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[C’ÉTAIT DANS TA TV] : #18. Breaking Bad

Crédit photo: Frank Ockenfels / AMC

Avant de devenir des cinéphiles plus ou moins en puissance, nous avons tous été biberonnés par nos chères télévisions, de loin les baby-sitter les plus fidèles que nous ayons connus (merci maman, merci papa).
Des dessins animés gentiment débiles aux mangas violents (... dixit Ségolène Royal), des teens shows cucul la praline aux dramas passionnants, en passant par les sitcoms hilarants ou encore les mini-séries occasionnelles, la Fucking Team reviendra sur tout ce qui a fait la télé pour elle, puisera dans sa nostalgie et ses souvenirs, et dégainera sa plume aussi vite que sa télécommande.
Prêts ? Zappez !!!


#18. Breaking Bad (2008 - 2013)


“ I met a traveller from an antique land 
 Who said: "Two vast and trunkless legs of stone 
 Stand in the desert. Near them, on the sand, 
 Half sunk, a shattered visage lies, whose frown, 
  
And wrinkled lip, and sneer of cold command, 
 Tell that its sculptor well those passions read, 
 Which yet survive, stamped on these lifeless things, 
 The hand that mocked them and the heart that fed, 
  
And on the pedestal these words appear: 
 'My name is Ozymandias, king of kings: 
 Look on my works, Ye Mighty, and despair!' 

Nothing beside remains. Round the decay 
 Of that colossal wreck, boundless and bare, 
 The lone and level sands stretch far away."  

Percy Shelley, Ozymandias 

Copyright AMC

Le 20 janvier 2008, il y a un peu plus de douze ans, les spectateurs d’AMC découvraient une nouvelle série télévisée créé par Vince Gilligan. Le pilote de Breaking Bad présentait Walter White, un professeur de chimie atteint d’un cancer qui devenait, pour subvenir aux besoins de sa famille, un petit fabricant de métamphétamine. Malgré l’ombre qui planait sur les poumons de Walter, le ton des premiers épisodes semblait relativement léger - voir même comique. Au fur et à mesure que la série devient une œuvre culte de pop culture, le tableau s’assombrit. L’orgueil de Walter White transforme le show rigolo en drame, dans lequel le personnage principal détruit tout sur son passage.  
Douze ans après son départ et sept après sa fin, une petite sœur nommée Better Call Saul et un film-épilogue plus tard, Breaking Bad continue à faire parler d’elle. Revenons un instant sur ses thématiques, pour une autopsie de ses qualités et comprendre les clefs de son succès.   





  1. I. METAMORPHOSES  

Lorsque la série se termine, le 29 septembre 2013, il ne reste plus grand-chose de l’innocent professeur chevelu effrayé par l’hypothèse d’une fin trop proche. Breaking Bad a fait de son héros, en ses cinq saisons, un homme qui attise l’empathie, un homme qui attise l’admiration, un homme qui attise la méfiance puis, lorsque la série atteint sa dernière saison, un homme qui n’aspire au mieux qu’à la crainte, au pire qu’à la haine.  
Walt refuse de se laisser emporter par le cancer sans laisser quelque chose pour subvenir aux besoins de sa famille, la série en décidera autrement. L’argent n’intéresse rapidement plus le personnage qui ne veut pas seulement laisser des billets derrière lui, mais également goûter au pouvoir et à l’expression de son génie en chimie. Pour la première fois de sa vie et grâce à sa maladie, Walter peut s’imposer en tant que personne unique et respectée, agir non pas dans l’ombre de sa famille mais s’en détacher, jusqu’à créer son alter-égo, Heisenberg – nom emprunté à un physicien d’Hitler. Il défie sans cesse la mort, par sa condition physique comme par ses (nombreuses) prises de risques et devient une sorte de surhomme. Walter prend, a fur et à mesure de l’intrigue, la place de tous ses ennemis et devient celui qu’il combattait originellement, son propre cancer.  


