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[CRITIQUE] : Peter et Eliott le Dragon


Réalisateur : David Lowery
Acteurs : Oakes Fegley, Bryce Dallas Howard, Robert Redford, Karl Urban, Oona Lawrence,...
Distributeur : The Walt Disney Company France
Budget : -
Genre : Aventure, Fantastique.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h42min.

Synopsis :
Depuis de longues années, M. Meacham, un vieux sculpteur sur bois, régale les enfants du coin avec ses histoires sur un féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine.
Pour sa fille Grace, garde forestière de son état, tout ceci n’est que contes à dormir debout… jusqu’au jour où elle fait connaissance avec Peter.
Ce mystérieux petit garçon de 10 ans - qui dit n’avoir ni famille ni foyer - assure qu’il vit dans les bois avec un dragon géant baptisé Elliott.
Et la description qu’il en fait correspond étonnamment à celui dont parle son père…
Avec l’aide de la jeune Natalie - la fille de Jack, le propriétaire de la scierie -, Grace va tout mettre en œuvre pour découvrir qui est vraiment Peter, d’où il vient, et percer le secret de son incroyable histoire…



Critique :


Depuis le carton public du pourtant irritable Alice aux Pays des Merveilles de Big Tim Burton, Disney n'a d'yeux que pour ses adaptations live des classiques animés de son catalogue, qui pullulent dans son calendrier avec une frénésie au moins égale, à celles de ses péloches super-héroïques.

Et alors que nous sommes encore tendrement bercés par le doux souvenirs d'un Livre de la Jungle férocement réussi par un Jon Favreau plus inspiré et appliqué qu'à l'accoutumée, voilà que débarque déjà dans nos salles obscures, un Peter et Eliott le Dragon encore plus prometteur sur le papier; lui aussi grand monument de l'écurie Disney et qui mélangeait, à l'instar de Mary Poppins, prises de vues réelles et animation.


Sans doute l'un des remakes/reboots les plus justifiés de ces dernières années - le film a bien vieillit, soyons honnête -, et mis en boite par l'un des jeunes cinéastes ricains les plus doués de sa génération, David Lowery (St Nick, et le merveilleux et très Malickien Les Amants du Texas avec le trio Rooney Mara/Ben Foster/Casey Affleck), Pete's Dragon aguichait méchamment les cinéphiles que nous sommes, lui qui avait tout pour être le dessert parfait d'un été des blockbusters plutôt navrant malgré quelques fulgurances évidentes (Star Trek Sans Limites et Le BGG - Le Bon Gros Géant du roi Spielberg).

Prenant ses distances avec le film original pour mieux la moderniser, cette version 2016 suit l'histoire de M. Meacham, un vieux sculpteur sur bois, qui régale les enfants du coin avec ses histoires sur un féroce dragon qui vivrait au plus profond de la forêt voisine.
Pour sa fille Grace, garde forestière de son état, tout ceci n’est que contes à dormir debout jusqu’au jour où elle fait connaissance avec Peter.


Ce mystérieux petit garçon de 10 ans - qui dit n’avoir ni famille ni foyer - assure qu’il vit dans les bois avec un dragon géant baptisé Elliott.
Et la description qu’il en fait correspond étonnamment à celui dont parle son père.
Avec l’aide de la jeune Natalie - la fille de Jack, le propriétaire de la scierie -, Grace va tout mettre en œuvre pour découvrir qui est vraiment Peter, d’où il vient, et percer le secret de son incroyable histoire...

Sublime et envoutante épopée enfantine furieusement indépendante dans son ton et sa facture (même si très ciblé sur nos petites têtes blondes), assumant pleinement sa gémellité avec le cinéma de Spielberg (on pense à E.T. - mais pas que - tout du long) tout comme son histoire volontairement minimaliste - voir un peu facile - mais solide, visuellement merveilleux avec ses décors naturels renversant (la Nouvelle-Zélande et ses cadres époustouflants) et aux thèmes phares aussi chers au cinéaste qu'au studio aux grandes oreilles (l'enfance, l'amitié et la famille, bien mis en avant); Peter et Eliott le Dragon est une mélancolique et épique conte sur l'enfance et l'amitié hors norme, intemporelle et pétrie de bons sentiments.


Joliment incarné par un casting aussi juste qu'impliqué (l'inestimable Robert Redford et les jeunes Oakes Fegley/Oona Lawrence en tête), porté une mise en scène et des CGI appliqués (Eliott le Dragon est d'un réalisme bluffant) ainsi que par un imaginaire frappé par le saut Disney, le nouveau film de David Lowery est sans contestation possible - et sans forcer - le meilleur divertissement familial de l'été avec Le BGG - Le Bon Gros Géant de tonton Spielby.

Et, dans une saison estivale méchamment décevante, il est même l'une de ses plus belles escapades dans les salles obscures, tout simplement.


Jonathan Chevrier

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