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[CRITIQUE] : Nicky Larson Private Eyes


Réalisateur : Kenji Kodama
Acteurs : avec les voix de Vincent Ropion, Danièle Douet, Thierry Mercier, Philippe Lacheau,...
Distributeur : CGR EVENTS
Budget :-
Genre : Animation, Action, Policier
Nationalité : Japonais.
Durée : 1h35min

Synopsis :
La plus iconique des détectives privés revient pour une nouvelle mission 20 ans après.

Nicky Larson : Private Eyes suit Nicky, cette fois contacté par Iris Woods, une mannequin prise pour cible par de mystérieux mercenaires, et qui pourrait bien être la clé d’une conspiration menaçant toute la ville. Nicky et sa partenaire Laura sauront-ils protéger Iris et sauver Tokyo ?




Critique :


 

Au-delà du simple plaisir coupable de tout môme ayant grandit avec les mangas de feu la regretté émission culte Club Dorothée, c'est vraiment une put*** de joie immense de pouvoir retrouver dans une salle obscure, un OAV de Nicky Larson, tout comme ce pu être le cas plus tôt dans l'année, avec Dragon Ball Super : Broly.
A l'exception près que Ryo Saeba n'est pas forcement autant inviter dans nos contrées, qu'un Sangoku et sa bande, même s'il est vrai que le carton surprise de l'adaptation respectueuse et jouissive qu'à pu faire Philippe Lacheau du manga en début d'anneé - l'excellent Nicky Larson : Le Parfum de Cupidon - a sensibement changé la donne, et ce n'est pas un mal.


Hommage sincère et appliqué au matériau d'origine, dont il épouse à merveille l'univers (jusque das la relation attachante et tout en non-dit, entre Nicky et Laura), avec une intrigue simpliste s'inscrivant parfaitement dans la droite lignée des précédents OAV (Nicky doit protéger une mannequin prise pour cible par de mystérieux mercenaires, et qui pourrait bien être la clé d’une conspiration menaçant toute la ville), mais surtout parfaitement dans l'air du temps (avec une sous-texte intéressant sur l'évolution de la technologie et son impact sur notre quotidien, surtout d'un point de vue armement), Private Eyes, aux doux relans 80's/90's, est un pur plaisir de fans autant qu'un joli petit moment de cinéma vraiment prenant.
Cocktail jouissif d'humour et d'action, certes un poil plombé par une animation pas forcément toujours au rendez-vous, mais allant bien au-delà du simple épisode prétexte rallongé plus que de raison, le film brosse même intelligemment le sens du poil du fan en signant une VF référentiel, avec le retour des doubleurs d'origines de Nicky et Laura - Vincent Ropion et Danièle Douet -, mais surtout en incorporant plusieurs caméos vraiment géniaux (Lacheau, dans un rôle bien amené, mais surtout les Cat's Eyes, qui viennent à la rescousse de Larson pour contrer la mafia) et la bande son mythique du dessin animée - à l'écoute, les frissons ne sont jamais loin -, qui contrebalance clairement avec les nouvelles, à la limite de l'anecdotique.


Tout n'est pas parfait donc, mais qu'importe, le plaisir de revoir et surtout de découvrir Nicky sur grand écran, n'a décemment pas de prix, et l'on espère sincérement que la petite scène post-générique du film de Kenji Kodama, appelle clairement au reboot tant attendu de la série, qui permettrait d'entériner pour de bon l'un des héros de notre enfance.


Jonathan Chevrier


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