[CRITIQUE] : Back in Action
Réalisateur : Seth Gordon
Acteurs : Jamie Foxx, Cameron Diaz, Andrew Scott, Glenn Close, Kyke Chandler, Jamie Demetriou, McKenna Roberts, Rylan Jackson,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h52min.
Synopsis :
Alors qu’ils ont démissionné depuis longtemps de la CIA pour fonder une famille, Emily et Matt sont rattrapés malgré eux par l’espionnage lorsque leur couverture est démasquée...
Critique :
On ne dénombre plus les thrillers, les actionners et autres films d'espionnage jouant sur l'impossibilité de tout agent/espion à pouvoir faire coïncider une vie professionnelle violente, à une intimité dite " normale ", avant que ce qu'ils tentent d'enterrer sous le paillasson chaque soir, ne vienne bousculer leur existence.
De Mission : Impossible à Mr. and Mrs. Smith en passant par A History of Violence, True Lies, Au revoir à jamais ou même les récents The Family Plan de Simon Cellan Jones (dispo sur Apple TV) et Role Play du frenchy Thomas Vincent (dispo sur MyCanal), tous ont plus ou moins user jusqu'à la moelle le concept, tout comme celui de la trahison par un ancien employeur (la saga Bourne, Haywire, Kill Bill,...).
Faites entrer le nouvel accusé superficiel donc, le wannabe comico-musclé et loud en exposition Back in Action de Seth Gordon, dont l'ambivalence du titre vient plus où moins grossièrement jouer avec le vrai-faux événement du retour aux affaires de la comédienne Cameron Diaz, absente des plateaux depuis 2014 et le pas forcément mémorable Annie de Will Gluck.
Sorte de condensé confus et paresseux de tous les films cités, au pitch à la limite du prétexte (un couple d'anciens agents de la CIA, qui ont démissionnés de l'agence depuis plusieurs années pour fonder une famille, voit leur vie d'espionnage leur revenir à la tronche du jour au lendemain), le film vogue avec assurance sur la voie de la narration schématique et stéréotypée dénuée de toute profondeur, qui bazarde la moindre de ses possibilités intéressantes avec une frénésie irritante, tandis que sa distribution tente de sauver les apparences comme elle peut (excepté une Glenn Close qui enchaîne les productions made in plateforme de streaming et n'en a, définitivement, plus rien à foutre : elle vient prendre son chèque avec une gourmandise folle).
Fin comme du gros sel dans sa manière autant de dégainer ses thèmes familiers (l'importance de la famille, la manière de jongler avec les différentes parties de nous-mêmes,...), que d'enchaîner les péripéties absurdes (pour faire durer plus que de raison une intrigue traînant déjà beaucoup trop en longueur), mais dans le même mouvement réellement solide dans sa mise en scène (son action est décente et son montage plutôt énergique, assez rare du côté de la firme au Toudoum), Back in Action manque de tout ou presque - personnalité, envie, inspiration - pour n'être autre chose que l'énième déclinaison prête à l'emploi d'une formule éculée et obsolète depuis plusieurs décennies.
Un film de plateforme standard, tout simplement...
Jonathan Chevrier
Acteurs : Jamie Foxx, Cameron Diaz, Andrew Scott, Glenn Close, Kyke Chandler, Jamie Demetriou, McKenna Roberts, Rylan Jackson,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Action, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h52min.
Synopsis :
Alors qu’ils ont démissionné depuis longtemps de la CIA pour fonder une famille, Emily et Matt sont rattrapés malgré eux par l’espionnage lorsque leur couverture est démasquée...
Critique :
Sorte de condensé confus et prétexte de la comédie d'espionnage produite à la chaîne depuis les 90s, #BackInAction manque de tout ou presque pour n'être autre chose qu'une déclinaison standard, obsolète et prête à l'emploi, pour une plateforme de streaming férocement paresseuse. pic.twitter.com/KONLV1AzMx
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) January 17, 2025
On ne dénombre plus les thrillers, les actionners et autres films d'espionnage jouant sur l'impossibilité de tout agent/espion à pouvoir faire coïncider une vie professionnelle violente, à une intimité dite " normale ", avant que ce qu'ils tentent d'enterrer sous le paillasson chaque soir, ne vienne bousculer leur existence.
De Mission : Impossible à Mr. and Mrs. Smith en passant par A History of Violence, True Lies, Au revoir à jamais ou même les récents The Family Plan de Simon Cellan Jones (dispo sur Apple TV) et Role Play du frenchy Thomas Vincent (dispo sur MyCanal), tous ont plus ou moins user jusqu'à la moelle le concept, tout comme celui de la trahison par un ancien employeur (la saga Bourne, Haywire, Kill Bill,...).
Copyright Netflix |
Faites entrer le nouvel accusé superficiel donc, le wannabe comico-musclé et loud en exposition Back in Action de Seth Gordon, dont l'ambivalence du titre vient plus où moins grossièrement jouer avec le vrai-faux événement du retour aux affaires de la comédienne Cameron Diaz, absente des plateaux depuis 2014 et le pas forcément mémorable Annie de Will Gluck.
Sorte de condensé confus et paresseux de tous les films cités, au pitch à la limite du prétexte (un couple d'anciens agents de la CIA, qui ont démissionnés de l'agence depuis plusieurs années pour fonder une famille, voit leur vie d'espionnage leur revenir à la tronche du jour au lendemain), le film vogue avec assurance sur la voie de la narration schématique et stéréotypée dénuée de toute profondeur, qui bazarde la moindre de ses possibilités intéressantes avec une frénésie irritante, tandis que sa distribution tente de sauver les apparences comme elle peut (excepté une Glenn Close qui enchaîne les productions made in plateforme de streaming et n'en a, définitivement, plus rien à foutre : elle vient prendre son chèque avec une gourmandise folle).
Copyright Netflix |
Fin comme du gros sel dans sa manière autant de dégainer ses thèmes familiers (l'importance de la famille, la manière de jongler avec les différentes parties de nous-mêmes,...), que d'enchaîner les péripéties absurdes (pour faire durer plus que de raison une intrigue traînant déjà beaucoup trop en longueur), mais dans le même mouvement réellement solide dans sa mise en scène (son action est décente et son montage plutôt énergique, assez rare du côté de la firme au Toudoum), Back in Action manque de tout ou presque - personnalité, envie, inspiration - pour n'être autre chose que l'énième déclinaison prête à l'emploi d'une formule éculée et obsolète depuis plusieurs décennies.
Un film de plateforme standard, tout simplement...
Jonathan Chevrier