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[TOUCHE PAS À MES 80ϟs] : #100. The Lost Boys

© 1987 - Warner Home Video

Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 80's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios (Cannon ❤) venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 80's c'était bien, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, mettez votre overboard dans le coffre, votre fouet d'Indiana Jones et la carte au trésor de Willy Le Borgne sur le siège arrière : on se replonge illico dans les années 80 !





#100. Génération Perdue de Joel Schumacher (1987)

Le vampire est une créature mythique popularisée au 18e siècle, une figure devenue incontournable dans la culture et qui devint davantage populaire grâce au roman de Bram Stoker, publié en 1897. Avec son long-métrage, Joel Schumacher modernise la figure du vampire telle qu’on la connaît. Dans The Lost Boys, les vampires sont des adolescents/jeunes adultes qu’on croirait au premier abord être une simple bande de motards, pourtant, ils sont bels et bien des créatures sanguinaires qui n’ont aucun scrupule à attaquer et tuer des personnes innocentes. The Lost Boys est un des premiers films à représenter les vampires de façon jeune, cool et sexy.

© 1987 - Warner Home Video


Petite piqûre de rappel concernant l’histoire : deux frères, Michael et Sam viennent d’emménager avec leur mère chez leur grand-père à Santa Clara, en Californie. Michael, l'aîné, tombe sous le charme d'une mystérieuse jeune femme, Star, qui fait partie d'un groupe de motards tout aussi mystérieux. Quant à Sam, il fait la connaissance de deux frères, Edgar et Alan Frog, tenant un magasin de comics et qui le mettent en garde contre les vampires qui peuplent la ville. Tout ça sans compter la transformation graduelle de Michael en une créature de la nuit. Ils vont donc devoir trouver le chef des vampires et le tuer pour permettre à Michael de redevenir humain.

© 1987 - Warner Home Video


Le film mélange habilement les codes de l’horreur et de ceux de la comédie, avec un brin de romance : il y a quelques jump scares, des scènes gores, mais aussi des scènes avec des répliques hilarantes, notamment celle-ci qui me fait toujours rire: “Mon propre frère est une bon Dieu de saloperie de vampire ! Et tu vas voir ce que dira maman quand elle rentrera !The Lost Boys reste aussi mémorable par son excellente bande originale dont la chanson emblématique Cry Little Sister, écrite par Gerard McMahon, en ayant seulement lu le script. Le maquillage des vampires est simple et intemporel et je trouve qu’il n’a pas pris une ride en 33 ans. Pour notre plus grand plaisir, le film regroupe également une bonne brochette d'acteurs fétiches des années 80 : Corey Haim et Corey Feldman, dont c’est le premier film ensemble, Kiefer Sutherland ainsi que Dianne Wiest.

© 1987 - Warner Home Video


Au départ, le film devait davantage ressembler à l’histoire inventée par J.M. Barrie. Peter Pan et les Garçons perdus ne grandissaient pas, car ils étaient en réalité des vampires et les deux frères du film étaient des enfants de 12 et 8 ans et devaient s'appeler Michael et John (seul le Michael est resté) et leur mère devait s'appeler Wendy. L’idée ne plaisait pas à Schumacher et il remplaça les enfants par des ados, car, des vampires ados, c’était plus sexy selon lui. Il est un peu plus évident que The Lost Boys influença de nombreuses œuvres avec son vampire moderne, notamment Buffy contre les vampires, plus particulièrement le personnage de Spike, qui fait étrangement penser à David, le vampire interprété par Kiefer Sutherland dans le film.

© 1987 - Warner Home Video


La scène finale est géniale, la dernière réplique prononcé par le grand-père, interprété par Barnard Hughes, est parfaite pour clôturer ce long-métrage délirant, sombre et vraiment sympathique à regarder et qui reste un des meilleurs films du genre des années 80.


Jules

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