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[CRITIQUE] : Ant-Man et la Guêpe


Réalisateur : Peyton Reed
Acteurs : Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer, Hannah John-Kamen, Walton Goggins, Michael Peña,...
Distributeur : The Walt Disney Company France
Budget : -
Genre : Action, Science-fiction, Aventure.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h58min

Synopsis :
Après les événements survenus dans Captain America : Civil War, Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…



Critique :




Bizarrement, Ant-Man à toujours eu une place " à part " au sein du MCU, au-delà du fait qu'à l'instar du vilain petit canard Hawkeye, il ne fut pas du casting du spectaculaire Avengers : Infinity War.
Le premier film (on ne reviendra pas sur sa production houleuse), au succès plus que modeste, fut le dernier opus de la phase 2 - balancé en salles juste après Avengers : Age of Ultron -, et le second quand à lui, débarque trois mois après la claque Infinity War en plein été des blockbusters et sa concurrence terrible, porté par la promesse d'incarner une oeuvre charnière (tout comme Captain Marvel), avant l'apothéose Avengers 4.
Car comme le tease le MCU depuis l'avènement de Thanos, Scott Lang et ses fourmis - mais pas que - devaient avoir un rôle important dans la continuité de l'intrigue finale de la Phase 3, ainsi que de sa possible résolution.



Et il en a un (dans le dernier tiers seulement...mais chut, pas de spoilers), cela dit bien maigre à la différence de celui qui est de divertir et de faire patienter un brin le public d'ici mai prochain.
Axé entre Civil War (avec un Scott qui subit de plein fouet son alliance d'avec Cap America) et Infinity War, cette suite, articulée sur la quête de Hope Van Dyne/la Guêpe et de Lang pour retrouver la mère de la première (la Guêpe originelle), disparue dans dans le Quantum Realm, suit la droite lignée de son aîné en développant plus où moins la même recette du divertissement Marvelien léger mais efficace avec la famille au centre des débats (avec le thème de la parentalité en tête, évidemment moins bien exploité que dans le tout récent Les Indestructibles 2), fonçant tête baissée dans le mur du fun à coups de séquences d'action franchement inventives et bien huilées (la course poursuite dans les rues de San Francisco en tête), et un humour bon enfant qui n'entâche jamais le capital sympathie d'une bande de personnages que l'on adorait déjà beaucoup dès le premier long en 2015.



Le hic c'est qu'il en épouse également toutes ses tares : à savoir un manque cruel d'enjeux (le monde quantique est à peine traité, la majorité des sous-intrigues sont empilés sans être légitimes,...), des méchants anecdotiques (du perso de malfrat de Walton Goggins au pourtant alléchant personnage de Ghost, aucun ne se démarquent de leur aspect " jetables ") et une sévère impression que Peyton Reed derrière la caméra, cette fois à la tête d'un projet qu'il a mené lui-même sans embûches (et non récupéré des mains du génial Edgar Wright), ne profite ni ne va jamais réellement à fond du potentiel fou du personnage (même s'il maîtrise mieux le yo-yo de ses transformations physiques) et de celui de la Guêpe (dont l'alchimie est plus que plaisante à suivre); faisant de facto de cette suite, et même du diptyque Ant-Man, des péloches douloureusement mineures au sein de l'immense fresque du MCU.



Parenthèse estivale qui assume sa singularité et ses faiblesses (à la différence de la trilogie Thor, poussive jusqu'à Ragnarok), mélangeant plus ou moins habilement les genres (films de superhéros, buddy movie et même romcom) au sein d'un blockbuster aussi vite vu qu'il sera oublié, Ant-Man et la Guêpe fait joliment le job sans casser la baraque.
Vivement Captain Marvel donc...


Jonathan Chevrier





On peut dire que le personnage de Ant-Man n'est pas le chouchou de la franchise Marvel. Après un premier film à la pré-production houleuse et sorti juste après Avengers : L'ère d'Ultron, Scott Lang est de retour au pays des fourmis. Mais il n'arrive pas seul, car le film nous introduit la super-héroine la Guêpe, campée par Evangeline Lilly. Elle devient d'ailleurs la première à avoir son nom dans un titre (10 ans pour le faire quand même …). Le film étant vendu comme une possible solution à la fin du dernier Avengers, que vaut donc Ant-Man et la Guêpe, ce film d'outsiders ?
Quoi qu'on dise et même si le personnage de Hope est beaucoup mieux exploitée dans le film, Scott reste le personnage principal. Il va falloir attendre Captain Marvel l'année prochaine pour avoir un véritable lead féminin.



Après les aventures de Civil War, Scott Lang se fait attraper et passe deux ans assigné à résidence. Hank Pym et sa fille Hope sont recherchés par le FBI. Mais depuis les déboires de Scott dans le premier opus et son passage dans le monde quantique, le père et la fille ont qu'une seule idée en tête : retrouver Janet (la femme de Hank, l'ancienne Guêpe). Ils vont donc avoir besoin de Scott, le seul à être revenu de ce monde.

Ce qui frappe c'est le côté bon enfant du film qui est en complet décalage avec Avengers : Infinity War. Le côté sombre et dramatique est mis de côté pour laisser la place au ton comique et décalé. Ant-Man et la Guêpe, comme le premier film, se veut un film plus axé sur la famille. La relation entre Scott et sa fille est attendrissante et il perpétue le propos du premier : tout ce que fait le personnage est pour sa fille. Hank et Hope ont une relation plus saine : grâce à leur but commun ils s'entendent parfaitement et ont une vraie alchimie.



Le film a une mise en scène efficace, bourré d'actions, de courses poursuites et de scènes de combats maitrisées (surtout celle de la Guêpe en début de film). Les trouvailles visuelles sur les tailles sont beaucoup plus cherchées et abouties que le premier film. Ce qui donne parfois droit à des gags digne d'un film comique. Le méchant du film (qui est une méchante) n'est pas celle qui voudrait conquérir l'univers. On revient vers ce genre de méchant plus terre-à-terre. Ghost, suite à un terrible accident, est atteinte de démembrement quantique. Ses motivations, bien que violentes, peuvent être comprises. Ce n'est peut-être le personnage le plus menaçant mais son conflit intérieur est dense et bien traité, ce qui confère une certaine authenticité.


Ce n'est peut-être pas le film que les fans attendaient, mais Ant-Man et la Guêpe n'en reste pas moins un joli blockbuster estival, divertissant et drôle à souhait. N'oubliez pas de rester pour les scènes post-générique, vous ne le regretterez pas !


Laura Enjolvy


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