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[Y-A-QUOI A LA TELE CETTE SEMAINE ?] : #15. Semaine du 23 au 29 septembre



Chaque semaine je fais — pour vous — le tour des programmes TV en extirpant de tout cela une programmation cinématographique autour de trois œuvres.

Semaine du 23 Septembre au 29 Septembre





Lundi 24 Septembre.
Gladiator de Ridley Scott sur TFX.

Le général romain Maximus, plus fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle, qu’il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et de l’amour que lui voue l’empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s’arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l’arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins, mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d’esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.


C’est en 2000 que Ridley Scott décide de ressusciter un genre désuet : le péplum. Doté d’une filmographie riche en sommets (Alien, Blade Runner, Thelma & Louise…), Gladiator impose son réalisateur comme l’homme de la démesure. Ce génie de l’image voit en ce récit toute l’inspiration nécessaire pour fournir un film éblouissant, aidé par la gargantuesque B.O de Hans Zimmer et un casting au diapason (Russell Crowe, Joaquin Phoenix, Richard Harris…). De ce souffle épique qui porte le long-métrage tout du long, Scott en tire des réflexions sur le pouvoir, la famille, l’amour en articulant son récit autour de personnages loin de tout manichéisme. Dès lors Gladiator prend des allures de drame shakespearien que l’on contemple le pouce levé.



Mardi 25 Septembre.
Un peu, beaucoup aveuglément de Clovis Cornillac sur TF1SeriesFilms

Machin est un inventeur de casse-têtes. Investi corps et âme dans son travail, il ne peut se concentrer que dans le silence. Machine est une pianiste accomplie et ne peut vivre sans musique. Elle doit préparer un concours qui pourrait changer sa vie. Ils vont devoir cohabiter sans se voir…

Pour son premier long-métrage, Clovis Cornillac s’embarque dans la comédie romantique et il le fait bien. Loin de toute mièvrerie, le jeune cinéaste offre un début un brin burlesque avant de déployer un scénario plutôt intelligent et plein de ressource. Il y évoque avec charme le mal-être de notre époque ou l’explosion des moyens de communication rend la solitude comme un échec. Si le film respecte certainement un peu trop les codes du genre, l’humour fonctionne et évite l’écueil du gag gras tout en transpirant de bout en bout de la sincérité de son metteur en scène. En bref, injecté un peu beaucoup de tendresse dans votre semaine cinéma.




Jeudi 27 Septembre.
La Mort dans la Peau de Paul Greengrass sur TF1SeriesFilms.


Depuis deux ans, l’ex-agent de la CIA Jason Bourne et sa compagne Marie ont réussi à tromper leurs poursuivants au prix d’une vigilance sans faille. Ce paisible village de Goa aurait dû être leur dernier refuge. Vain espoir. Deux ans plus tôt, Jason avait juré de se venger de quiconque le relancerait…


En s’emparant de Jason Bourne, Paul Greengrass va tout simplement pousser plus loin le travail entrepris par Doug Liman. Portée par un scénario sans faille et parfaitement structure, La Mort dans la Peau se veut clairement plus nerveux que son prédécesseur. Ici, le réalisateur va imposer sa patte sur tout le long-métrage, notamment en se trimballant sa caméra a l’épaule faisant ressortir une sensation de quasi documentaire, tout en parvenant à rendre les scènes d’actions lisibles. Travail du rythme, du son tout en mis en place pour donner à cette suite un aspect bien plus abrupt, loin de tout second degré le film évolue dans un climat de tension permanente.


Thibaut Ciavarella


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