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Les petits gangsters aux allures de personnages de GTA de la saison 1 laissent rapidement place à des antagonistes d’une autre envergure, d’abord à travers un cartel mexicain, qui exploite l’image bien connue d’un regroupement familial de barons de la drogue pour qui les liens du sang comptent autant que l’art de tuer. Le cartel est bien vite remplacé par Gus Fring, l’énigmatique patron de Pollos Hermanos, une chaîne de restauration rapide qui cache un minutieux trafic de méthamphétamine. En mettant chacun de ses ennemis hors d’état de nuire, Walter prend leur place, une part de leur identité mais aussi de leurs risques – celui de se faire tuer comme il élimine lui-même tous les concurrents sur sa route. Il est finalement pris à son propre jeu, à nouveau confronté à son cancer si salvateur, à la peur de perdre sa famille et, surtout, à un wannabe Heisenberg, un jeune homme issu d’une famille néo-nazie mais dont l’intelligence et les ambitions surpassent son entourage.  
Chaque élément de Breaking Bad fait à la fois office de mythe de la pop culture : la méthamphétamine bleue, le logo de Los Pollos Hermanos, de camping-car de Jesse Pinkman et aussi (et surtout), le chapeau et les lunettes d’Heisenberg. A travers un nom trouvé presque au hasard (pour peu que le hasard existe chez Walter White), le professeur moqué devient un “cuisinier” craint par ses confrères, respecté par ses collègues et amplement recherché par les STUPS. Heisenberg s’inscrit dans la mémoire intra et extra-diégétique et Walter, troquant la blouse blanche contre une combinaison jaune, aspire enfin à sa gloire tant rêvée. 


 
Il serait injuste de cantonner la réussite de Breaking Bad à Walter White, d’autant plus que la pléiade de personnages secondaires est aussi large qu’ils sont réussis. Le comparse de Walt, le sidekick, Jesse Pinkman, s’oppose à sa figure démesurée de son mentor puis associé. Là où Walter perd, dans sa réussite, sa grandeur d’âme, Jesse affiche, dans ses échecs, des valeurs inébranlables. Jesse, alimenté par la prestation (qui colle désormais à la peau) d’Aaron Paul, est la caution empathie d’un univers aux rouages impitoyables. Son trajet est associé à la perte de son innocence et connaît une fin ouverte – d'où le film El Camino, sorte d’épilogue à Breaking Bad, autour du destin de Pinkman.
 Qu’elle imagine ses personnages comme mythes inébranlables (à l’image de l'énigmatique et fascinant Gus Fring ou des jumeaux Salamanca), comme des citoyens aussi ordinaires et uniques que nous le sommes (la famille de Walt), ou encore comme entre-deux (Mike, ancien flic sorti tout droit d’un film noir mais dont le traitement est trop proche pour entretenir un véritable mystère), Breaking Bad offre sans cesse des visions incarnées. Si Walter et Jesse forme un duo désormais iconique, on peut sans doute considérer qu’un troisième membre compose, malgré lui, une triade. Hank, le beau-frère de Walter et flic chez les STUPS (la DEA, dira-t-on à Albuquerque) représente à la fois une source d’attachement et un danger pour l’ancien professeur de chimie. Il contribue d’abord à nourrir un cercle comique, troisième roue d’un carrosse nourrit par les galères et les oppositions entres ses protagonistes aux caractère opposés. Walter est le professeur réservé et intelligent, Jesse est l’adulescent impulsif et naïf alors que Hank est, à priori, le beau-frère un peu lourd et un peu idiot. Il faut que la perception de Walter qu’a le spectateur se modifie pour qu’il se détache de son regard et commence à observer les personnages secondaires d’un œil nouveau. Si leurs caractéristiques premières restent bel et bien présentes, le vernis finit par laisser place à des qualités que le « chimiste » n’aurait pas soupçonnait, que ce soit la fidélité et la grandeur d’âme de Jesse, ou la détermination et la soif de justice de Hank. C’est sans doute ce dernier qui connaît ses plus belles heures de gloire parce que malgré ses (nombreux) défauts et son caractère des plus détestable, il parvient à faire preuve d’une rigueur impressionnante.  


