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[CRITIQUE] : Évasion 2


Réalisateur : Steven C. Miller
Acteurs : Sylvester Stallone, Dave Bautista, Jesse Metcalfe, Xiaoming Huang,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Thriller.
Nationalité : Américain, Chinois.
Durée : 1h36min

Synopsis :
La suite du thriller carcéral "Evasion".




Critique :


Pur B movie tout droit sortie des 80's/90's rappelant aux bons souvenirs des péloches carcérales burnées (Fortress, Haute Sécurité et Cie), rythmé par le cabotinage joyeux des légendes Stallone et Schwarzenegger - parfaits -, des seconds couteaux jouissifs (Jim Caviezel, Vincent D'Onofrio, Sam Neil et Vinnie Jones) et des scènes d'action plutôt bien torchées, Évasion avait gentiment surpris son monde en 2013, même si le succès n'était pas forcément au rendez-vous... excepté sur un marché chinois toujours friand de péloches venues d'ailleurs (et surtout des USA).
Et sans que l'on ne comprenne vraiment pourquoi, le film de Mikael Hafstrom s'est transformé l'an dernier en franchise DTV, avec deux suites tournées dans la foulée, sans Schwarzy mais avec un Sly encore raccroché à la franchise, aux côtés d'un Dave Bautista autant coutumier des productions " consommables " promises aux bacs à dix sous, que des castings du réalisateur Steven C. Miller, balancé à la tête de la première des deux péloches (toutes déjà tournées).



Si rien ne paraissait franchement rassurant aux vues de la campagne promotionnelle limitée de la première suite inutile, Escape Plan 2 : Hadès (un trailer moyen, une pluie d'affiches bien dégueu), rassurons-nous, la vision du film ne fait que confirmer nos craintes les plus légitimes : écrit, monté et tourné avec les pieds, le film est, et de loin, le pire film de Stallone sur les deux dernières décennies (devant Drive, D-Tox et Taxi 3), si tenté bien sûr que l'on considère réellement son implication comme marquante (sa présence est presque anecdotique, il fait simplement le lien entre le film original et cette suite).
Jamais fun, moche (plus cheap et top budget tu meurs), shooté au non sens de manière totalement folle, jamais prenant avec son intrigue pataude engoncée dans une prison high-tech flashy à peine plus bandante qu'une boîte de nuit en carton d'un coin paumé de la Creuse, Évasion 2 : Le Labyrinthe d'Hadès n'est même pas sauvé par son casting (chacun fait ce qu'il peut avec des persos limités), ni ses scènes d'action foireuses et illisible en mode sheaky cam à la limite de la parkinson.
Même les éternels amoureux de Sly passeront leur chemin et perdront vite patience, Escape Plan 3 se passera sans nous...



Jonathan Chevrier