Breaking News

[TOUCHE PAS NON PLUS À MES 90ϟs] : #49. Stricking Distance

© 1993 Columbia Pictures Industries, Inc. All Rights Reserved

Nous sommes tous un peu nostalgique de ce que l'on considère, parfois à raison, comme l'une des plus plaisantes époques de l'industrie cinématographique : le cinéma béni des 90's, avec ses petits bijoux, ses séries B burnées et ses savoureux (si...) nanars.
Une époque de tous les possibles où les héros étaient des humains qui ne se balladaient pas tous en collants, qui ne réalisaient pas leurs prouesses à coups d'effets spéciaux et de fonds verts, une époque où les petits studios venaient jouer dans la même cour que les grosses majors légendaires, où les enfants et l'imaginaire avaient leurs mots à dire,...
Bref, les 90's c'était bien, tout comme les 90's, voilà pourquoi on se fait le petit plaisir de créer une section où l'on ne parle QUE de ça et ce, sans la moindre modération.
Alors attachez bien vos ceintures, prenez votre ticket magique, votre spray anti-Dinos et la pillule rouge de Morpheus : on se replonge illico dans les années 90 !




#49. Piège en eaux troubles de Rowdy Herrington (1993)


Un enfant de la Télé

Dans les années 90, le dimanche soir sur TF1 était sacré. En effet, nous avions le fameux Ciné Dimanche, programme dans lequel était diffusé des films tels que Les Spécialistes, Le Professionnel, L’Arme Fatale ou encore Die Hard.
J’en profitais pour les enregistrer sur une VHS et je les regardais le lundi soir ou le mercredi après-midi. J’étais excité à l’idée de découvrir un nouveau film et c’est comme ça que j’ai vu pour la première fois Piège en eaux troubles avec Bruce Willis.

© 1993 Columbia Pictures Industries, Inc. All Rights Reserved


Une carrière en eaux profondes

Récemment, je vous disais que l’après Die Hard 2 avait été compliqué pour notre John McClane. En effet,  juste après le succès de ce dernier il a proposé à Hollywood une histoire, celle d’Hudson Hawk. Pensant qu’il avait le public dans la poche, le succès était, pour lui, assuré. 
Malheureusement, l’ascenseur émotionnel a été terrible puisque le long-métrage de Michael Lehmann a été un redoutable échec au Box-Office. De 1991 à début 1994, Bruce Willis ne connut pas le moindre succès et il commença à creuser une tombe à sa carrière.
Durant cette période, il joua dans quelques titres très sympathiques dont le thriller à twist Piège en eaux troubles de Rowdy Herrington.
Dans ce long-métrage, il interprète le rôle de l’officier de police Tom Hardy, un flic intègre qui pourchasse un tueur de femmes. Malheureusement, lors d’une de ses poursuites, son père, alors Capitaine de police, est tué par ce dernier. Après avoir déclaré que le tueur faisait partie de la police, Tom se fait radier de la police criminelle et se retrouve dans la Brigade Fluviale.
Deux ans plus tard, se vouant une passion pour l’alcool et n’étant plus un flic respecté par les siens, il voit avec horreur son passé ressurgir avec une nouvelle série de cadavres retrouvés dans la rivière...

© 1993 Columbia Pictures Industries, Inc. All Rights Reserved


Casting cinq étoiles pour flop magistral

Le film est une plongée dans les eaux profondes de Pittsburgh à la recherche du tueur en série. Entre fausses pistes et rebondissements l’histoire est assez solide pour tenir en haleine le spectateur. De plus, il est composé d’un casting cinq étoiles dont Dennis Farina (Snatch), Sarah Jessica Parker (Sex and The City) et Tom Sizemore (True Romance). Et enfin, il est réalisé par Rowdy Herrington à qui l’on doit un certain Road House avec Patrick Swayze.
Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour que le film soit un véritable succès au Box-Office. Malheureusement, le public se lasse de Bruce Willis et le boude une nouvelle fois. Le long-métrage engrange 24 millions $ en fin de carrière pour un budget avoisinant les 30 millions $.

© 1993 Columbia Pictures Industries, Inc. All Rights Reserved


Alors bien évidemment, on peut lui reprocher certaines choses, par exemple,  le rôle de Sarah Jessica Parker qui n’est pas vraiment intéressant ou que la scène finale est un peu exagérée voire parodique, mais le reste est tout de même bien sympathique et on passe un bon moment devant.


Jason