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  1. II. LES FEMMES ET LES ENFANTS D’ABORD  

L’autre métamorphose de Breaking Bad est le regard porté par la série sur ses personnages féminins ou comment son écriture transforme progressivement ses créations insupportables et rigolotes en héroïnes touchantes au fil du show.  
Breaking Bad ne pourrait exister sans Mme Skyler White, d’abord parce qu’elle est, et malgré elle, un ressort essentiel à la saison 1, en mettant sans cesse des bâtons dans les roues de son pauvre mari. Elle gagne bien vite l’image d’une insupportable mégère, provoquant, au choix, rire ou frustration. La femme castratrice, obstacle au génie d’un héros incompris, est un stéréotype misogyne qui aurait pu ne plus trouver sa place en 2020, au revisionnage de la série. La création de Vince Gilligan nous prend cependant au dépourvu lorsqu’elle nous amène, plus tard, à considérer enfin le point de vue de Skyler. Elle connaît le même traitement que les autres personnages secondaires de la série, qui passent d’entourage un peu bêbête de Walter à héros du quotidien, sans cesse rabaissés par le point de vue de celui que l’on trouve alors de plus en plus détestable. Breaking Bad joue habilement à travers la perception du spectateur pour développer et métamorphoser ses personnages mais Skyler White laisse son rôle de mégère pour devenir celle qu’elle était dès le départ mais que le show ne laissait pas exister. 


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Le personnage a désormais trois facettes : la businesswoman intelligente qui tente de sauver sa famille en camouflant les affaires de son mari à travers un carwash, la victime d’un mégalomane qui détruit tout sur son passage et, enfin, l’épouse aimante qui tente de retrouver encore un peu de l’homme qu’elle aimait. Une fois entière, Skyler devient une réponse à la figure viriliste de Walter White et dilue un peu l’engouement construit autour du mythe Heisenberg chez le spectateur. Elle endosse à elle seule la figure qui tient à la fois complètement tête à Walter White comme Heisenberg et répare ses erreurs. Elle établit un plan pour blanchir au mieux l’argent et tente de protéger comme elle le peut sa famille des menaces que Walter amène et devient. Elle-même le dit : « je dois protéger cette famille de l’homme qui protège cette famille ».  
Breaking Bad devient, très lentement mais surement, une critique de ce virilisme, de l’accomplissement d’un homme fort, hors des barrières imposées par sa famille. Il y a bien sûr Skyler, Walter Junior, qui passe de l’adolescent ignoré au jeune homme attachant mais aussi Marie Schrader, sœur de Skyler, belle-sœur de Walter et épouse d’Hank.  


