familles étonnamment drôle, flirtant continuellement (et parfois involontairement) avec le fil tenu de la parodie et dominé par un solide tandem d'acteurs (Richard Rennie mais surtout Chynna Walker), qui nous vend bien la tension et l'alchimie entre les personnages.
Léger et réussissant sans trop de mal à garder éveiller son auditoire, Claw peut presque se voir comme le pilote d'une série TV obscur des 90s, mais n'en reste pas moins un honnête petit bout d'horreur jouissif et oubliable, pur produit d'exploitation qui, avec un petit peu plus d'entrain et de moyen, serait plus chouette encore que la trilogie Jurassic World (oui, on force, et alors ?).
Jonathan Chevrier
Acteurs : Chynna Walker, Jonah Blechman, Richard Rennie,...
Distributeur : - (Canal VOD)
Budget : -
Genre : Epouvante-horreur.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h20min
Synopsis :
En route pour Los Angeles, deux amis sont contraints de passer la nuit dans une ville fantôme après un accident. Ils se retrouvent traqués par un vélociraptor.
Critique :
Léger et réussissant joliment à garder éveiller son auditoire, #Claw, malgré ses effets limités et son budget aussi étriqué que sa durée, n'en reste pas moins un honnête petit bout d'horreur, pur produit d'exploitation calée un cran au-dessus du catalogue de The Asylum, SyFy & Co pic.twitter.com/TruFf8pJeu
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) July 30, 2023
Si la perspective de voir débarquer un hypothétique nouvel opus de Jurassic World (ce qui, vu le succès au box-office de la trilogie, n'est vraiment pas impossible), avec un Chris Pratt gambadant à travers le globe pour échapper à du dinos (voire même dans un autre parc de milliardaires puisqu'ils poussent comme des champignons au sein de la saga), n'a rien de bandant sur le papier, heureusement - on se comprend - que de petites firmes plus où moins ambitieuses, viennent jouer un brin la concurrence en dégainant de l'action dinosauresque (si, ça se dit), certes plus cheap niveaux CGI et moyens, mais avec plus de cœur et d'âme derrière la caméra - coucou Colin Trevorrow.
Pas totalement une péloche innommable tout droit sortie du catalogue de The Asylum, SyFy and Co., où des comédiens et comédiennes à la popularité relative par le passé, viennent cachetonner et perdre le peu de dignité qu'il leur reste pour une poignée de dollars, mais pas forcément non plus une bisserie qui tâche avec des effets un tant soit peu soigné; Claw de Gerald Rascionato à sensiblement le cul entre ses deux sièges, ce qui en fait son charme autant que, cruellement, ses limites.
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Sorte de sandwich un brin périmé entre La Colline à des yeux, Tremors et le final du premier Jurassic Park, porté par un pitch à la lisière du prétexte (deux BFF, à la suite d'une crevaison, doit passer la nuit dans une ville fantôme et vont devoir fuir un... vélociraptor) et une bestiole préhistorique numérisée tentant de reproduire toutes les poses iciniques de ses cousines chez Spielberg; le film, plombé par un budget étriqué et une durée qui l'est tout autant (même pas 80 minutes au compteur, générique affreusement long compris), n'en reste pas moins un petit survival des familles étonnamment drôle, flirtant continuellement (et parfois involontairement) avec le fil tenu de la parodie et dominé par un solide tandem d'acteurs (Richard Rennie mais surtout Chynna Walker), qui nous vend bien la tension et l'alchimie entre les personnages.
Léger et réussissant sans trop de mal à garder éveiller son auditoire, Claw peut presque se voir comme le pilote d'une série TV obscur des 90s, mais n'en reste pas moins un honnête petit bout d'horreur jouissif et oubliable, pur produit d'exploitation qui, avec un petit peu plus d'entrain et de moyen, serait plus chouette encore que la trilogie Jurassic World (oui, on force, et alors ?).
Jonathan Chevrier