David Yates en négociation pour diriger le nouveau Scarface d'Universal

 

On ne s'en cache pas, même si il est scénarisé par l'excellent cinéaste David Ayer, ce nouveau Scarface on en veut pas du tout du tout, tant la version signé par Brian De Palma, avec un Al Pacino dément, fait partie de ses péloches intouchables au panthéon du culte pour tous cinéphiles un minimum avertit.

Ce Scarface 2014, loin de faire rêver, est vendu comme une vision plus contemporraine mais exactement basé sur les mêmes bases que les deux précédentes versions, à savoir « un outsider, un immigrant, traçant sa voie dans le milieu du crime pour vivre son propre rêve américain déviant, devenant un baron de la drogue motivé par des ambitions basées sur la violence »

« Je vois ce nouveau film comme l’histoire d’un rêve américain, avec un personnage dont la morale tergiverse entre plusieurs directions. (…) J’ai étudié l’original de Hawks et celui de Brian De Palma et y ai trouvé des thèmes universels. (…) Les deux films puisent leur force d’un décor très spécifique, d’une violence assumée, et d’un personnage principal qui foutait les jetons aux autres en société mais était porté par un code moral très précis. Chacun était très emblématique du monde souterrain de son époque. Il y a suffisamment dans le monde actuel pour que nous refassions les choses bien. Si on devait juste remaker le film de 1983, ça ne marcherait jamais. »  David Ayer

Bref, sans nouvelle depuis quelques mois, on se demandait si le projet avait encore de l’intérêt aux yeux d'Universal, et il faut croire que oui si on en suit le site The Wrap aujourd'hui, car le studio chercherait à offrir la réalisation du film à David Yates, fraichement sortit de la série State of Play avec l'immense Kevin Spacey, mais surtout d'une production foireuse du Tarzan de Warner, qui aurait du être incarner par le très bon Alexander Skarsgaard.

Un choix étrange, quand on sait que le Ayer, auteur du script, incarnait également le cinéaste parfait pour mettre en scène la violence des bas fonds du crime et de la corruption made in America.
Par ailleurs, The Wrap affirme également que le personnage principal ne sera pas cette fois cubain mais mexicain, youpi...