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Dotée d’une naïveté presque agaçante, Marie est d’abord vague figure dans un décor, simple vecteur entre Walter et Hank. Son caractère comique n’est jamais oublié mais la moquerie laisse progressivement place à un attachement. On est bien vite mis au courant de sa kleptomanie, faisant d’elle une sorte de folle, dans son propre monde absurde. Quelques épisodes plus tard, Marie doit éponger le premier traumatisme d’Hank, témoin d’une explosion dans laquelle plusieurs de ses confrères ont laissé la vie. Encore plus tard, c’est toujours Marie qui doit s’occuper de son époux convalescent, qui a reçu plusieurs balles dans le corps. Alors que Hank devient de plus en plus aigri, Breaking Bad nous invite à passer quelques scènes en compagnie de Marie, obligeant le spectateur à embrasser son point de vue. La kleptomane folle devient bien vite une femme brisée par le poids du malheur de son compagnon, sa passion pour le vol dévoile la représentation d’une souffrance dont elle ne s’accorde qu’à peine le droit. Cette concentration progressive sur les personnages féminins a permis à la série de ne pas s’enfoncer dans le poncif de l’homme tout-puissant dont les motivations douteuses seraient glorifiées. C’est par ce biais scénaristique des femmes que l’image du grand Heisenberg et le virilisme insensible du sacré Hank Schrader sont déconstruites (permettant au passage d’aborder le thème du traumatisme). 
Outre ses portraits de victimes de charge mentale pendant que leurs maris jouent au gangster et au voleur, Breaking Bad s’accorde, dans son dernier souffle, de sauver la dernière personne qui aurait pu mourir. Jesse Pinkman, aux antipodes de son Walter White ou Hank Schrader, est finalement le seul qui tire son épingle du jeu. La rumeur dit d’ailleurs que Pinkman n’avait pas pour but de rester vivant aussi longtemps mais que face à la sympathie qu’il attisait chez les spectateurs, le show l’avait gardé bien en forme, créant ainsi la meilleure explication possible : Walter White finit par considérer Jesse comme une sorte de second fils – on se souvient de sa gaffe lorsqu’il appelle Junior « Jesse ». Et s’il le manipule et gâche sans cesse sa vie, il refuse aussi que l’on s’attaque à lui, tout comme il l’épargne sans cesse. 


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Enfin, une scène est particulièrement équivoque pour démontrer la puissance et la capacité de destruction de Walter sur des innocents bien plus méritants. Dans la saison 4, Walter est momentanément privé de Jesse et refuse de nettoyer les cuves de son laboratoire tout seul. Le laboratoire étant caché dans une laverie, Walter demande de l’aide à des employées qui ne parlent pas anglais. Elles refusent car le lieu leur est interdit, Walter insiste et augmente considérablement la somme d’argent. Lorsque Gus Fring passe pour observer l’état de la situation, il trouve Walter en train de boire son café tandis que les employées de la laverie nettoient les cuves. Gus annonce à Walt que les employées vont être renvoyées dans leur pays sur le champ. Dans cette scène, Walter White apparaît comme une sorte de colon imbu de lui-même, grand patron tout-permis. C’est une belle allégorie d’Heisenberg.  


  1. III. BORN IN THE USA  


Breaking Bad ne serait rien sans Albuquerque, ses zones pavillonnaires dont l’ennui donne envie de cuisiner un peu de drogue, ses quartiers délaissés dans lesquels règnent des guerres de gangs, son désert environnant parfait pour implanter un laboratoire ambulant et sa proximité avec le Mexique, parfait pour mieux pimenter les trafics avec une frontière et un cartel local. Le paysage désertique est, depuis le tout premier épisode de la série, une présence et un motif élémentaire – au point que l’on va même visiter Albuquerque pour découvrir les lieux de tournage de Breaking Bad. La maison des White a d’ailleurs été prises d’assaut par un défi qui fut la terreur de ses propriétaires : des gens jouaient à envoyer une pizza sur le toit, pour imiter Walter qui, agacé par une dispute avec Skyler, lançait une pizza sur son toit.  


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L’autre blague, peut-être moins désobligeante, qui parcourt l’internet est la fameuse « avec la sécurité sociale, il n’y aurait pas eu Breaking Bad » puisqu’en effet, Walter n’aurait pas été si inquiet pour le coût de son traitement et n’aurait pas eu de prétexte pour se tourner vers la drogue. Toute l’aventure d’Heisenberg et ce qui en découle est un pur produit états-unien, de la volonté de puissance de l’homme blanc à la quête de toujours plus de territoires au modèle de la réussite « all by myself » pour survivre économiquement. Les rapports avec le Mexique sont brodés dans la même veine, le territoire derrière la frontière devient hostile et violent et Walter se donne comme objectif d’en détruire ses représentants, avant de comprendre qu’il n’est pas seul dans cette entreprise.  
Le désert du Nouveau-Mexique est d’abord un ressort comique, fausse bonne idée qui se transforme en obstacle. Walt et Jesse juge pertinent de s’y rendre pour « cuisiner » à l’abri des regards avant de s’y retrouver bloqués, avec la batterie du camping-car à plat. L’endroit est par la suite et en quelque sorte dompté. De l’argent y est caché et les coordonnées GPS que notent Walt permettent de quadriller l’espace. Et quand l’espace n’est pas cadre pour son paysage, il devient un territoire à conquérir, d’où les nombreux affrontements entre les divers protagonistes – chacun désirant prendre le territoire d’un autre, pour les raisons qui sont aussi similaires que différentes.   


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Breaking Bad devient, dans sa dernière saison, un western crépusculaire. Le soleil est presque toujours bas et les éléments qui font référence à une conquête des grands espaces nord-américains ne manquent plus, le plus évocateur est certainement le « braquage » d’un train. Les antagonistes de cette dernière saison font par ailleurs pale figure face à leurs prédécesseurs mais c’est parce que le véritable antagoniste n’est autre que Walter White lui-même, devenu le cow-boy voyou qui affronte la figure de l’ordre, Hank Schrader. Cette dernière saison est à la fois l’apogée et la chute libre du cow-boy dont l’inébranlabilité est amoindrie par le retour de la maladie et les conséquences de sa soif de pouvoir. 
 Enfin, dans son film-épilogue El Camino, Jesse Pinkman part dans un road-movie à travers les grands espaces du nord, écartant Jesse du soleil et lui offrant une quête et une fin dans un genre qui ressemble tend à nouveau vers le western. Chaque saison de Breaking Bad répondait à une gamme de couleur mais le bleu et le blanc n'avaient jamais été si présents. Pour la première fois, les territoires ne sont pourtant plus synonymes de conquête. La seule métamorphose qui reste est celle de la rédemption.  


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CONCLUSION 


En ce moment, la grande star du petit écran n’est plus Walter White mais Saul Goodman, son avocat véreux, qui restait, malgré son exubérance, plutôt discret. La (géniale) série Better Call Saul est un préquel à Breaking Bad qui suit Jimmy McGill, avocat sans le sou, qui bascule petit-à-petit dans le milieu criminel. Choisir un personnage un peu en retrait dans la première série est sans doute ce qui permet de nous affranchir totalement de l’image de Walter White – jusqu'à le considérer finalement comme un arriviste. On y retrouve un tas de figures de Breaking Bad, des grands antagonistes au petits sidekicks. La naissance des rouages de l’organisation criminelle dans laquelle Walter s’insémine dans Breaking Bad est dévoilée et Heisenberg, par son absence, devient un arriviste qui bascule en quelques coups de chance, un équilibre précaire mais admirable. Better Call Saul narre cependant les mêmes thèmes que Breaking Bad, à savoir la transformation de l’homme en monstre et en légende de l’Amérique, la quête de reconnaissance et l’égo surdimensionné qui ne peut accepter que le monde ne tourne pas autour de lui.  

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Malgré son écriture d’une finesse admirable, sa réalisation sans cesse aux petits oignons, le travail sur son personnage en demi-teinte et les retours critiques qui la jugent parfois meilleure que son aîné, on ne peut pas être sûrs aujourd’hui que Better Call Saul ait un jour le même impact que Breaking Bad, peut-être parce qu’elle utilise moins d’éléments épiques, peut-être parce qu’elle est moins accessible... Seul le futur nous le dira. En attendant, on peut toujours se replonger dedans pour reprendre un marathon du “Breaking Bad universe” avec les aventures de Saul Goodman, Walter White et Jesse Pinkman, des protagonistes qui ont marqué l'Histoire du petit écran.




Manon Franken


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